Merci, Kakashi [Kakashi X Akame]

Chapitre 24

Je. 

N'en. 

Peux. 

Plus. 

Mon ventre émets un gargouillement sonore. Je meurs de faim. Mais je ne peux rien faire. Je me résigne à observer autour de moi. C'est comme dans mes souvenirs. Toujours bien rangés sur les étagères. Je peux apercevoir la porte de sa chambre qui donne sur une salle de bain. C'est le même agencement de pièces que chez moi.

C'est bien d'être saucissonnée sur cette même chaise mais je suis sensée faire quoi là ? Je ne peux même pas faire de mudras pour me défaire les mains. Celui qui a mit cette corde doit être.... très musclé. Je réfléchis un instant et..je retire ce que j'ai dit. C'est sûrement Kakashi. Quoi qu'il en soit, pas de Kakashi à l'horizon. Super ! Je vais devoir attendre. 

J'ai complètement perdu la notion du temps. Depuis combien de temps je suis accrochée à cette chaise de l'enfer ? Je ne verrais plus jamais les chaises comme avant. 

Ah ! J'entends un cliquetis qui provient dans mon dos. Sûrement ce son est celui d'une clé dans la serrure.   

Note de l'Auteur : Comme Papa dans M- STOP !!!!!!! Pas d'arrières-pensées s'il vous plait.

Un bruit de pas se fit entendre dans le couloir qui mène au salon - là où je suis assise sur ma chaise actuellement.  Ils se rapprochèrent de moi à une cadence régulière, comme toute personne normale enfaite. Mon coeur commence à s'accélérer au fur et à mesure, je devenais nerveuse. Cette présence était bien celle de Kakashi. Je déglutis nerveuse. 

-- Yo ! Bien dormi ? Fit-il en me contournant pour s'installer sur sa chaise. >>

-- C'est pas légal de kidnapper les gens, déclarais-je. >>

-- Et bien dans ton cas...Si ! Dit l'argenté. C'est ta punition pour avoir enfreins le règlement de ce Tournoi. >>

Depuis quand c'est légal. Et depuis quand il y a un règlement dans un Tournoi aussi débile. Et puis il a parlé de...punition ? Je frissonne en pensant à ce mot. 

-- Et c'est quoi cette punition ? Demandais-je. >>

-- Un rendez-vous, dit Kakashi. >>

Pardon ? PARDON ?! Moi avoir un rendez-vous avec Kakashi alors que j'ai essayé de le violenter ?! Pincez-moi ?!!!

Mon ventre se mit à gargouiller au moment où j'allais lui répondre. Suite à cela, je me ravise alors de dire quoi que ce soit d'autre, honteuse et rouge. Il ne pouvait pas gargouiller au pire moment celui-là. 

L'argenté se trouvant en face de moi me regardait nonchalamment. A quoi pouvait-il bien penser de la pauvre chose que je suis, kidnappée et saucissonnée depuis un certain temps. Et qui en plus de ça meurt de faim. Je suis prête à parier qu'il se moque de moi intérieurement. Et cela me donne une pointe de frustration. Il se lève et s'approche de moi dangereusement. Il se pencha vers moi. Ses bras m'entourèrent jusqu'au derrière de la chaise. J'entends des bruits de frottements de cordes. Il défait seulement mon saucissonnage. Mais la proximité entre nous était très minime. Ce qui eut le don de me faire encore rougir. Pourquoi je rougis sérieux ? Cet homme te méprise. Mais je ne pouvais pas empêcher le sang d'affluer dans mes joues ou encore d'arrêter les battements de mon cœur. C'était indéniable. J'aime Kakashi et je n'y peux rien. Malgré que cela me frustre encore plus. Je pouvais maintenant sentir son souffle chaud dans mon coup. Tout va bien, il défait seulement les nœuds. Tout va bien. Pourquoi il fait pas le tour ?! J'étais légèrement tendue, car son contact proche me faisait perdre la tête. Je pouvais sentir quelque uns de ses cheveux me frotter le coup. Ce qui me fit légèrement frissonner. Je suis chatouilleuse mais ça gardez-le pour vous. Je sentais maintenant une douce chaleur se répandre en moi. C'est si agréable. Me voila repartie dans des rêveries romantiques. 

Néanmoins, on me tira de mes rêveries pourtant si mignonne. Je sentis la pression au niveau de mes mains s'affaiblir, je pousse un soupir de soulagement. Je commençais à avoir mal au poignets. Je réussis à me défaire les mains, lorsque je les vis, elle était carrément violettes. Et la même pression s'exerçait sur mes chevilles. La personne qui m'avait ligotée n'y était pas allée de main morte. Je me frotte les poignets en espérant amoindrir la douleur. Entre temps, l'argenté s'était éloigné puis éclipsé je ne sais où. Je restais assise sur la chaise en plein milieu du salon comme une conne. 

Au bout de quelques instants, il revint avec une trousse médicale. Kakashi s'approcha de moi et se mit à genoux devant moi pour être à ma hauteur.

-- Tends-moi tes poignets s'il te plait, me demanda celui-ci d'un ton doux mais qui sonnait comme un ordre. >>

J'allais rétorquer que je pouvais le faire moi-même. Mais Kakashi posa son index sur mes lèvres pour me dire de me taire. Ce qui eut son effet car je pus que me taire, perplexe de son geste, me faisant rougir par la même occasion. 

-- Tiens-toi tranquille, dit l'Argenté, penché sur mes poignets à me mettre des pansements. >>

Pendant qu'il s'attelait à la tache, je l'entendis murmurer quelque chose mais je n'avais pas bien entendu. Dé..lé ? C'est le seul mot que j'avais pu "entendre" de ces multiples mots prononcés.  Qu'avait-il bien pu marmonner ? 

Une fois cela finit, mon ventre gargouilla à nouveau J'avais vraiment faim. Cette fois, le jeune homme éclata de rire. 

-- Allez viens, allons manger un bout ! Se moqua-t-il. >>

-- Je t'interdis de te moquer de moi ! Rétorquais-je. >>

-- Ah vraiment ? Fit l'argenté. >>

Il se saisit rapidement de mes deux mains et me plaqua contre le mur. Nos deux visages étaient rapprochés. Son regard nonchalant me scrutait. Je crois que plus rouge que moi tu meurs. Mon cœur bat tellement vite qu'il pourrait sortir de sa cage thoracique. Calme-toi. COMMENT VEUX-TU QUE JE ME CALME COMME CA ?! JE SUIS MARRANTE MOI. Il rapprocha son visage, je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage. Nos deux front étaient bientôt collés. Il ne va quand même pas..m'embrasser ?! Kakashi portait néanmoins son masque. Au dernier moment, celui-ci me lâcha et se rapprocha de la porte d'entrée, me laissant bouche bée. J'ai incroyablement chaud.

-- Dépêche toi ! Me fit remarqué l'argenté, me sortant de mon état de transe. Commençons cette "punition". >>