Si la dépression peut apprendre une seule chose à ses victimes, c'est que le sourire est une arme. Un flingue braqué sur la tempe pour nous rappeler continuellement qu'elle existe, qu'elle est là quelque part à nous surveiller. Je n'ai pourtant jamais eu besoin de me forcer à sourire mais, j'ai toujours eu ce sourire légèrement malsain figé sous mon regard provocateur, ce regard qui met mal à l'aise les passants.
Le sourire est une arme qui permet aux autres de se rassurer, un leurre qui amène les autres à s'approcher. Les hameçons plantés dans les mandibules, le rictus comme appât, peut importe la distance de la cible, le sourire fait mouche.
N'avez vous jamais songé à vous demander pourquoi l'endroit où vous vous sentez le mieux chez vous, dans ce lieu qui vous semble le plus paisible, vous souriez assez rarement. Tout simplement car il vous est inutile de sourire dans ces moments là. Ces sourires, vous les gardez pour ces fêtes ennuyeuses, ces conversations interminables, ces repas de famille dont vous vous serez bien passer. Vous ne souriez jamais pour vous même, seulement pour les autres.Alors, pourquoi je souris quand je suis à l'extérieur alors que je sais pertinemment que c'est inutile. Est ce juste du sadisme dissimilé ou peut être un moyen de prévenir les autres de ne pas approcher?! Car oui, le sourire est une arme, mais la mienne est bien plus cruelle...
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4 murs blancs
RandomBienvenue dans mon passé, lisez mon présent car il n'y aura peut être pas de futur...