Chapitre 6: Le Piège De L'amour.

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En une chaude journée d'été, nous décidons de passer notre après midi à flâner dans une clairière éloigné de tous.
De l'agitation du village, de ses ses habitants et toute cette rancœur et de cette amertume qu'éprouvent les villageois à notre égard.
Nous marchons, main dans la main à travers un champs.
Le soleil brûle sur nos peau tandis que le vent joue avec nos cheveux.
Nous décidons de nous mettre à l'ombre sous un chêne majestueux.
Sa tête posé contre mon épaule, allongées à contempler le bleu du ciel et à deviner la forme que prennent les multiples nuages.
Ce moment de complicité qui nous unis est simple, léger mais tellement rare.

... : J'aimerais que ce moment ne cesse jamais...

Sa voix à toujours était douce et pleine de chaleur mais cette voici elle n'exprime que de la tristesse mélangé à une sorte de lacitude.

Lucie: Moi aussi, j'aimerai tellement...

Ses doigts viennent enlacer les miens.

... : Pourquoi nous ne pouvons pas être heureuse ?

Lucie: Le destin en a voulut ainci... Mais je suis persuadée que la roue tournera.

... : Peut être pas...
Pourquoi le sors s'acharne -t-il sur nous, Lucie ?!?
C'est totalement injuste !

C'est la première fois que je l'a vois si frustré.
Je sens alors quelque chose de froid et d'humide, glissé le long de ma nuque.
Elle pleure !

Lucie: Ne pleure pas, ma chérie.
Je t'assure que tous va s'arranger...

Elle m'enlace et enfoui son visage dans mon cou.
Comparé à moi, Lise à toujours laissé libre cours à ses sentiments.
Moi, je les ai toujours dissimulé et garde en permanence ce masque de la jeune fille naïve et innocente, qui se veut rassurante.
En réalité, je suis beaucoup plus intelligente et censé que les gens le croyent.
Je suis comme un bouclier.
J'encaise les coups durs.
Sauf que ce bouclier me protège et protège Lise.
Ma petite sœur a toujours était plus sensible et plus fragile que moi.
Sans la doute la mort de notre mère la rendu ainsi.
Pour moi, au contraire, ça m'a renforcé.
J'ai vu toutes ces années de souffrance que ma mère a vécut.
Elle a toujours était d'une force incroyable !
Quand elle est partie, je me suis jurée de prendre soin de ma petite sœur.
Pas seulement parce que je suis l'aînée.
Parce que je sais éperdument, le danger qui plane au dessus de nos têtes.
Un voile d'obscurité passa devant mon regard.
Peu à peu, je me sentis partir....

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Soudain, la sonnerie de mon réveil me ramena à la réalité.
Je me passe les mains sur mon visage.
Quelle drôle de rêve ?!
Pourtant je me rappelle parfaitement cette journée d'été.
Je ressens encore le soleil qui cognait, le vent, le ciel bleu...
Tous dans les moindres détail...

*SOUPIRE*

Je sors de mon lit puis file prendre une douche rapide.
Je m'habille de mon uniforme d'université.
Hier soir, en rentrant au manoir, je n'ai heureusement croisé personne. Pas même Drogo.
Je suis assez remontée contre lui.
Ce qui es sûr, c'est que je ne lui dois plus rien, puisque qu'il m'a posé un lapin au dernier moment.
(D'un côté, tant mieux !)

Je me rends au rez-de-chaussée, personnes.
Bizarre...
Je me prépare un rapide petit déjeuner constitué de deux tartines de confiture et d'un grand de jus d'orange.
Une fois mon petit déjeuner avalé, je débarrasse puis me dirige vers l'entrée.
Pas un bruit ne vient rompre le silence pesant du manoir.
Je ne m'en soucie pas plus que ça et prends le chemin de l'université.
Le soleil brille, les oiseaux chantent, est ce un signe d'une bonne journée ?
Du moins, je l'espère.
J'aperçois aux loin l'imposant immeuble du campus.
Un nombre incalculables d'étudiants sont déjà arrivés.
Ils sont tous par petits groupe. Pas un seul n'est à l'écart, à part moi....
Heureusement, dans toute cette agitation se démarque un visage qui m'est familler.
Sarah !
Sarah s'avance vers moi, un large sourire scotché aux lèvres.

Lucifera. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant