À cette femme qui m'a épaulé. À cet être remplit d'amour. À cette victime que j'ai fais souffrir.
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Lila, une jeune femme que j'ai rencontré quelque temps après. Cette belle brune aux cheveux longs et légèrement bouclés. Au visage angélique et aux yeux gris à en donner des frissons.
Petite de taille et timide d'apparence, n'importe qui aurait eu l'envie de la prendre dans ses bras et de la câliner.Je pourrais passer des heures à vous parler d'elle, mais pas de l'amour que je lui porte. Je l'aime, mais pas assez.
En revanche, parler de ses qualités n'a pas de limite. Elle a était généreuse et bienveillante. Adorable et surtout amoureuse, elle a su m'épauler et me soutenir malgré mes faiblesses.
Après la tragédie qui m'est arrivé, je n'ai pas su comment gérer la situation. C'est à ce moment là que Lila a refait surface dans ma vie pour la énième fois. Mon ange gardien depuis toujours, cette femme n'a jamais cessée de m'aimer pendant que je jouais à l'aveugle.
J'ai finis par accepter son aide, mais surtout, je l'ai épousée. Seulement pour la remercier, pour faire d'elle la femme la plus heureuse, et après tout, elle était sûrement la femme idéale qu'il me fallait depuis le début.
Je parle d'elle au présent, je parle d'elle comme si je pouvais lire à travers ses yeux, comme si son coeur me parlait. Mais je me trompe sûrement, et c'est une certitude.
Je la vois pleurer lorsque je lui fais du mal. Je la vois être mal à l'aise lorsque j'ai des hallucinations. Cette femme est malheureuse, je le sens.
— Je voulais faire de toi ma femme Ziya ... Comment tu as pu m'humilier ? Dit-il en essuyant ses larmes et en se laissant tomber sur le canapé
— Tu sais Ziya ? Je veux que tu me répondes sincèrement. Aujourd'hui et pas un autre jour. Dit-il en pointant son doigt. Je veux que tu me dises que tu ne m'a jamais aimé ! Finit-il en jetant son verre qui se brise.
— Zulfaqar ! Qu'est-ce qui t'arrives ? Réplique Lila l'air inquiète
— Elle ne veux pas m'expliquer. Cette diablesse ne veux pas me faire comprendre son geste. J'aurais préféré me prendre une balle en plein cœur plutôt que de vivre ce moment et en arriver là. Tu le sais ça Lila hein ? Dit-il en se laissant tomber par terre et en ramenant son genou vers sa tête pour s'appuyer dessus.
— Je... N'y pense pas Zul' ! Calme toi mon chéri, je suis là d'accord ? Lui dit-elle en essuyant ses larmes et en le réconfortant.
Un ange tombé du ciel. Voilà à quoi j'identifie Lila. La perle du coquillage ou bien le soleil qui illumine mes journées. En revanche, je suis Sa Lune, à travers mon être, je lui fais constamment de l'ombre dans sons quotidien et pauvre d'elle, elle est toujours présente. Elle ne cesse de me le répéter qu'elle est comblée à mes côtés.
— Tout ce qui arrive n'est en aucun cas ta faute. Elle ne te mérite pas et tu vaux bien plus qu'elle.
— J'ai toujours eu ce manque de confiance en moi Lila...
— Chut... Arrête d'en parler Zulfaqar... Dit-elle en se retenant de pleurer.
— Et pour la première fois de ma vie, j'ai connu ce sentiment d'infériorité. Sûrement parce que je le suis Lila, faible et bon à rien.
— Arrête de te torturer je t'en supplie...
— Et pourtant, je l'aime toujours. Finit-il par déclarer à son épouse meurtrie par ces paroles.
Trois mots ont suffit à briser son cœur, trois mots qui sont sortit de ma propre bouche, trois mots qui m'ont donné l'envie de pleurer.
Je la vois me sourire, mais à travers son regard, se cache une grande tristesse. Personne ne peut vivre auprès d'un homme comme moi. Un malade.
Mes propos dépassent mes pensées, mais reflètent toujours mon désespoir, donc m'excuser ne sert à rien lorsque je dis la vérité.Et puis, parfois ça peut aller loin, très loin. Et je ne suis jamais conscient.
Comment pouvoir garder auprès de soit une femme aussi fabuleuse qu'elle mais aussi forte et courageuse. Une mère aussi incroyable et déterminée, une étoile sur Terre.
Père de deux enfants. Leyan et Louêy, j'ai été le plus heureux du monde ces jours-là. Mes enfants ont comblé ce vide, ont apporté de la joie au sein de notre couple, un peu de bonheur tout simplement.
Sauf que mon présent m'a rattrapé plus vite que je ne le pensais.J'ai su que mon épouse me trompait. Je suis déçu mais surpris également, ce bout de femme est devenu l'ange des ténèbres à mes yeux, et toute la considération que je lui portais, s'est envolée en un claquement de doigt.
— Tu dégages de chez moi ! Lui dit-il, l'air désespéré.
— Co...comment ? Mais qu'ai-je fais Zulfaqar ?! S'écria-t-elle en larmoyant.
— Tu m'a trompé! Et n'essayes pas de trouver des excuses.
— Je..Mais...Non je n'oserai jamais Zulfaqar ! Tu le sais plus que moi que tu es le seul à mes yeux, je suis la seule qui est restée à tes côtés. Tu... Dit-elle en essayant de le convaincre, le regard rempli de détresse.
— Quoi ? Tu insinues que je suis fou ?
— Non tu n'es pas fou mon chéri, tu...es...malade. C'est tout...et tu n'a aucune preuve n'est-ce pas ? Tu as dû t'imaginer tout cela chéri... Déclara t-elle avant de s'effondrer par terre.
— Je te répudie. Finit-il par lâcher sans lui jeter un seul regard.
Trois mots ont finit par sortir de ma bouche, trois mots que mon cerveau m’obligeais à prononcer, trois mots qui m'ont fait perdre ma femme.
Mon subconscient me criait de la récupérer, me poussait à croire qu'elle n'était pas capable de commettre cet acte humiliant, mais ma conscience me persuadé d'y croire. Je n'ai pas tort, je le sais. Elles m'ont toutes les deux trahi.
— Je ne vais ni t'insulter, ni me justifier, dit-elle en essuyant ses larmes avant de reprendre, mais sache que j'ai toujours fais mon devoir avec toi, je t'ai aimé sincèrement et ce malgré ta maladie. Ma mère me l'avait dit que je ne pourrais vivre avec un homme comme toi, que je souffrirai énormément, mais l'amour m'a aveuglé et au contraire j'ai voulu t'aider. Aujourd'hui tu a fait cette erreur, inconsciemment car je sais que ce n'est pas de ta faute Zulfaqar. Sache que je n'ai aucune rancune envers toi, que je n'oublierai jamais ces années passées à tes côtés et que je continuerai à veiller sur toi de loin. Je prend les enfants avec moi, tu te doutes que je ne peux pas les laisser vivre avec toi dit-elle tristement, tu pourras après tout venir les voir quand tu le voudra. Au revoir mon cher Zulfaqar et arrête de penser à cette femme qui te détruit petit à petit, j'espère que tu tournera enfin la page et que tu aimeras une femme sincèrement comme tu n'as pas su le faire avec moi... Bon courage. Finit-elle avant de s'en aller.
Un monologue poignant. Une femme perdue. Un homme divorcé. Un père en détresse.
Me voilà désemparé.
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MUNAFASIM
Short Story« La faiblesse de l'homme est la femme. » Et si cette faiblesse se transformait en maladie, Devient l'auteur d'une forte dépression, L'origine d'un futur désastreux, Et tout simplement, le malheur qui habitera notre jeûne homme. Zulfaqar. Écrit...