Question {Minsung}

Chapitre.4

Je rentre enfin chez moi.

Les épaules encore plus lourde de culpabilité que ma tête,bien trop emplie de pensés.

Sur le moment, avec Jisung, je ne pense pas aux conséquences de mes actes.
Je vis, sans penser à rien, mais le retour à la maison en est bien plus douloureux.

Je suis née en étant différent, j'ai toujours ressentis un vide par rapport à cela, mais jamais ça m'a pesé comme ces derniers temps.

Tout me revient en plein visage, comme un gros coup de fouet.

Ma condition m'empêchait de faire beaucoup de choses étant enfant, mais jamais je ne m'en était soucié.
Désormais, tout retombait, tout, en étant bien plus lourd.

J'ai.. tellement peur.

Je m'aventure en terrain inconnue.
Je n'ai jamais fait de mal à personne, pourquoi la vie décide de me punir?

« Tu ne dois jamais aimer personne,car de toute façon personne ne t'aimera jamais. Ça te briserais toi en plus de faire du mal. Tu es un monstre Minho, ne l'oublie pas. On ne peut pas être amoureux d'un monstre, on finira brisé. Est ce que c'est ce que tu veux pour la personne qui te sera cher? Je ne crois pas. Alors reste tranquille. »

Minho:.. Maman, je t'ai toujours écouté, pourquoi tu ne me répond pas?

Je lui pose la question mais cette connasse m'ignore. Elle ne répond pas.

Minho: MAMAN! MAMAN MERDE! MAMAN TU FAIS CHIER... pourquoi!? Ma..maman..
Maman j'ai peur, j'ai tellement peur. Je je comprend plus rien.

Ma tête tourbillonne.

Je ne comprend plus rien, mes idées ne sont plus clairs.

J'ai envie de m'apaiser,
J'ai envie de faire mal.
De me faire mal, ou faire mal à quelqu'un d'autre.

Toutes ces sensations étranges que je vis depuis seulement 2 jours, mais qui vont encore continuer, je le sais, je le sens, toutes ces émotions me revirent.

J'ai l'impression de vivre a l'envers, d'être de travers.
De me noyer.
C'est oppressant.
C'est pesant.
Ça pèse, m'écrase de tout son poids, entre dans chaque parcelle de mon être.

Submergé, noyé, étouffé dans des émotions que je n'ai jamais connus auparavant.

Je prend la première chose que je vois, un verre, sur le coin de mon unique petite table.
Je le lance de toute mes forces pour qu'ils viennent s'écraser contre mon mur.

Je le vois voler en éclat.
Détachant chaque parcelle de verre qui le composait, des parcelles tranchantes, dangereuse.

Il se brise comme la tranquillité d'esprit que j'avait avant.

Ce verre me fait penser à moi. Le moi qui est aussi entrain de de détacher. De complètement éclater.
Et je le déteste.

Mais je veux le retrouver... ce verre que j'avais avant.

Je.. je n'ai plus de verre, sans ce verre je ne peux plus boire.. j'en ai besoin.. je-je veux retrouver mon verre..

Je me rue, presque à quatre pattes, pour chercher chaque éclat.

Je les prends en grande poignée, me coupant les mains, mais je veux mon verre.

Les petits bouts de vitres me coupe, tombe.
Plus j'essaie de les récupérer plus ils filent. Mes mains se remettent à trembler.

Le verre bien formé, transparent, propre est désormais en petit morceaux, tachés en rouges.

Mon verre est foutu.
Il ne sera plus jamais le même.