Lucifera.

Chapitre 1: Un nouveau départ

Moi, c'est Lucie Miller.
Lucie tout cours, ce sera plus simple. J'ai 24 ans et je suis originaire de Paris, la ville lumière.
J'habitais dans un modeste loft aux Champs-Elysées et par de là ma fenêtre je me souviens très exactement la sublime vue que j'avais de Paris. Notamment de La Tour-Eiffel, trônant au beau milieu de ses rues, avenues et autres. J'y ai vécu pas moins de 5 ans. J'ai toujours étais une grande aventurière ce qui signifie que j'ai beaucoup voyager à travers le globe. Particulièrement à Moscou, ma ville natal. Après tous ces longs voyages, j'ai décidé de me poser et de rechercher une ville calme, peu animé et surtout un endroit où je serai inconnue de tous et de toutes. Malheureusement, étant une simple étudiante je ne pouvais pas me permettre un habitat extravagant. J'ai pris la décision de me mettre à la recherche d'un p'tit job et là, miracle j'ai trouvé une aubaine. Un poste de jeune fille au pair à Mystery Spell, une ville archi paumé. Ceci dit j'étais gagnante de tous les côtés. Qui dit jeune fille au pair dit, travail en échange d'un toit sous la tête, qui plus est en me fesant un peu d'argent de poche, tout bénef quoi. Sans parler de l'anonymat de cette petite ville ce qui me permettra de me dissimuler dans la populace sans souci.

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Je roule depuis pas moins de trois heures à bord de ma Ducatie flambant neuve. Un petit cadeau que je me suis faite il y a trois mois de cela. J'ai toujours adoré la sensation de liberté que l'ont peut ressentir à bord d'une moto. La nuit commence à tomber et je repère au coin d'un détour, un motel manifestement, désert.
Je m'arrête tout proche de l'hébergement et gare ma moto. Je prends mon sac à main et me dirige vers l'entrée. Je pénètre dans les lieux et une forte odeur d'humidité et de moisissure vient me frapper au nez. Je regarde autour de moi.
L'endroit délabré est semble assez ancien. Soudain une vieille dame s'approche de l'accueil, visiblement ne m'ayant pas remarquer. Je me racle la gorge pour lui signifier ma présence. Elle sursaute légèrement et son expression m'est indéchiffrable. Un mélange de peur et de je ne sais quoi. Je m'approche tandis qu'elle semble avaler difficilement sa salive.

Veille dame: Mademoiselle.... Que puis-je pour vous?

Lucie: Une chambre s'il vous plait.

Veille dame: Combien de jour souhaitait vous y rester...?

Lucie: Une nuit....

La dame âgé semble de plus en plus mal à l'aise et apeuré. Elle se retourne vers ses nombreuses clés suspendues à une sorte de planche en bois noirci et rongé par les mittes. Elle me tend l'un des trousseau d'une main temblente. Je ne saurai dire si c'est mon look ou ma chevelure rouge qui lui fait si peur.
C'est clair que j'ai un style assez atypique mais bon...
On dirait qu'elle a vu un revenant! Je commence à être sincèrement inquiété pour elle à mesure que sa peau prend un ton grisonnant. En posant ma main sur son épaule et d'une voix douce et calme je lui demande.

Lucie: Madame... Quelque chose ne va pas?

Pour seul réponse, elle lève son index droit vers l'extérieur. Je lève un sourcil interrogateur puis hésitante me retourne. Je vois alors une ombre encore plus sombre que l'obscurité accompagné de deux prunelles lumineuse qui brillent dans la nuit noire. Ses yeux intensément fixé sur moi. Je crois d'abord qu'il s'agit d'un animal mais la silhouette est bien trop grande et massive pour quelle appartienne à une créature de la nuit. D'un coup l'orage s'abat et, en un éclair aussi lumineux que son regard, l'ombre disparait. Je me retourne à nouveau vers la vieille dame qui, est tout aussi ébahi que moi. Je reprends mon assurance.

Lucie: Je... Je suis fatiguée.... Quelle chambre, euh...?

La vieille dame sors comme d'une sorte de transe et d'une voix claire me dit.