Chapitre 5

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J’étais maintenant dans mon deuxième cours de la journée. J’avais beau essayer d’écouter mon professeur d’anglais, sur l’ordre des « adjectives », mais la seule chose qui me revenait en tête se décrivait en deux mots, cinq syllabes,  huit consonnes et cinq voyelles. Dave Henderson. Il m’obsédait. Il possédait mon être. Peu importe ce qu’il me demanderait de faire je le ferais. Je suis à sa merci. Je ne sais pas ce qui me pousse à faire tout ceci pour lui, ni quelle sentiment je ressens en ce moment mais c’est comme une obligation, une nécessité pour vivre. Je suis à lui et il peut faire ce qu’il veut de moi. J’avoue que ce sentiment m’effraie. Mais tout ce qui comptait en ce moment c’était lui, qui était assis à coter de moi dans le cours d’anglais. Chaque détaille de son être était parfait. Et ne parler même pas de son sang. Simplement la meilleure odeur de l’univers. Tout chez lui m’attirais, je pourrais même dire que tout chez lui m’existais. Il me regardait, depuis le début de la période, se foutant carrément des explications du professeur. S’en était devenu gênant pour moi.

-Mrs.Williams, can you answer to my question?, me lança le professeur alors que je m’y attendais le moins.

Je ne répondis pas, ignorant totalement quelle était la question. Tout le monde me regardait. Malgré tout, la seule chose à quoi j’étais capable de pensé, c’était à lui. Tout revenait vers lui. J’étais pris dans une boucle sans fin. Je n’allais jamais y arrivé. Dès que je pensais me le sortir de la tête il s’y introduisait à nouveau.

- Opinion, size, age, shape, color, origins and materials. This is the order of adjectives, répondit Dave à ma place.

Je lui souris pour le remercier. Cependant, je n’aurais pas dû. J’avais rencontré son regard et il me retenait en laisse. Impossible de s’en échappé. Il me sourit en retour. Son sourire était magnifique. Ses dents étaient toutes droites et blanches. Ses lèvres charnues me donnait le gout d’y placé les miennes.  Lorsque le professeur écrit le devoir au tableau Dave se retourna ce qui me libéra de l’emprise de ses yeux turquoises. Je notai le devoir même si retenir les pages cinq seconde pour les écrire étaient difficiles puisque mon esprit retournait vers la même personne. La cloche sonna. Quand j’eu fini, je me dépêchai de sortir de la classe pour m’éloigner de lui. Je voulais absolument sortir de son emprise et je sentais que plus je m’éloignais de lui, plus il perdait son emprise sur moi. Une fois dans la cafétéria, je cherchai mon amie du regard. La trouvant, je couru vers elle.

-Est-ce que la deuxième période c’est mieux passé que la première?, demandait-elle inquiète.

Évidemment, je lui avais raconté à propos de la première période. J’avais juste oublié de mentionné mon casse-croute.

-Beaucoup mieux, répondis-je

-Je suis contente pour toi, me dit-elle compatissante

 Au moment où j’allais lui parlé de mon obsession pour ce gars, Dave arriva devant moi entrainant avec lui mon désir de le satisfaire. J’étais de nouveau à sa merci. Mon amie nous regarda.

-Je pense que je devrais vous laisser, dit-elle souriante

Elle partit.

-Veux-tu sécher les cours avec moi?, demanda Dave souriant, Nous pourrions commencer le travail en équipe de deux. Nous pourrions allez chez moi.

QUOI? Sur le coup de la surprise, je le regardai dans les yeux. C’était irraisonnable. Mais mon obsession de lui donner ce qu’il demande l’emporta et tout ce que je pu dire fut un « oui » murmuré. Il hocha la tête et me pris la main. Je me laissai faire. Tout le monde nous regardait. Il me tira vers la sortit de l’école. Pendant qu’il m’installait dans sa voiture, mon esprit et ma conscience se battaient. Mon esprit me disant de le suivre à coup sûr et ma conscience me dictant le contraire puisque ce que j’allais faire était irraisonnable. Ne savant plus quoi faire, je ressemblais à une personne légume (personne qui n’est plus capable de vivre par elle-même puisqu’il lui manque une partit de son cerveau) étant seulement capable de réfléchir. Tout mon cerveau essayait de trouver un arrangement raisonnable et qui me satisfaisait. Mais aucune n’était possible. Aucune solution possible. Juste le néant. Le temps d’y pensé j’étais devant son entré. Il ouvra la porte de la gigantesque maison. Je souris. C’était magnifique. De majestueux escaliers se faisait remarqué de l’entré. Celle-ci avait une géante garde-robe. Le planché était en céramique pale et un meuble brun foncé était accoter sur un mur. Un lampadaire de diamants était accroché au plafond. Seulement un mot décrivait ce que je venais de voir : magnifique. Magnifique comme Dave. J’enlevai mes souliers et Dave referma la porte derrière nous. Il me traina jusqu’à sa chambre. Les murs de celle-ci étaient noirs et des accessoires blancs étaient dispersés dans toute la chambre. Dave me regarda en souriant. Je regardai ses lèvres. J’étais prête à tous pour pouvoir poser mes lèvres sur celles-ci. Il détourna le regard. Je continuai à inspecter sa chambre quand je tombai sur une lettre. À ce moment l’emprise qu’il avait sur moi disparue aussitôt. J’étais choqué. La lettre n’était pas le problème. C’était l’écriture. La même écriture que sur la lettre que j’avais trouvée devant ma maison. J’étais dans la chambre du gars qui avait tout prévu. Incluant le meurtre de ma mère. Une puissante colère s’empara de moi faisant fuir toutes autres émotions. J’avais été conne de le suivre, de lui faire confiance. Je le regardai. Dès qu’il vu mon visage son expression devint triste. Je fonçai sur lui et le plaqua au mur. Qu’il rêve si il pense s’en tiré. J’essayai de lui donner un coup de poing mais il me bloqua dans mon élan.  Nos regards  se défiaient.

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