Chapitre 3 : Courage

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Un homme assez grand vêtu d'un costume argent observe un grand paysage blanc, depuis sa fenêtre.
Il se tient droit, le dos tourné à son bureau, et contemple les flots incessants de neige et de glace, accompagnés d'une brise glaciale et puissante.
Il est brun, a des yeux verts et une petite moustache.
Il porte également une broche en or en forme de flocon.

- Théodore ?

Crie-t-il, toujours le regard plongé sur l'extérieur.

Un petit brun fit son apparition, silencieux, spectateur d'une scène qu'il n'avait que trop longtemps observé.

- Oui, papa ?

L'homme caresse doucement un bout de sa moustache.

- Qu'est-ce que tu vois ?

Théodore sourcille avant de décaler son regard vers la fenêtre.
Il prend du temps avant de répondre.

- De la neige ?

Fit-il, d'un ton hésitant.

- Hm, pourquoi tu hésites, Théodore ?

Théodore reste silencieux.

- Ta mère et moi avons bâti une très grande entreprise, et nous sommes devenus les premiers.
Si tu savais à quel point l'avenir que je t'offre me comble de bonheur, Théodore.

- Moi aussi, Papa.

Fit Théodore, légèrement déçu.

- Prends en soin, fils. C'est tout ce que nous aurons cette fois-ci. ça, et toi.

Théodore peinait tant bien que mal à cacher son désespoir suite à cette révélation. Il ne voulait clairement pas finir dans un bureau à ne plus savoir que faire d'autant de fortune. Il fit doucement volte-face et reparti dans sa chambre sans dire un mot.

Sa chambre était immense, il y avait de grands meubles très majestueux, et des jouets un peu partout de dernière marque.
Son lit était vêtu de beaux draps, blancs et dorés.
Il y avait également un grand, très grand miroir face à son lit.

Théodore s'avança doucement avant de s'écrouler dedans et fixer son énorme plafond.

- Papa, pourquoi tu me demandes jamais ce dont j'ai envie, hein ?

Fit-il, laissant s'échapper un léger soupir d'agacement avant de plisser les yeux doucement.

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- J-Je suis désolée Madame Fourgeau, je rentrerai à l'heure  la prochaine fois, c'est promis !!

Hurlait la petite brunette, le dos rouge, allongée au sol.

- J'espère bien, Kamélia. Tu sais, ta vitalité d'esprit m'a beaucoup attiré, mais ton comportement volatile lui, m'a toujours exaspéré. Et j'efforce de t'éduquer, tu ne comprends jamais !
C'est épuisant !

Fit Mme Fourgeau, la paume collé à un bâton de fer, l'air innocent et le sourire aux lèvres.

- J'ai compris, laissez moi partir s'il vous plait !

Insistait la brunette, les yeux remplis de larmes tout en se frottant le dos.

Mme Fourgeau soupira, et ouvrit la porte.

- Allez file, bout-en-train !

Reprit-elle tout en saluant de la main.

Kamélia se releva, et sortit aussi vite que possible, difficilement, la respiration saccadée.

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