Chapitre 2

32 1 2
                                    

" Jonathan !"  M'exclamais-je

Jonathan gémit, les yeux fermés il tenait son t-shirt au niveau du ventre, sa main était remplit de sang, ses mèches brunes lui collait au front.

Je ne savais pas ce qu'il fallait faire, Jonathan continuait à gémir de douleur et n'allait pas tarder à s'évanouir au vue de sa pâleur.

Des corps longaient le sol, des flaques de sang les peignaient . Et je pouvais voir quelques personnes gigotaient de douleur.

Soudain, j'entendis une  série d'explosion qui fit trembler le sol, des cris venant de l'étage se firent entendre suivit de coup de feu.

Des raclement de chaises et des renversement de table, puis des pas distingué m'a fait comprendre, que le premier étage venait d'être pris d'assaut.

La peur au ventre, je réfléchis à un moyen de soigner Jonathan, et vite.

J'enlevais mon pull pour retirer ma chemise blanche. Mes mains ne cessaient de trembler et j'essayais de paraître fort face à tous ce désastre. Des larmes commençais à s'échapper de mes yeux, mes sanglots résonnaient dans la salle.

Je me dépêchais d'attacher le tissu autour de son ventre tout en sachant qu'il n'allait pas guérir avec ça.

Des voix me parvinrent depuis le hall, je me tendis, je savais que ce n'était sûrement les terroristes, sinon personne ne prendrait la peine de faire autant de bruit.

Leur déplacement me permirent de comprendre qu'ils s'avançaient vers le réfectoire. Le stress me gagnant, je regardais tout autour de moi pour trouver une cachette.

Seul les placards sous les comptoirs semblaient être la seule possibilité de passer inaperçu.

" J-je suis désolé Jonathan, mais il va falloir que tu supportes un peu" chuchotais-je.

Je le pris sous les bras, et le tira puisant dans les seuls forces que j'avais, je devais faire vite, ils arrivaient.

Arrivant derrière les comptoirs, j'ouvris 2 placard, des pots de mayonnaise et d'autres bric à brac était placé, on avait suffisamment de place.

Mes jambes tremblèrent, je pris Jonathan et le plaça comme je peux dans le placard.

Tandis que j'entrais à l'intérieur, quelqu'un parla.

" On doit les chercher " prononça un personne, je me figeais.

Mon cœur battait à cent à l'heure, je sentais ma tension tapait contre mes tympans. Mes bras tremblèrent, une boule au ventre alourdissait mon corps.

Il fallait que je rentre dedans !

" Coucou les amis ! Êtes-vous là ?" Blagua un autre.

Je me faufilais à l'intérieur, mes genoux était posé de part et d'autre dans le placard à l'étroit, mon dos cognait contre le mur, je sentais mon crâne saignant pulser.

Il ne fallait pas que je touche Jonathan, de un : il allait encore plus se blesser qu'il ne l'ai déjà. De deux: si je le touche sans son accord il va pas le supporter et se mettra à crier.

" Oh ! Encore un mort ! C'est bizarre dis donc, on dirait qu'on va pas pouvoir s'amusait ici !" S'égosilla le 2 ème d'une voix chantante, je les entendais retourner les cadavres et les jetais.

" Il faut qu'on se dépêche, c'est bientôt l'heure, Pisces... " Annonça le premier, sa voix était traînante, mais il y avait une sorte de satisfaction qui me donnait des frissons au pourquoi.

" Tiens, tiens... Mais qui voilà ? Un chiot perdu... " Ricana le 2 ème, un gémissement se fit entendre, mes tremblement s'intensifièrent, mes mains moites se serrèrent.

" Ne t'inquiètes pas, je vais te ramener à la maison !" Dit le 2 ème, et sans que je ne m'y attende, un coup de feu est parti.

Les yeux écarquillé, des larmes tombèrent sur le t-shirt de Jonathan, je n'arrivais pas à entendre se qui se passait autour de moi. J'avais peur.

Jonathan remua, de son coude, il déplaça les pots qui se trouvaient sous son dos, et il tapa sa tête contre le bois  .

Les lèvres entre-ouvertes, je me disais que c'était pas possible.

" Tu as entendu ?" Dit le premier.

" Ouais, j'ai entendu " murmura le 2 ème, il coura vers le comptoir.

J'entendis ses pas s'approcher de notre cachette.

" Je t'ai -" Je fermais les yeux, mes mèches tombaient devant mon visage.

"Trouvé !" Cria-t-il, il ouvrit la porte, une lumière filtré à travers l'une des embasadure.

Un sanglot se fit entendre en face de lui. Harry eu le souffle coupé.

" Tu pensais pouvoir t'échapper ? Viens par là " chantona-il, sa voix était malsaine.

Une femme s'était cacher dans le placard en face, et elle a été trouver à notre place. L'agresseur était à côté de lui, il sentit son pantalon mouillé, des larmes coulé le long de son cou.

" Vient par là, tous va bien se passer" dit-il sarcastiquement.

" Non... Mon Dieu non... Je vous en prie!" Sanglota-t-elle. J'avais de la peine pour, et une pointe de culpabilité.

Il l'a tira, et je l'entendit lui frapper la tête, son corps tomba. Je coupa ma respiration, et essaya de me tenir de façon à ce que je ne touche en aucun cas Jonathan.

" Aller, viens on va voir notre Lion préfèré et lui dire qu'on a terminé" dit-il.

J'aperçus qu'ils s'étaient éloigné, j'attendis encore un peu, il n'y avait plus que le silence, lâchant enfin un soupir, je déplaça ma jambe engourdi.

Sans faire exprès, je toucha la blessure de Jonathan, il ouvrit les yeux brusquement et siffla doucement.

" Désolé !" Chuchotais-je, la mine inquiète, son teint était cireux, je savais que c'était mauvais.

Il fallait que je trouve de quoi le soignait.

Tandis que j'ouvrais la porte, je posais un pied, puis le deuxième, et sortit mon corps.

Quel erreur.

En levant la tête, je les vis, m'attendre assis sur le comptoir. Ils m'avaient tendus un piège pourtant si enfantin, et je suis tombé dedans comme un con.

" Salut ! Tu comptais pouvoir nous échapper ?" Dit-il avec ironie.

Je restais bouche bée face à lui, il s'était approché de mon visage, ses yeux bleus avaient une lueur indescriptible, ses cheveux bruns courts plaqué sur la tête lui donnaient un air enfantin qui le rendait encore plus effrayant.

J'eus peur, très peur, des larmes commencèrent à se former, des sons inaudibles sortaient de mes lèvres sans que je ne l'es entende.

" Ferme-là ! " Cria-t-il, son visage déformé donnait une impression d'horreur, je me tus d'un coup.

Quelqu'un m'attrappa par derrière, je me laisser faire en ne sachant quoi faire.

" Il y a un deuxième" dit le second. Je me tendis, non, pas Jonathan.

Je me débatis, je lui donnais des coups. Pas Jonathan, pas lui.

Une chaleur s'étendit sur mon bras, un liquide chaud coula, l'odeur de poudre me parvenait.

La sensation chaude se transforma en douleur atroce, je criais de toute mes forces, souhaitant l'arrêter.

On me tira par les cheveux, du coin de l'œil je vis Jonathan se faire entraîné.
On traversa les couloirs pour arriver dans le hall.

" Pourquoi il n'arrête pas de gueuler le gamin ?!" Demanda une voix

" Lui ais tiré dessus" répond un autre

" Qu'il l'a ferme !" On me donna un coup, je fermais la bouche, je ne sentais plus mon bras.

Je voulais m'échapper de ce monde violence, j'avais peur, oh papa, maman, au secours, mes larmes coulaient à flot.

Qu'on vienne nous sauver !






RegretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant