Partie 2

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Ophélie : J'ai perdue mes gants.

Archibald : Et moi, avec vous, j'ai perdue la tête.

Renard : Ils sont avec moi Mademoiselle.

Ophélie : Merci beaucoup. J'ai du les oublier.

Archibald : Qui est donc votre charmant ami fiancée de Thorn ?

Renard : Je travaille pour vous monsieur.

Archibald : Oh ! Vous êtes un petit nouveau. Votre tête ne me dit rien !

Renard : Depuis quinze ans.

Archibald : Ah.

Ophélie : Comme vous dites.

Thorn : La mémoire ce n'est pas votre fort Ambassadeur.

Ophélie : J'y vais. Merci Renard.

Bérénilde : Vous perdez vos gants, Thorn vous perd. Quel futur famille. Vos enfants seront des têtes en l'air.

Ophélie : Nos... Enfants ?

Thorn : Occupez vous du vôtre ma tante. Nous verrons pour la suite.

Bérénilde : Il faudra oui.

Ophélie : Cette conversation est très gênante vous savez.

Thorn : Je ne vous le fait pas dire...

Roseline : Vous êtes bien trop jeune pour penser à cela !

Renard : Vous voulez que je me retire ? Je ne vous cache pas que pour moi aussi, ça commence à devenir gênant.

Archibald : Oui

Ophélie : Non !

Thorn : Aucune importance, vous n'avez aucune incidence sur la conversation.

Renard : Bon, si j'oublie que je ne suis qu'un pauvre domestique, n'hésitez pas à me le rappeler surtout.

Thorn : C'est factuellement le cas.

Archibald : Et sensiblement le cas. À en croire l'odeur ! Et pourtant j'en sens de plus exotique...

Roseline : Sans vouloir lui donner raison, vous êtes un domestique non ?

Bérénilde : Le petit peuple.

Ophélie : Et pourtant. C'est le seul d'entre vous avec lequel j'aime passer du temps.

Renard : Venez miss. On les laisse.

Bérénilde : Ça ne va pas être triste, ce mariage...

Thorn : Si elle survit jusque là.

Archibald : Bah. Au pire. Je ferais une très bonne fiancée, cher intendant.

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