Pansexuelle.

Partie 38.

Bonjour vous.

Ça fais une éternité...

Je n'ai pas d'excuses particulière juste que je me suis détachée de wattpad.

Je suis entrée depuis un moment dans une bulle.
Une bulle de sécurité.

Un moyen de me "protéger" des souffrances extérieures. La seule activité qui m'en "protège" est le dessin.

Ma chambre est tapissée de dessin de tout les genres.
Nature, nu, manga, animaux, film, esquisse de tatouage, portait d'inconnus, de célébrités, et beaucoup, beaucoup de dessin qualifiés de "sombres".

Ils y a des mutilées, des suicidées, des assassinats, des personnes qui semblent souffrir et autre.

Mon moyen, dans cette bulle d'échapper certaine pensées.

Mon moyen de ne jamais exécuter certains d'entre eux.

J'y ai décidé puisque je sais que des personnes tiennent à moi. Même si au fond j'ai dû mal à les discerner. Au début, quand j'étais encore dans certaines idées noires et une amie aussi, j'ai décidé d'arrêter, pour qu'elle arrête aussi puisque je tenais et tiens toujours à elle plus que tout. Aujourd'hui je sais qu'elle a énormément diminué, même si ce n'est pas un arrêt total, mais je lui fais confiance. Arrêter d'un coup est très difficile.

Je sais de quoi je parle. J'ai arrêté, du jour au lendemain. J'en souffre parfois, assez souvent. Mais je ne peux pas replonger. J'aurais trop à perdre. Trop de personnes à décevoir. Trop comptent sur moi.

Tu connais ce sentiment, tu sais, celui où il te semble de ne pas être maître des événement qui t'arrives, et tu subi la vie. Tu subi, tu ne choisis plus rien, comme si tu te voyais dans une bulle parallèle et incapable de décider ce qui serait bon pour toi.

Tu vois ce sentiment ?

Je l'ai depuis.. Depuis de longues années.

Pendant longtemps j'ai cru choisir ce qui me plaisait mais je ne faisais que suivre les indications de mes parents..

"ceci t'irais mieux" -> ça ne me plaisait pas.

"ce travail donc cette filière t'irais mieux, tu gagneras beaucoup d'argent" -> tout ce que je veux c'est gagner ma vie dans le dessin, la musique et la création. Pas dans l'économie.

"ne dessine pas ces choses immondes" -> ils expriment mes pensées, apprenez à les comprendre...

Et pleins d'autre encore.

Je déteste les jugements.

Seulement, mais parents, principaux "maîtres" de ma vie pensent pouvoir faire de moi leur idéal. Mon cul ouais. Ils ont oubliés que j'ai une conscience. J'ai beau vouloir autre que ce qu'ils disent mais pour la plupart de mes choix je n'ai pas le choix d'aller jusqu'au bout, le lycée par exemple.

Ils tentent aussi d'influencer ma vie amoureuse. Ils ont réussi pendant de longues années mais après la mise à fin d'une relation, ils m'ont fait comprendre cette "supercherie" et je suis bien décidée à leur faire comprendre.

Mais comment ne plus leur obéir sans leur manquer de respect. Ils m'ont apportés un toit, de l'amour, je ne peux pas manquer de respects a ces personnes.

Ils tentent toujours d'influencer l'amour que j'ai pour Lui. Qu'est ce que je l'aime.

Certain dirons que c'est qu'une amourette. Quelle amourette dure presque un an maintenant ? Sans que mes sentiments diminuent, ou changent ? Je ne fais qu'être certaine de vouloir continuer avec lui, mais selon certaines personnes ils n'est pas le bon pour moi, comme quoi il ne m'apporterait que du mauvais. Comme quoi il ne me "vaut" pas. Ils sont personnes pour le savoir.

Je les emmerde.

:)

Personnes ne vas plus jamais décider de mon cœur ni de ma vie.

Je suis amoureuse. Je suis bien dans ses bras. J'ai tout pour être heureuse.

Un copain, des parents toujours mariés, une maison qui leur appartient, des amis, des passions.

Mais malgré ça, je ne sais pas être heureuse.

Je ne sais pas faire autrement que faire semblant de sourire.

Je me sens comme déprimée. Mais j'ai pas le droit. J'ai pas le droit puisque j'ai tout pour être heureuse, je n'ai aucune raison d'être malheureuse.

Pourtant quelque chose semble ne pas tourner rond dans ma tête. Je le sens.

Je souri toute la journée pour cacher des nuits torturées entre insomnies, crises de larmes, d'angoisses, parfois envie de partir.

Mais j'ai pas le droit puisque j'ai la vie "parfaite".

J'ai pas le droit...

Beaucoup me disent bizarre mais je suis seulement différente.

Je veux juste aller mieux. Dans ma tête. Au lieu d'avoir des traces physiques, elles ne sont que psychologiques.

Je suis désolée de ne pas savoir profiter de la vie que j'ai mais je n'y arrive pas.

Keep smile.

Toujours sourire. Même si l'envie n'y est plus. Cacher cette détresse.

Tu sais, ce moment où tu es plongé dans tes pensées, très loin où tu te demande si tu es né à la bonne époque, parfois si j'ai le bon corps. Ce moment où certains souvenirs veulent refaire surface, veulent reprendre le dessus. Et on te demande soudainement si ça va et ta réponse favorite "ah oui ne t'inquiète pas je pensais juste" suivi d'un faux rire.

Mais je ne doit pas, ni replonger, ni souffrir.

Ne me dites pas d'en parler, ça ne changera rien. C'est trop ancré dans mon esprit. Trop profondément.

Au fond je sais que beaucoup compte sur moi mais je suis incapable de les aider, les supporter ou plus encore.

Et ce corps. Beaucoup me disent attirante. Bordel. Je ne les comprends pas. Je suis à la fois maigre et grasse. Tout dépends du regard. Le mien me persuade de devoir maigrir, je me retiens de manger. Je l'avoue. Mais j'ai cette envie de manger toujours plus. Je ne vomi pas. Bien heureusement. J'ai peur d'un jour passer ce cap. De nombreuses fois j'ai failli. Mais non.

J'ai du mal à croire que je suis dans le bon corps. Je me sens comme un intrus dans mon propre corps.

Je me sens différente.

Je suis faible,dans ma tête. Je le sais. J'ai très souvent eu envie de revoir le sang couler, sentir la douleur qui me traverse le bras, et enfin sentir un sentiment qui me fait me sentir normal. La douleur. La peur. Deux sentiments forts mais qui font savoir que nous sommes en vie.

Mais je n'en ai pas le droit.

Aussi pour Lui. Il m'a bien trop apporté pour ça. Je ne suis plus rien sais Lui. Je l'aime. Il m'a fais arrêté beaucoup de choses et c'est pour lui que je n'y retourne pas. Juste Lui. Et tout l'amour que je lui porte.

Je n'ai pas le droit.

J'ai apparemment une vie trop idéale pour me permettre d'être faible, triste, et bien plus.

Tu me demanderas "pourquoi tu ne vois pas un médecin spécialisé, il saura t'aider !"

Mais pour cela il faudra demander à mes parents. Et donc tout leur expliquer.

Et ils me dirons "mais c'est rien ça passera!"

Ça fais trop longtemps pour que ça "passe".

Je suis totalement perdue.

Je ne veux inquiéter personne.

Alors je ferme cette bulle sur mon mantra.

"garde ce sourire et ne pleure qu'une fois seule."

Bonne nuit à vous.