C'est l'histoire d'un bout de trottoir
Dans une rue des plus banales
Et les pigeons font l'histoire
De ses gelées matinales
C'est sur ces pavés trop gris
Entre placard et vitrine
Que survit un sans abri
Et sa couverture livide
Personne ne connaît sa tête
D'ailleurs qui donc peut le voir
Et les nombreux courant d'air
Soufflent la flamme de son espoir
Et si vous baissez la tête
Où que vous le remarquez
Sous son vieux chapeau usé
Vous pourrez le voir pleurer
Car voilà bien 10 années
Qu'il voit passer dans cette rue
Des centaines de gens pressés
Qui oublient vite l'avoir vu
C'est donc décidé ce soir
Il se lèvera dans la neige
Et si personne ne peut le voir
Disparaîtra dans l'hiver
Et le voilà rejeté
Vile mécanique éternelle
Adieu, rouages usés
Stoppés transis par le gel
Le temps sèche les larmes glacées
Qui lui rendra la pareille
En hiver tu disparais
Quand t'es pas dans l'appareil
Kieran trinel
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slams d'un rêveur
Poésievoilà, crayon à la min à admirer cette belle machine qu'est notre monde... La où le peuple court, je m'arrête, scrutant les détails... Et l'envie me reprend, de griffonner quelques mots à slamer
