Lucifera.

Chapitre 5: Mystérieuse rencontre

Une semaine est passée depuis ce fâcheux accident dans les bois. Mes blessures se sont rapidement résorbés et Nicolae y a veillé. Je dois bien admettre que ses attentions envers moi me bouleversent tout au temps quelles m'agacent.
Pendant ces sept jours, j'ai réussi à nouer une certaine entente avec Lorie. Bien que nos rapports soient tout de même tendue.
Demain, je fais ma rentré universitaire, je décide alors pour aujourd'hui de continuer mon enquête sur le mystère
"Bartholy".
Je rassemble tous les éléments qui me reviennent.
-La peau froide;
-Aucuns miroir dans le manoir mis à part dans ma chambre;
-Ils ne mangent jamais en ma présence;
S'en parler de cette mystérieuse aura qu'ils dégagent.
Une idée me vient.
Peut être que Jeanne, la gérante de l'hôtel pourrait m'aider à y voir plus clair ?
Je me lève de ma chaise, enfile ma veste en cuir et prend au passage mon sac ainsi que mon casque de moto.
Je descend prudemment les escaliers puis traverse le hall. A peine ai-je posé ma main sur la poignée de porte, qu'une voix s'élève dans mon dos.

... : Lucie, où vas-tu ?

Je me mords la lèvre inférieur, question discrétion, on repassera !
Je me tourne et fait face à Nicolae.

Lucie: Je sors, pourquoi ?

Nicolae: Lucie, tu te rappelle ce que l'on a dit ?!
Tu as le droit de sortir, mais qu'avec la présence de l'uns d'entre nous.

Lui et sa manière de trop me protéger....
Il est hors de question que j'ai un valet qui m'accompagne où que j'aille !

Lucie: Nicolae... Je n'ai pas besoin d'être surveillé.

Nicolae: C'est pour ton bien !

Lucie: Mon bien ?!
Si tu veux vraiment mon "bien", lâche moi un peu la grappe, Nicolae.

C'est à cet instant que Drogo et Peter choisissent pour faire leurs apparition.

Drogo: Elle a raison, t'es toujours sur son dos ! Laisse là un peu respirer !

Nicolae: Drogo, rend moi service, garde tes réflexions pour toi.

Drogo lui lance un regard noir.

Peter: Nicolae a raison, après ce qu'il s'est passé dans les bois...

Je lui coupe net la parole.

Lucie: Il s'est absolument rien passé dans les bois. Je suis là, devant vous, c'est le principal !

Nicolae: Tu es sous notre responsabilité !

Je balaye sa remarque d'un revers de la main.

Lucie: Et alors ?!
Je me suis TOUJOURS débrouillé seule et s'est pas maintenant que ça va changer !

Sur cette dernière phrase, je sors en trombe du manoir, sors mes clés, mets mon casque et m'enfuis à bord de ma moto.
Le paysage défile à toute allure, le vent s'amuse avec ma chevelure.
La route est calme et j'arrive enfin devant le motel de Jeanne.
Je descend de mon véhicule puis me dirige vers la porte, fermé. Je tape contre celle-ci mais rien.
Je scrute l'intérieur du bâtiment plongé dans le noir.
Je fais quelques pas en arrière et regarde la façade.
Une affiche scotché contre le verre intérieur de la porte attire mon attention. J'y lis.
FERMETURE DEFENITIVE.
Bizarre...
Dépité je reprends le sens inverse de ma route.
Pourquoi Jeanne ne m'a telle pas parlé de la fermeture de son établissement ? Lui est-il arrivée quelque chose ?
Est-ce en rapport avec l'inconnu de la dernière fois ?
Trop de questions tournent en bouclent dans ma tête mais sans aucunes réponses.
Je n'ai franchement pas envie de retourner au manoir surtout que je n'ai toujours pas résolut ce mystère qui plane au tour de la famille Bartholy.
Je m'arrête à quelques mètres de leurs demeure et prends mon sac. Je trouve enfin ce que je cherchai, le numéro de Sarah.
Je sors de la poche arrière de mon jean mon téléphone puis compose le numéro.
Plusieurs tonalité résonne.