Chapitre 28

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Pdv omniscient

La mort n'est tout simplement qu'un lieu si extraordinaire et si incroyable que personne n'a souhaité en revenir. Une forme de rédemption dans ce monde de fous. Ce sont nos sentiments qui nous rendent vivant. Même si la personne n'est plus réellement là, elle vous observe toujours et se marrent avec les anges de vos conneries.

Et voilà Eloïse était au ciel. Elle était partie. Et oui Matt l'aimait...

Pdv de Matt.

2 semaines on passait depuis la mort d'Éloïse. Il y a eu une cérémonie, toute simple et complètement déchirante, quelques jours après. Angélica n'était pratiquement pas surprise qu'on lui a annoncé la nouvelle.

-Matt, avait déclaré doucement ma mère, il faut prévenir sa famille.

Le lendemain nous étions tous aller chez Madame Clever.

-... Je suis désolé, avait fini par déclarer mon père après l'histoire des récents évènements.

Quelques jours plus tard l'enterrement eût lieu, toute la ville était en deuil. Bien que personne ne la connaisse réellement. Je me souviens des tremblements incessants de Angélica quand elle a du monté sur l'estrade pour prononcer un discours rempli d'un immense chagrin. Chaque mot est gravé dans ma mémoire.

- Bonjour, je tenais à vous remerciez d'être tous là. Eloïse et moi étions de jeunes arrivantes et vous nous avez tous très bien accueilli. J'aurais préféré ne jamais avoir à remontrer, un jour, sur une estrade pour déclarer encore une fois à quels points la perte d'un être cher est dur. Eloïse était une personne qui savait tiré de toutes situations désastreuses un point positif. C'était une jeune fille qui voulait toujours bien faire, parfois même trop, elle eût un petit sourire. Elle était tête en l'air, énormément maladroite et empotée.

A ces mots je me rappelai qu'elle avait cassé un vase hideux, que tout le monde détestait, lors d'un dîner avec mes parents. Eloïse s'était confondue d'excuses et ma mère avait dit en rigolant que de toute façon c'était bien mieux comme ça.

- Peu de personnes doivent le savoir, mais ma fille était atteinte d'une maladie appelé la Liranotrabie. Elle ne voulait pas qu'on le sache alors seuls le corps enseignant de son lycée ainsi que quelques médecins étaient au courant. Eloïse et moi étions venues pour un nouveau départ et je sais que même si, au début laissé le passé derrière elle a été compliqué, elle a réussi à vivre une belle vie ici. Je le sais. Elle était le genre de personne forte qui même brisée vous fera toujours rire. Elle était la meilleure amie, la meilleure petite amie, la meilleure sœur, la meilleure fille que l'on puisse avoir. Je me souviens des vacances que l'on passait ensemble, de tous les parcs d'attractions qu'on a du faire parce qu'elle adorait ça. Et que nous, ont adoré la voir sourire. Je me souviens de toutes les parties de poker où elle avait un regard qui vous fichait la frousse tellement elle était prête a gagné. Je me souviens du premier garçon qu'elle m'a présenté, son regard se posa sur moi, dès lors j'ai su que ce ne seraient pas de simples amis. Même si eux, on mis du temps avant de s'en rendre compte. Je me souviens de beaucoup de choses mais il en manque tellement. La vie m'a pris énormément de choses. Eloïse était ma dernière famille. Alors ma fille où que tu sois, je sais que tu m'entends et je veux que tu saches que tu es ma plus grande réussite. Tu peux reposer en paix, personne ne t'en veut, tout le monde te pardonne. Je m'excuse de ne pas avoir été la meilleure mère que l'on puisse avoir. Si tu savais comme je t'aime. Mon amour sera et restera à jamais éternel. Les aurevoirs sont vraiment déchirants mais les adieux c'est encore pire, alors je préfère te dire à bientôt mon ange Akané.

J'avoue que je n'ai jamais compris la fin de son discours "mon ange Akané".

J'essaye de ne plus y penser mais son absence est pesante. Elle me manque plus que je ne saurais le dire. Je n'ai plus revu mes parents depuis ce jour là. Je suis parti en mission et ne leurs ai pas dit où j'allais. Je sais que c'est égoïste de ma part même méchant mais j'ai besoin d'être seul et mes parents l'ont compris.

En vérité, je ne sais plus quoi faire ni quoi penser. J'ai tellement mal.

J'aimerais tellement sentir ses bras autour de moi, l'entendre de nouveau me dire" Je t'aime". Toutes ces choses qu'on ne pourra plus faire ensemble, tout les projets qui ne se réaliseront pas. En y repassant ça me fait mal d'être sorti avec elle mais j'étais tellement heureux. Elle était tout pour moi et aujourd'hui je suis tellement vide sans elle, je me sens incomplet.

Mais je me demande pourquoi elle morte si, au début Éloïse n'a fait qu'un malaise. Plus j'y réfléchis plus je trouve que c'est bizarre. Y aurait-il quelque chose qu'elle me cachait ? Sa mère avait parlé d'une maladie. Liranotrabie.

Il faut absolument que j'arrête de penser à elle...

Elipse de deux autres nouvelles semaines.

J'ai arrêté les missions. De toute manière, il m'était impossible d'en réussir une. Je n'étais pas concentré et je me suis pris de sacré coups alors ça ne me sert à rien.
Je décide de rentrer voir mes parents et mon frère. Je me sens plus seul que jamais en ce moment.

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Je toque à la porte du manoir et attend quelques minutes puis une femme m'ouvre.

- Matt...

Je ne laisse pas le temps à ma mère de finir sa phrase que je la serre fort dans mes bras. Je pleure contre elle. Puis, le sentant, ma mère me serre plus fort. Nous restons comme ça un bon moment puis elle recule et me regarde.

- Salut maman, déclarais-je.

- Tu nous as beaucoup manqué, Matt.

-Vous aussi.

Elle se décale pour me laisser rentrer. Une fois le pas de la porte passé, mon petit frère me saute dans les bras. Mon père arrive et le câlin se transforme en collectif. Après quelques minutes nous sommes dans le salon en train de discuter, quand ma mère décide de parler de ce sujet qui me fait si mal.

- Matt, commence-t-elle, je sais que...heu...Matt, comment vas-tu ?

- Honnêtement ?

- Oui.

- Pas bien.

Comprenant que la discussion est sérieuse mon frère décide de partir. Mon père croise le regard de ma mère. On n'y voit que de la tristesse.

- Je me sens vide. Elle me manque. Je veux qu'elle soit à mes côtés, je veux la voir sourire, rire et grandir avec moi mais c'est impossible. Je sais que je dois tourner ma page mais je n'y arrive pas. Comme si mon histoire c'était arrêtée en même temps que la sienne...

-Matt, tu ne dois plus y penser. Éloïse nous manques aussi, déclare mon père, mais nous devons l'oublier même si c'est dur et même si ça fait mal. Un deuil n'est jamais simple...

Parlé d'elle me fait monter les larmes aux yeux. Je sais qu'ils ont raison. Que je dois l'oublier car elle ne va pas revenir mais pour moi ce n'est pas possible. C'était la seule personne qui ne sait pas éloignée de moi quand Sarah l'a menacé. C'était la seule qui est partit avec moi quand je lui ai demandé de me suivre. C'est la seule qui ne m'a pas abandonné. C'est la seule qui me comblait de joie et de bonheur.

- C'est trop dur, je n'y arrive pas. Je suis seul. JE VEUX QU'ELLE REVIENNE ! QU'ELLE ME PRENNE DANS SES BRAS. QU'ELLE ME DISE JE T'AIME, déclarais je en pleurant et criant.

Ma mère se lève et me prend dans ses bras.

- Tu devrais sortir un peu.

- Je n'en ai pas l'envie.

Je décide de monté dans ma chambre. Maintenant j'ai besoin d'être seul. En arrivant dans le couloir qui mène aux chambres, je décide voir celle d'Éloïse.

Je pousse la porte et rentre. Tout y est. Parfaitement comme elle était y a deux semaines à l'exception d'une personne. Elle n'est plus là.

Je décide d'ouvrir quelques tiroirs je ne sais pourquoi. Oui je sais c'est pas bien de fouyer mais après c'était ma copine, je ne pense pas qu'elle m'en voudrait pour ça.

En ouvrant un tiroir je tombe sur une lettre qui m'est adressé. Je l'ouvre et...



NDA : Petite précision la Liranotrabie est une maladie de ma pure invention. Elle n'existe pas du tout.

Juste Elle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant