Partie 6

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-Non Pascal, pas elle.

Elle n’avait pas honte, elle ne semblait même pas être dérangée par ma présence. Pascal a sauté du lit pour me retrouver sol.

-Mon amour je vais tout t’expliquer, écoutes moi s’il te plait.

Je me sentais très faible, je n’avais plus de force, j’avais l’impression que le ciel venait de me tomber dessus.
-Pamela c’est mon amie et je te parlais régulièrement d’elle, tu as vu nos photos à plusieurs reprises.
-Tu n’étais pas là, je me sentais seule, elle m’a séduit.
-Je t’ai séduit hein, Tu étais en train de me supplier tout à l’heure et maintenant tu dis que je t’ai séduit, ok !
-Fermes ta bouche dit donc ! Sors de chez moi vite !

Il la prit par le bras sans lui laisser le temps de s’habiller et il la jeta a la porte comme une vulgaire prostituée.

-Et l’argent que tu m’as promis alors ? C’est où ?
-Je ne donne pas ! Tu n’auras rien ! Vas appeler la police.
-Fiches le camp ! avec ton petit zizi ! Tsiupss…

Il revint vers moi et me pris dans ses bras, je le regardais sans parler, mes larmes ne cessaient de couler. Il me porta et m’amena au salon avant de m’allonger sur le canapé.

-Mon cœur je sais que ce tu as vu était terrible mais j’étais désespéré, ça fait plus de deux mois que tu es sortie de ma vie.
-C’est pour ça que tu trouvé que c’est mieux de te taper mon amie ? Tu voulais me blesser ? C’est donc réussi.
-Loin de là mon cœur, je n’aurais jamais pu imaginer que tu pouvais débarquer ici aujourd’hui, moi qui ai attendu ce moment depuis longtemps.

Il voulait m’embrasser mais je le repoussais.
-Pas avec cette même bouche s’il te plait. Je ne sais pas ce que tu étais en train de faire avec Pamela mais je ne veux pas prendre la relève.
-Je te comprends, je vais changer les draps ensuite je vais prendre mon bain. Je te reviens dans quelques minutes.
-Ok je suis là.

Comment ne pas lui pardonner alors qu’il avait été si tendre avec moi, Pamela n’était là que pour assouvir son besoin d’éjaculer mais c’est moi qu’il aimait, j’en était sure. Ma réconciliation avec lui avait mis en colère Yolande qui avait préféré prendre ses distances. Je respectais son choix mais je ne pouvais pas accepter de croiser les bras pendant que quelqu’un d’autre récupérait mon gars.

-Un homme qui ose coucher avec ton amie sur son lit après t’avoir bastonné correctement, c’est ça que tu appelles l’amour ? eehh aahh il t’a dit qu’il a changé la serrure de la porte pourquoi ? Pour t’empêcher de voler ses choses ?
-Il était en jachère, c’est un homme c’est normal. C’est Pamela le diable ici, elle a séduit mon homme sachant que lui et moi nous avions des problèmes. Je vais la battre comme un serpent ! Elle ne me connait pas bien celle-là.
-Laisses le bavardage la et dis-moi pourquoi il a changé la serrure de la porte de ta chambre ?
-Surement parce qu’il voulait que je revienne vers lui parce qu’il m’aime.
-Lol que « surement » ! Ma chérie tu n’auras que tes yeux pour pleurer.
-Tu dis ça parce que tu ne sais pas à quel point on s’aime, notre amour est trop fort.

J’étais rentrée chez moi, la vie continuait et mon chéri était plus romantique qu’avant. J’étais heureuse dans mon couple mais il y’avait des choses qui me faisaient réfléchir néanmoins. Je n’avais pas le droit de mettre un mot de passe pour déverrouiller mon téléphone alors le sien en avait un. Il fouillait mon téléphone a chaque fois qu’on se voyait mais l’accès au sien était strictement interdit
-Bb j’ai une préoccupation…
-Laquelle mon cœur ?
-Comment se fait-il que tu ais libre accès a mon téléphone alors que je n’ai pas le droit de toucher le tien.
-Tu veux déjà porter la culotte avec moi ? Il n’y a qu’un seul coq ici et c’est moi. Le téléphone que tu utilises la, qui te l'a acheté ? Tu veux fouiller mon téléphone pourquoi ? C’est mon outil de travail désole, c’est confidentiel.
-Ouiii papa tu es fort ! Donc c’est pour ça que je n’ai pas le droit de fouiller aussi ton téléphone hein, ok

Je l’ai boudé toute la soirée mais il était trop concentré sur son téléphone pour me gérer, je me retournais sur le lit pour attirer son attention en vain, J’étais rouge de jalousie. Son téléphone sonna, il alla s’enfermer dans la salle de bain pour répondre.
-Ouvres la porte la Pascal ! Tu causes avec qui ?

Je me fatiguais pur rien, il continuait son appel.

J’ai pris mon téléphone et j’ai fait semblant d’être au telephone, lorsqu’il est sorti de la salle de bain j’ai sursauté exprès et je me suis mise à manipuler mon téléphone.

-Tu me vois tu sursautes hein, donnes moi le téléphone là.
-Je ne donne pas, c’est confidentiel C’est ce que tu m’as dit tout à l’heure non ?

Je ne savais pas que j’étais entrain de creuser ma propre tombe, il a arracha mon téléphone et ne vit rien dans mon journal d’appels.

-Ah bon ! Tu reçois les appels et tu supprimes ! Qui t’apprends les choses comme ça ? Donc c’est ce que tu fais souvent avec tes messages aussi ! Ok je comprends maintenant. Tu me connais non ? Si tu ne me dis pas avec qui tu parlais maintenant je vais te tuer avec ma propre main.
-Je ne causais avec personne, déposes la ceinture la s’il te plait.
-Tu mens ? Je vais te fouetter avec la ceinture…Je compte jusqu’à 5, tu ne parles pas ?
-Je jure que je ne parlais avec personne s’il te…aïe ! aïe ! Arrêtes s’il te plait ! arrêtes ! Pascal j’ai mal oohh ! arrêtes s’il te plait.

La boucle de la ceinture qui lui servait de fouet m’écorchait la peau, mon sang coulait mais il ne laissait pas, il était entré dans un état second. Quand je n’avais plus de force pour me battre, j’encaissais sans barrer les coups, j’étais couchée, presque inconsciente au sol. Il prit son téléphone et le déverrouilla devant moi.

-Tu veux voir ? Ok je vais te montrer…Elle c’est Flora, tu vois ses fesses ? Tu vois comment elle est sexy ? Toi tu peux m’envoyer ce genre de vidéo ? Tu es trop froide dis donc. Et elle c’est Gloria, regardes comment elle est sensuelle. Toi tu es dure comme un homme.
-Amènes moi a l’hôpital s’il te plait, je vais mourir, j’ai trop mal.
-Ça va aller, il faut juste que tu prennes un bain. Je vais te donner des antis inflammatoires.
-Pascal oohh pardon amènes moi à l’hôpital, ça ne va pas.

Yolande m’avait parlé mais je ne l’avais pas écoutée, j’avais le corps écorché et elle ne pouvait plus m’épauler. Le lendemain matin je suis arrivée chez nous avec la face enflée, ma mère était en train d’installer sa marchandise dans la cours.

À suivre....😉

Jalousie ObscureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant