USOP [Fanfiction]

Black Mermaid [Azealia Banks X William Levy]

Préface :

Voici une histoire qui me tient beaucoup à coeur. Il s'agit d'une fanfiction entre Azealia Banks (la rappeuse) et William Levy (l'acteur).

Inspiration :

Je me suis inspiré du personnage de scène d'Azealia Banks qui est une sirène noire, et je me suis imaginé comment pourrait se produire la rencontre entre un pêcheur et une sirène noire. Voilà comment cette histoire est née.

Bande son :

Je vous recommande de lire cette histoire en écoutant la cover de « Barely Legal » des Strookes faite par Azealia Banks.

#BlackMermaid

Cabane de pêcheur, Liverpool, 2014.

Dehors. Sophia m'avait jeté dehors, l'amour de ma vie m'avait jeté dehors. Je ne comprenais toujours pas ses raisons et je commençais à jeter l'éponge, je n'arriverai jamais à la cerner. Sophia Wilson était le genre de fille bien rangée avec laquelle on sort depuis le lycée, puis qui vous demande de l'épouser avant qu'il ne soit trop tard. Avant que les parents n'interviennent dans l'histoire. Comme je suis un gars simple, je l'ai fait. Elle était très belle, brune aux yeux verts et à la peau très pale. Elle avait toujours obtenu de moi tout ce qu'elle désirait, de l'argent, de l'affection, du soutien. Mais elle voulait plus, elle voulait que je la possède que je sois jaloux, que je sois maladif, même si cela n'était pas dans ma nature. Je pensais que nous étions heureux, que d'une manière ou d'une autre nous finirions par trouver notre équilibre et que nous ne tomberions jamais. Mais c'était avant qu'elle décide de prendre les choses en mains et qu'elle commence à aller voir ailleurs, elle ne s'en cachait pas au contraire. Elle me collait la dure réalité dans la figure chaque jour pour me pousser à réagir. Et puis elle criait, elle criait beaucoup, parfois elle envoyait valser des objets partout dans notre appartement, et puis elle partait. Elle partait durant des jours avec ses amants avant de revenir à la maison avec le même sourire hypocrite.

Mais un jour, lors d'un énième retour, ce sourire radieux n'habitait plus son visage. Elle avait l'air d'avoir pleuré, son visage était abîmé et quelques hématomes avaient constellé de bleu sa belle peau laiteuse. Elle me toisait en attendant que je réagisse, mais je ne pus m'empêcher d'éprouver de l'indifférence. Sophia m'épuisait psychologiquement et depuis peu je pensais à la façon dont j'allais me retirer. Ce soir-là, elle me facilita la tâche, en me traitant de tous les noms, en m'inventant des maîtresses noires que j'allais voir en sortant du travail. « Vraiment ? noires ? » pensais-je en massant ma joue rosie par la gifle qu'elle venait de m'asséner. Ce jour-là je compris enfin pourquoi elle agissait ainsi. Sophia Wilson a du grandir avec un complexe d'infériorité qu'elle n'a jamais réussi à combler, malgré son élévation sociale et sa beauté à couper le souffle. Elle n'aimait pas sa personne, et je pouvais rien y faire, le changement devait venir d'elle-même.

« Je suis désolé. » ai-je marmonné faiblement avant qu'elle ne me jette ma bague de fiançailles au visage. Voilà comment je me suis retrouvé dans ma voiture un soir d'orage à chercher désespérément un endroit pour dormir. Je ne pouvais pas retourner chez mes parents, ce serai régresser, je ne voulais plus leur donner l'impression qu'ils avaient le rôle principal de long métrage de ma vie.

Je suis allé me réfugier dans la cabane de pêcheur en bord de mer, que mon père m'avait légué. Heureusement pour moi les tuiles avaient survécu à la pluie torrentielle qui s'abattait sur la ville. Je me suis déshabillé et débarrassé de mes vêtements mouillés avant d'aller prendre un bain chaud. C'était certes une maison de pêcheur, mais elle était plutôt bien équipée. En sortant de la salle de bain j'aperçus ma carte d'identité et le reste du contenu de mes poches sur le sol. William Levy, né à Liverpool. Je paraissais si jeune sur la photo, le temps passait si vite... Avant de pouvoir m'habiller je m'écroulais sur mon lit préparant mon corps à une nuit sans rêves.