Chapitre 9

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Précédemment...
Il sortît de la chambre mais s'arrêta juste devant la porte sans se retourner pour me dire ces paroles:

-Ne refais plus jamais ça.

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J'ai passé mon après midi vautrée dans mon lit à réfléchir.

Penser à Tony mais, aussi à ce traumatisme qui a refait surface dans mon esprit depuis quelques heures...

Il commence à se faire tard je ferais mieux d'aller manger avec tout le monde.

J'arrive donc à la cantine et m'installe avec mes amis.

-C'est quoi cette tête Keila? Me demande Julien.

-Oh rien je me suis reposée... Réponds-je en baillant.

-Toute l'après midi? Ajouta Mike surpris

-J'étais fatiguée ok? Rajoutais-je en me frottant les yeux.

-Pfff marmotte... Me souffla alors Pierre

Je commence à manger en ignorant son commentaire et essaye de me changer les idées.

Demain Emma vient au camp, enfin quelque chose de bien qui m'arrive.

Je finis de manger bien avant les autres autres je retourne dans ma chambre et m'affale une seconde fois dans mon lit.

Après quelques secondes j'entendis la porte s'ouvrir mais ma tête resta ancrée dans mon oreiller.

Une main me frôla soudainement le mollet et remonta légèrement sur ma cuisse.

Je secouais immédiatement ma jambe et tentais d'envoyer mon pied dans le visage du destinataire mais ma jambe s'élança simplement dans le vide. Je me levais donc et grognais.

-Tristan je t'ai déjà dis des milliers fois de ne pas me...

Attendez, ce n'est pas Tristan.

-G-Gabriel? Mais qu'est ce que tu fais!

Son expression était tellement différente de d'habitude. Il avait l'air d'un pervers psychopathe!

-Je commence à m'impatienter, moi qui pensais que le "garçon aimable et gentil" était la bonne attitude à prendre avec toi...

Je n'ai même pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'il me surplombait déjà de son corps fin et musclé.

J'avais vraiment du mal à croire ce que je voyais. Gabriel était le seul à peu près normal dans cette chambre, il ne peut pas me faire ça! Mais outre ma surprise, je me ressaisissais et lui assénais un coup de poing dans le ventre, le faisant légèrement gémir. Je profitais alors de son inattention pour le pousser sur le côté avant de m'enfuir.

Je m'éloignais donc de la chambre à grande vitesse en l'entendant jurer.

-Reviens ici tout de suite!

Je courais encore à vive allure et dévalais les escaliers une vitesse folle. Je me surprenais même à ne pas trébucher.

J'arrivais enfin jusqu'à la porte d'entrée et  la poussais immédiatement. Malheureusement pour moi elle ne s'ouvrait pas. J'essayais alors de tirer et elle commençait enfin à bouger quand une main la referma brusquement et m'attrapa par le bras.

Toi, Moi et l'ArméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant