Partie 2

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Des voix lointaine me réveille, je lève mon regard vers le ciel, l'aurore, j'ai dormit trop longtemps. Je range mes armes à ma ma ceinture et je m'imprègne d'ordures d'une poubelle non loin de ma position pour cacher mon odeur et me fond dans le paysage.


Voix 1 : (ton lasse) T'es sûr d'avoir senti une odeur d'humain ici... ? Ça ressemble à une ancienne déchetterie et ça put.

Voix 2 : (pousse un soupir) Oui, j'en suis sûr.


Ils sont juste à côté de moi armés d'un M16 chacun. C'est un calibre de 5mm environ, une fois chargé, il doit peser un peu plus de 3kg, la capacité du chargeur, je dirais, 30 cartouches pour une cadence de tir entre 700 et 950 coups par minute. Contre mes deux Beretta de calibre 9mm et 15 cartouches dans chacun, je ne ferais pas le poids contre eux. J'ai appris tout sur les armes grâce à un livre que j'ai trouvé dans l'une des maisons que j'ai fouillée.


Voix 3 : (essoufflé) Les gars..., qu'est-ce que vous faîtes ? On va partir sans vous si vous vous maniez pas.


Je ne l'avais pas vu lui, il sort d'où comme ça ? En plus, il m'a fait peur ce con. Les trois hommes armés partent et je relâche la tension peu à peu. Je soupire doucement et sort des ordures.


Inconnu : (ton ironique) Pas mal pour une débutante.


Je sursaute et lève la tête vers un mur où il ne restait que la moitié de celui-ci. Au sommet, il y avait un homme plutôt musclé en tenue militaire. Les cheveux brun en bataille, il doit avoir la quarantaine et son regard marron braquait sur moi, il me regarde de haut et j'aime pas ça. En plus, avec le soleil, ça m'éblouit, je met mon bras pour cacher mes yeux de la luminosité.


Zoé : Descend un peu de ton perchoir.

Inconnu : (ironique) Pourquoi je ferais ça ?

Zoé : (amusée) Si je suis une débutante, tu n'as rien à craindre de moi.


Je l'entends rire et il saute de là où il est pour atterrir à quelques pas de moi. Je peux apercevoir une sale cicatrice sur sa joue gauche, je croise mes bras sur ma poitrine.


Zoé : Un militaire ou tu as piqué cette tenue à quelqu'un ?

Inconnu : (petit sourire en coin) J'étais un militaire mais j'ai fui pour protéger ma famille.

Zoé : Qu'est ce que tu me veux ?

Inconnu : Tu faisais partie de ce groupe qui c'est fait prendre ?

Zoé : Ouais et alors ?

Inconnu : (hausse les épaules) Pour rien, je posais juste la question. Une dizaine de personnes, ma famille et moi ont n'a trouvés refuge ici. Comme tu peux le voir, c'est un très bon endroit pour ce cacher.

Zoé : (désinvolte) Certes.

Inconnu : Si tu veux, tu peux nous rejoindre.

Zoé : (indifférente) Désoler mais je ne donne pas ma confiance à des inconnus et toi, t'as pas une tête à faire confiance au premier venu, alors pourquoi tu m'invite dans ton groupe ?

Inconnu : (sourit) J'aime bien ton caractère. Je décèle en toi des compétences qui pourront aider tout simplement.

Zoé : (étonnée) Par compétence, tu parles des quelles ?

Inconnu : Combat, arme à feu, couteau et tu as l'aire d'apprendre vite. Je peux t'entraîner si tu veux.

Zoé : (songeuse) Et tu veux quoi en retour, je suppose que ce n'est pas gratuit.

Inconnu : (sourit) En effet, en retour, je veux que tu m'aides à trouver des vivres pour le groupe.


C'est un marché équitable, il m'héberge, il m'entraîne et je l'aide à trouver de quoi les nourrir.


Zoé : Ok, ça marche.


Il me sourit et m'incite à le suivre. Je marche à côté de lui mais le garde à l'œil.


Inconnu : (sourit) Je m'appelle Brad Kill et toi ?

Zoé : Zoé.

Brad : Pas très bavarde... Tu tenais à quelqu'un dans ce groupe ?

Zoé : Seulement ma grande sœur et je ferais tout pour la faire sortir de là.

Brad : (aire détaché) Oublie, tu rentres, tu ne ressortiras pas.

Zoé : (énervée) Tu me propose quoi alors ?

Brad : Reste tranquille un temps.

Zoé : (fulmine) Mais ça va pas dans ta tête ! Si elle passe leur fichu test, elle a de grande risque de finir comme ces autres femmes qui porte la descendance de ces chiens en elles. Je ne veux pas ça pour ma sœur !

Brad : (exaspéré) Tu ne me laisse pas le choix alors.


Il sort son arme et abat la crosse sur l'arrière de mon crâne. Je me sens tomber lourdement au sol et c'est le trou noir.

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