- Chapitre 7 -

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PDV Elaheh  

Toujours dans la même position depuis un bon bout de temps, je me rappelle avoir entendu d'autres voix tout à l'heure.

Je défais difficilement mon regard de la personne en face de moi et analyse mon environnement, je remarque alors une petite dizaine de personnes dans la pièce qui me fixent toutes.

Mais où est-ce que je suis et qui sont ces personnes ?  Vont-elles elles aussi me faire du mal ? 

Non s'il vous plaît je ne veux pas que ça recommence ! 

Je commence à gigoter pour pouvoir me débarrasser de sa main toujours présente sur ma joue. Mes larmes coulent d'elles même et je commence à avoir du mal à respirer. Je me recule violemment et me replie sur moi-même, toujours sur le lit blanc. Je suis contre la tête de lit et me balance d'avant en arrière pour essayer de me calmer et surtout pour m'éloigner le plus possible de ces inconnus.

Un grognement résonne dans la pièce et je sens deux bras chauds et forts m'entourer. J'étais prête à me débattre pour pouvoir ensuite m'enfuir et éviter tout contact mais une fois calée dans ses bras je me sens étrangement apaisée... enfin je crois car c'est la première fois que je ressens ça. Je redeviens calme après un petit moment et remarque alors la position dans laquelle je suis !

Je rougis immédiatement, je n'ai jamais été aussi proche de quelqu'un, cela me trouble, je suis assise en travers sur ses genoux la tête dans son cou, tandis que lui a un bras dans mon dos et l'autre sur mes cuisses pour me maintenir contre son torse.

Étrangement je n'ai pas peur de lui contrairement aux autres qui me terrorisent, mon instinct me dit de se fier à lui, que je peux lui faire confiance, que je suis maintenant en sécurité près de lui. J'ai l'impression que c'est devenu vital d'être à ses côtés.

En faisant cette constatation je ressers mes mains sur sa chemise et lui raffermit sa prise sur moi.

Malheureusement, on se fait déranger par mon estomac qui gronde, ce qui ne m'étonnes pas car je n'ai pas mangé depuis pas mal de temps déjà ! Je commence alors à descendre de ses genoux pour pouvoir aller manger quelque chose mais je grimace en sentant mes membres me lancer comme si j'avais des courbatures dans tout le corps. Avec toute cette agitation j'en avais oublié la douleur !

Ne bouge pas, tu vas te faire mal, tu es encore faible ! m'ordonne t-il avec de la tendresse dans la voix. Je vais t'emmener manger mais avant il faut que tu te changes.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai toujours porté cette tenue et elle est très confortable, même si elle commence à être déchirée et un peu petite... Je lui lance alors un regard d'incompréhension.

Elle découvre trop ton corps et en plus tu vas avoir froid comme ça ! Dit-il possessivement. Je reviens, reste ici. Annonce t-il en me déposant sur le lit délicatement.

Il quitte la pièce et je me retrouve seule, car les autres ont dû partir avant. Face à face avec un mur blanc à l'exception près d'un miroir qui se situe au centre. Ma curiosité est piquée à vif et je décide de me lever, difficilement, et de me planter devant le miroir. Ce que je vois me choque ! J'ai tellement changé ! Mes cheveux sont tellement long maintenant et mon visage est devenu plus allongé et plus fin aussi ...

 Ce que je vois me choque ! J'ai tellement changé ! Mes cheveux sont tellement long maintenant et mon visage est devenu plus allongé et plus fin aussi

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C'est à ce moment là que l'homme de tout à l'heure ouvre la porte en amenant des vêtements dans sa main, il me les tend et me dit de les enfilés. Je les prends et enlève ma robe mais il se retourne brusquement en se cachant les yeux.

Mais qu'est-ce que tu fais, ne te déshabille pas comme ça devant moi ! crie t-il d'un coup ce qui me fait sursauter.

Pourquoi me dit-il ça ? Je ne comprends pas en quoi c'est dérangeant ! Et en plus c'est lui qui m'a dit de me changer, il faut savoir ce qu'il veut ! Je finis donc de me changer, je suis maintenant habillée d'un leggings noir et d'une chemise qui est beaucoup trop grande pour moi et qui porte son odeur. Mais je n'arrive pas à fermer les boutons du coup je tiens la chemise fermée et lui tapote l'épaule pour qu'il se retourne.

Après avoir compris la situation, il m'aide gêné mais en même temps content. Une fois terminé, il sourit satisfait et me contemple de haut en bas.

Maintenant tu es à moi ! Surtout n'enlève pas cette chemise d'accord ?

Je hoche la tête pour lui signifier que j'ai compris ce qu'il m'a dit même si je ne comprends pas pourquoi il me dit ça. Il se rapproche de moi et se baisse jusqu'à ce que ses lèvres se déposent sur mon front. Il me prends la main et m'entraîne en dehors de la chambre, cependant je ne dois pas marcher assez vite à son goût alors il me prend dans ses bras. je m'agrippe à lui pour ne pas tomber et me retrouve en position koala dans ces bras. Je respire son odeur pour me calmer un peu... Je ne suis pas habituée à autant de contact d'un coup et ça me stresse.

Il traverse un long couloir et descend des escaliers jusqu'à arriver dans une pièce où une odeur divine flotte dans l'air. Mon estomac refait des siennes à ce moment là. Il me pose parterre et je lève la tête pour apercevoir une table remplie de nourriture. Je n'en ai jamais vu autant et je me lèche les lèvres en pensant à ce que je vais manger. Cependant mon envie disparaît quand je remarque que nous ne sommes pas seul. Je me cache alors derrière mon homme pour me protéger des personnes qui étaient dans la chambre quelques minutes auparavant.

Hey, mon chat ne t'inquiète, tu n'as pas à avoir peur d'eux, ils sont très gentils, je te le promet. Dit-il en se retournant vers moi pour me rassurer. En plus je reste avec toi.

Il me tire donc jusqu'à la table et m'assoie sur ses genoux... encore ! Il prend un truc sur la table et me tend un truc qui ressemble à du pain. Je croque dedans mais ça n'a rien à voir avec du pain, non c'est un aliment feuilleté avec un goût de beurre. Je ne sais pas ce que c'est mais c'est délicieux, tellement bon que j'en gémis de plaisir...

Évite de faire ce genre de bruit chaton, surtout en public ! Dit-il avec un sourire narquois au bord des lèvres alors que tout le monde rigole alors que je ne comprends toujours rien !

Je termine de manger lentement ce qu'il a appelé un croissant car je ne sais pas dans combien de temps j'aurai à nouveau le droit de me nourrir...



Luna ElahehOù les histoires vivent. Découvrez maintenant