Ce n'est pas spécialement un chapitre comme tout ceux que j'ai fait avant mais j'ai besoin d'écrire ces mots qui depuis quelques temps ne veulent pas s'échapper de mes pensées...
J'avais un rêve... Et pour une fois il était un peu moins sérieux, plus irrationnelle, bien plus drôle que ceux que j'ai depuis longtemps.
J'avais un rêve que j'ai créé pendant 4 ans au collège, mais il n'a pas existé que grâce à moi ! Non... Il a vu le jour grâce à l'imagination, la folie, les rêves, les espoirs, les personnalités, les avenirs et l'amitié de quatres personnes... Nous étions quatres, unies comme jamais on avait pu voir ça avant, quatres amies. Et un jour voilà ce rêve est né.
J'avais un rêve ou quand nous fermions les yeux et on voyaient déjà notre petit appartement, deux chambres avec un grand matelas où des corps féminins se battaient pour la couette. Parfois dans notre imagination une chèvre mangeait nos rideaux ou un canard nageait dans la baignoire, alors immédiatement je refusais considérée comme la maman du groupe, alors la chèvre et le canard disparaissaient de cette endroit. Mais bientôt une autre voulait un chat tout les fois où elle serait célibataire et l'une réclamait des gigantesques posters d'un homme si beau mais que nous trouviez que dans nos chers mangas, un nouveau non de ma part calmait le jeu pourtant je continuais à sourire quand je savais qu'il aura une prochaine fois encore plus loufoques que les dernières.
J'avais un rêve qui nous hantait partout : en rentrant chez nous, en mangeant dans la cantine, en étant allongées sur le béton ou posées les unes sur les autres dans un méli-mélo de jambes et bras, dans les éclats de rires, dans les messages de nuits. Ce souhait s'infiltrait dans la moindre discussion, dans les câlins, les hypothèses sur le lendemain. Nous avions déjà tout prévues, nous savions déjà qui ferrai quoi : l'une les comptes des fins de mois, l'autre l'organisation, la suivante la nourriture et la dernière le ménage. Nous savions déjà que l'on ferrai des nuits films d'horreurs en se goinfrant de popcorn, des menus régimes et parfois bourrés de graisses, des sorties, des motivations de sports, des just dance enflammées qui s'arrêteront que quand les voisins taperont à la porte. Tout était programmée... Ensemble...
J'avais un rêve pas si parfait que ça, où l'on me disait que quand le père Janine dormirait avec moi l'une de mes meilleures amies se mettraient entre nous deux pour pas qu'il est de cochonneries. Un souhait un peu étrange où une demoiselle aux cheveux longs voudrait pincer les fesses d'une grande blonde qui nous appelerai au secours cachée sous une table, tandis que l'otaku lirai des yaois et que j'observerai la scène d'un doux bonheur. Oh oui si vous saviez comme cette idée m'était chaleureuse, emplie de joie et de tendresse.
Être avec mes amies pour la vie. Elles m'avaient bien dit qu'à nos mariages on sortiraient tout les photos et vidéos compromettantes ? C'est bien elles qui m'avaient dis qu'elles me donneraient leurs enfants à garder pour éviter de les égorger avant l'heure ? N'étions nous pas sensé rester unies dans l'adversité comme promis ? Ah... Si seulement j'avais pu toucher du bout des doigts ces moments... Tout ces jours qu'on s'étaient décrit avec tant d'humour, d'enthousiasme, de gaiété... Cette idée qui a fleuri dans nos esprits mais ne deviendra jamais réalité car tout cela est terminé... Ce lien qui nous unissait toutes. Ce lien où je vous voyais comme des sœurs de coeurs, le destin nous a séparés, nos chemins se sont éloignés jusqu'à seulement pouvoir s'entrevoir au bout d'une allée...
J'avais un rêve vous savez ? Ce n'est pas tout ce j'ai écris jusqu'à maintenant ... Non... J'avais un rêve et il était vivant devant moi chaque jours depuis quelques années et j'avais l'espoir qu'il reste intact pour l'éternité... Qu'est ce que c'était ? Et bien ...
Il y avait des moments inoubliables, des rires à s'en tuer les abdos, de la tendresse aussi belle que toutes les richesses du monde, des promesses éternelles, des appels interminables, des messages jusqu'à tard, des sacrifices jamais regrettés, des heures assis sur le trottoir ou à faire du volley, des engueulades vite finies, des films qu'on commentaient sans cesse, des danses bizarres, des délires inexplicables, des sorties plus que magiques, des secrets chuchotés sous les draps, des câlins qui savaient calmer les coeurs, tellement d'histoires, de souvenirs, de photos, de vidéos, de journées à vous décrire et vous racontez ... Tellement de choses qui sont finies maintenant... J'avais un rêve... Il me paraissait si réel, si beau ... Je pensais qu'il n'y aurai jamais de fin, j'y croyais tellement ...
J'avais un rêve il se nommait : Océane, Océane et Romane. Vous étiez mes rêves mes belles, vous étiez mes souhaits les plus chers. Et vous les serez à jamais.
