Chapitre 3

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On étaient tous assis face au mur, les mains sur la tête. Les pas de nos bourreau résonnaient dans la salle, les battements de mon cœur augmenter lorsqu'ils arrivaient derrière moi.

Je ne sais combien de temps on est tous rester ici, la douleur de la balle de mon bras me tirait des grimaces et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai failli m'évanouir.

Jonathan se posait contre le mur, ils l'avaient en quelques sorte soigner, je ne savais pas ce qu'ils allaient faire.

"Regarde, c'est lui" dit celui qui chantonner.

" C'est une fille ! " Dit une voix... Envoûtante.

" Non, non, c'est un mec, tu l'entendra parler" ricana-t-il.

" Mm" répondit-elle avec désinvolte.

Soudain, à notre étonnement, l'un des otages se mit à courir vers la porte de sortie derrière moi. Je le regardais courir, espérant qu'il y arrive, une lueur d'espoir grandit en moi.
Il allait atteindre la poignée quand des balles le traversèrent.

Plusieurs personnes pleurèrent. Ma déception était si grande. Ce n'est pas comme si il avait pu réussir, il aurait fallu un miracle pour.

" Bon eh bien.... Les gars retournez-vous !" Dit l'un d'eux d'une voix bourru.

Je ne bougeais pas de place, ce n'est que lorsqu'un objet tranchant atterrit dans le mur que je compris que c'était à nous qu'il adressait la parole.

Je fis glisser mes jambes, et tourna en tremblotant. Les autres suivirent le mouvement.

Ne les regardant dans les yeux, je les entendit ricaner. Je ne pouvais pas comprendre ce qu'il y avait de drôle. J'en avais marre, j'avais si mal au genoux.

" Regardez ! " Tonna-t-il

Je levais ma tête, et croisa le regard de celui-ci. C'était la personne qui m'avait traîné ici. Un sentiment de crainte et autre chose d'indescriptible me traversa. Ses yeux bleus firent ressortir sa peau mate, mais ce n'est pas ça qui m'impressionna. Sa carrure imposante... et son regard... Tout en lui était dominance. Il serait un vrai " mâle " comme le dirait certaine fille.

" Voici notre chevalier ! Le héros... Pouvoir penser sortir sans qu'on ne fasse quelque chose est vraiment stupide de ta part. " Murmura-t-il
La victime était à terre, les balles ont touché sont dos, il était couvert de sang. Le voir ainsi me dégoutais,.

" Tu sais j'adore les films, mais... Il y a des choses que je trouve incohérent et totalement con. Je te donne un exemple, il y a dans un châlet, des jeunes passant une merveilleuse soirée, quand tout à coup, un tueur en série débarque. À ce moment là, il y a les personnages qu'on connait tous, la bimbo, le connard, l'intello..." Énonçait-t-il, il s'agenouilla face à l'homme.

" Mais il y en a un que je déteste par dessus tout, le sauveur, celui qui va tout faire pour sortir ses camarades du pétrin et qui va affronter le méchant, et qui... Va surtout entraîner les autres vers la fin." Continua-t-il, il caressa la joue de sa main d'un air... Tendre.

" J'ai toujours voulu le massacrer, le tuer ! Et maintenant... Je vais pouvoir réaliser ce rêve !" Cria-t-il, il empoigna les cheveux de l'homme et le cogna plusieurs fois contre le sol.

Il sortit un couteau de sa poche, et le planta dans la chair.

" Oh mon Dieu !" Entendais-je

Des pleurs remplirent la salle, je restais choqué face à ce qui venait de se passer.

Ce fut en quelque sorte, la goutte en trop qui à déborder du vase. Mon corps eu des soubresauts, je cachais mon visage dans mes mains et et commençais à chialer ma race.

Aussitôt, les vitres éclata , des policiers et gendarmes entrèrent tous armé.

" Levez les mains en l'air ! " Entendis-je.

Des coups de feu remplirent la salle, chacun essayant d'en ressortir vainqueur, malheureusement, nos sauveurs ne savaient pas qui ils étaient, qu'ils n'étaient pas que de simples terroristes, que leur année d'étude n'avaient servi à rien, c'était des malades mentaux qui se tenait devant eux.

Des cris montèrent dans la salle, des policiers se sont fait toucher, une otage a été pris comme bouclier.

Les tueurs ne firent pas attention à viser.

Et finalement, les renforts sont venus, les psychopathes reculèrent jusqu'à atteindre la porte à côté de moi.

Puis un homme dans la foule d'agents se fraya un chemin.

Il tira sur l'un des tueurs, et des otages  se réjouissaient, il y avait de l'espoir.

Malheureusement, tout était le contraire pour moi, car ça n'a fait que m'amener en enfer.

Un des terroristes me tira et me plaça contre son torse.

" Tirez et je le tue " cria l'homme au visage enfantin.

Je tenais à peine sur mes genoux, son bras me maintenait la gorge vers le haut m'empêchant de respirer, et surtout le pistolet poser contre ma tempe.

Les sueurs froides glissèrent sur ma peau.  Les agents en face de moi s'arrêtèrent, l'homme me fixa.

Le malfaiteur recula, et il m'entraîna avec lui à l'extérieur.

" Bouge !" Ordonna -t-il

Je tentais de reprendre mon équilibre en vain. Je me laissais emporter par lui.

On était sur le parking et on se dirigé vers une voiture. L'un d'eux ouvra une portière et m'engouffra à l'intérieur.


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