J'espère que..

Ch.1²

Comme on le dit souvent: "La nuit porte conseille", et en me réveillant ce matin, je m'étais dis qu'il serait bien de lui préparer un meilleur petit déjeuner, puis de discuter, malheureusement, j'ai juste le temps de lui préparer des œufs et un peu de patates cuites car il ne me faut pas être en retard pour le travaille.

Mon soupir se perdit alors au fin fond de la lettre que je rédige pour elle, j'y explique mes intentions, y met toute ma sincérité et mon amour pour cette fête malgré ce qu'il s'est passée. J'espère qu'elle comprendra.
Je la glisse en dessous des couverts, attrape mon manteau puis mon sac avant de claquer la porte.

Après une bonne trentaine de marche, j'arrive dans le bâtiment, dépose mes affaires dans le placard et attrape les produits d'entretiens, balaie, seau pour nettoyer et laver le sol et ceux pendant deux bonnes heures. Ensuite, j'accours sur mon autre lieu de travaille qui se trouve être un restaurant.
J'attends patiemment que le feu change de couleur en regardant mon téléphone, avec un peu de chance Katy a pu m'envoyée un message, mais ce n'est pas le cas.

Un homme avec une canne commence à avancer alors qu'une voiture arrive à une vitesse folle, je cris "attention" et tire la personne d'une cinquante d'années vers moi. C'est dans ces moments là que je peux bénir mes réflexes.

Je soupir de soulagement.

-Oh mon dieu.. Merci beaucoup, j'ai bien crue que j'allais y passer ! Dit le veille homme en me prenant la main pour la serrer.

-Il y a eu plus de peur que de mal, mais faites plus attention la prochaine fois, s'il vous plaît. Lui dis-je en souriant inquiète.

-Oui, bien-sûr mais c'est difficile en étant presque aveugle. Désolé de vous avoir fait cette frayeur ! Rigole-t'il, en attendant le feu vert. Plusieurs secondes passent jusqu'à ce qu'il reprenne la parole peu sûr de lui: Excusez moi de vous demandez ça, mais pouvez vous me conduire jusqu'à l'aéroport ? Je dois l'avouer, ça me fait un peu peur de marcher seul maintenant !

J'hésite quelques instants et regarde l'heure. Ce n'est pas loin et je suis en avance.
Une bonne action de temps en temps ne peux pas tuer.
Je finis alors par accepter gentiment et lui tend mon bras en rigolant.
Il s'accroche à moi et tape sa canne contre le sol tout en marchant.

-Dite moi jeune fille, comment vous appelez vous ? À quoi ressemblez vous ? Demande t'il le sourire au lèvre.

Sachant qu'il ne peut presque pas voir, je pars dans une explication détail, mais pas que de moi, mais aussi du paysage.

-Je m'appelle Kylina et j'ai les cheveux bruns, qui tournent au roux au soleil. J'ai les yeux de mon père, gris. Je suis habillée d'un jean et d'un pull noir, j'ai avec moi mon sac et mon chouchou sur le poignet gauche.
Après quelques instants: Nous sommes bientôt arrivés, la vue est très belle, le soleil ne tape pas fort, il y a peu de nuages et les arbres ont l'air de se frotter au vent.

-Je vous imagine bien, vous êtes très belles et même si je ne peux pas le voir, j'ai des oreilles qui savent écouter. Votre timbre de voix m'indique le niveau de votre beauté.

Je rigole et continue la conversation avec enthousiasme :

-Merci, à vrai dire, je tiens beaucoup de ma mère alors que ma jeune sœur tient de son père, et pas que du physique, du caractère aussi.

Il rigole à sont tour.
La discution ne se termine pas ainsi, elle continue encore jusqu'à entrer dans l'aéroport, je le dirige jusqu'au sortie des passagers de l'avion et attend avec lui.
Hors de question de laisser une personne si gentille alors qu'il m'avait avoué plus tôt avoir peur de remarcher seul.

Il m'explique qu'il attend l'ami de son fils, et son fils: Nateo. Il l'avait envoyé en Allemagne pour raison familiale, je n'ai pas osée poser plus de question et l'ai laisser finir son explication :

-Il revient aujourd'hui pour reprendre les rennes de l'entreprise, mais aussi pour se marié.

Mon sourire ne me quitte pas et je demande curieusement comment les amoureux sont-ils rencontraient.
Il rigole à mon appétence et répond :

-Pas encore. C'est un mariage arrangé pour faire disparaître la maladie de mon petit Nateo.