Chapitre 1 : Rude Réveil.

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      Tap ! Tap ! Tap !
- Réveille-toi ! Allons, réveille-toi ! Va préparer le petit-déjeuner de Duddy !

Harry grogna et regarda l'heure. Huit heures et demi. Nouveau grognement.
- Oui, Tante Pétunia, croassa-t-il.
- Et tu as intérêt à te dépêcher ! Nous sortons dans une demi-heure. Nous devons acheter un nouvel ordinateur à Duddlynouchet.

Harry grogna à nouveau. Dudley, son énorme cousin, allait finir par collectioner les ordinateurs cassés. Il lui en fallait un neuf au moins chaque mois. Harry entendit sa tante descendre les escaliers.
" Une minute, pensa-t-il, je n'étais pas punis moi ? Mais si, mais si ! À cause de ce fichu elfe de maison !"
Voilà une semaine que Dobby était apparu dans la chambre d'Harry du 4, Privet Drive. Dû au sabotage du gâteau, par Dobby, ayant eu lieu dans la cuisine des Dursley, Harry fut condamné à rester dans sa chambre jusqu'à la fin des vacances. Au souvenir de l'elfe de maison, Harry grinça des dents. Il se leva de son lit et enfila un jeans et un T-shirt trop grands pour lui. Ils avaient appartenus à Dudley, comme toutes ses affaires. Les seuls vêtements qu'Harry avait de neuf étaient ses robes de Poudlard, l'école de Sorcellerie. Elles étaient, en ce moment, dans une malle qui était dans un placard sous l'escalier, avec ses grimoires, ses ustensiles de potion, son Nimbus 2000 et sa baguette magique.
Après une rapide toilette, Harry descendit les escaliers et entra dans la cuisine. Dudley, qui était déjà attablé avec une serviette autour de son cou épais, lui lança un regard craintif et méfiant.
- Où sont tes parents ? lui demanda Harry.
Dudley sursauta si violemment qu'il faillit tomber de sa chaise.
Harry ricana intérieurement. Depuis qu'il était rentré de Poudlard quelques semaines auparavant, Dudley l'évitait comme la peste. À chacun de ses gestes, il sursautait tellement fort que ces pieds quittaient brièvement le sol. Il n'osait pas se retrouver dans la même pièce qu'occupait Harry et, chaque fois que c'était le cas, il s'éloignait rapidement.
- Ils sont dans la voitures, grommela Dudley. Justement... ils m'attendent ! ajouta-t-il avec précipitation.
Il se leva brusquement de sa chaise, en faisant tomber celle-ci au sol et courut hors de la cuisine aussi vite que ses jambes épaisses le lui permettaient.
- Hé, attends ! lui cria Harry. Est-ce que ma punition a été levée ? Et ton petit-déjeuner, alors ?
En réponse, la porte claqua violemment. Harry soupira. Dudley ne s'était même pas donner la peine de lui répondre. Pour la première fois depuis l' "événement Dobby", comme Harry aimait à l'appeler, il était seul à la maison et il pouvait faire ce qu'il voulait. Mais Harry ne voulait pas regarder la télévision ni faire quoique ce soit d'autre. Ses meilleurs amis, Ron Weasley et Hermione Granger, lui manquaient. Dobby ne lui avait pas rendu leur lettres et la cage d'Hedwige était cadenassée.
Harry eut soudain une idée. Et s'il essayait de la crocheter ? Ça vallait la peine d'essayer !

De retour dans sa chambre et munis d'une pince à cheveux trouvée dans l'un des tiroirs de la coiffeuse de Tante Pétunia, Harry se dirigea vers la cage de sa chouette. En observant la cage d'Hedwige, il lâcha la pince à cheveux de surprise. Le cadenas n'y était plus. Sur le bureau, devant la cage, se trouvait un petit tas de cendre. Voilà tout ce qui restait du cadenas. Effaré, il releva la tête. Il prit une feuille et un stylo moldu et décida d'écrire une courte lettre à Ron.

Ron,

Je n'ai pas reçu tes lettres ni celles d'Hermione pour une raison que je t'expliquerait plus en détail quand nous nous reverrons. Peux-tu demander à tes parents de venir me chercher ? Tu m'avais invité, tu te rappelles ? Ici, c'est l'enfer. À l'aide !
Ton meilleur ami qui a VRAIMENT besoin d'aide.

Harry

Avec une lanière de cuir, Harry entreprit d'attacher la lettre à la patte d'Hedwige et son regard se posa sur la fenêtre. Il l'étudia une seconde puis cligna des yeux, ébahi. Il n'y avait plus de barreaux. Plus un seul. Comme pour le cadenas, il n'en restait plus qu'un tas de cendre. Il les avait complètement oubliés en écrivant la lettre à Ron. Il comptait envoyé Hedwige par l'une des fenêtres de la cuisine.
"Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? se demanda-t-il. Bon au moins je n'aurais pas à faire le déplacement jusqu'au rez-de-chaussée..."
- Apporte sa à Ron, s'il-te-plaît, dit-il à sa chouette. Tu sais où le trouver ?
Hedwige hulula doucement en réponse et lui mordilla affectueusement l'oreille. Puis elle s'envola, heureuse de retrouver sa liberté.

Harry Potter et la Maîtresse des Éléments.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant