Edelfa, Edelfa, Edelfa
Couché un soir de pleine lune dans son abri de fortune.Edelfa repense à ces progénitures de riches que rien n'importune.
Pendant qu'eux profitent de la fortune de leurs geniteurs.
Lui , la progéniture du prolétaire , il vit dans ce quartier précaire, où c'est même une peine d'avoir le nécessaire.
Ils sont aujourd'hui patrons de hautes compagnies, juste parce que portant des patronymes de hautes familles, oui hier fils à papa et aujourd'hui PCA à la place de papa.
De tout cela, edelfa déduisit que le succès professionnel n'as pas de porte d'accès pour les prolétaires relationnels.
Il m'a dit Charles :
Quand j' y pense j'éprouve une douleur intense que rien ne panse.
Car j'ai pris la peine d'etudier, pour un jour travailler. Puis apaiser un temps soi peu les peines de mon papa , les larmes de ma mama.Au lycée alors qu'eux étaient dans les bras de morphée, dormant sur leurs lauriers , d'arrache pied je revisais dans mes cahiers.
Après le bac j'ai été à la fac et la c'etait une vraie bataille dans laquelle j'etais pas de taille à me battre .
À ce propos il y avait tellement de quiproqos. Mais un seul ne m'a jamais tourné le dos dans tous ces moments ou la vie ne m'a pas fait de cadeau.
Dieu!À lui seul je suis sur de ne jamais dire adieu .Quand tout bat de l'aile dans ma vie il m'aide à en reprendre les rennes et à repartir de plus belle.
Alors je lui réitère ma confiance car depuis le firmament il connait le bon moment il est le seul qui sait quand pourquoi et comment.Alors que les patronymes des millionnaires continuent à etre héréditaire, patrilinéaire, matrilinéaire!
Bref c'est vrai que je chôme, que je vis dans un genre d'enclos recouvert de chaume, mais au moins j'arrive à y garder mes diplômes.Bref malgré mes soupirs je suis sur qu'il y en a qui vivent pire.
Car j'en connais qui sont à bout de souffle à force de ne pas arriver à joindre les deux bouts , qui depuis belle lurette vivent à la belle étoile comme des sdf . Esperant que leurs etoiles brillent un jour ils vivent le jour le jour esperant désesperement de beaux jours .
Alors plus de temps pour les plaintes j'ai maintes kilomètres à faire.
Pour chercher des aubaines pour la mise sur pied de mes projets .Oui j'ai du pain sur la planche faut que je cherche encore et encore un gagne pain pour mettre fin à cette triste avalanche.
Car Fils de prolétaire voila ce que je suis.
Mais mon fis lui sera fils de dignitaire
Voila ce que je vise.
Dorenavant même contre vent et marées je n'irai que de l'avant , à contre courant de tout ce j'ai vécu avant.
Edelfa , edelfa , edelfa
Edelfa c'était espoir de la famille .