jules,
j'nous revois à la fête de la saint jean au village l'été dernier, sur la place en haut du cours, pile poil devant le feu qui se consume presque aussi vite que ta cigarette, entrain de nous bourrer la gueule à coup de mort subite et d'autres bières beaucoup plus dégueulasses. et toi qui rigole trop fort et moi qui court trop vite, et nos corps qui se mélangent et la vie qui s'effrite, et nos lèvres qui se joignent et le temps qui s'étire comme nos sourires.
et puis tes doigts, et puis ta peau, et puis tes cheveux, et puis tes jambes, et puis ton dos,
partout sur moi, sur toi, sur le sol.