Chapitre 14

661 36 12
                                    

Précédemment...

Je me penche alors vers elle pour l'observer. C'est pas possible comment a-t-elle réussi à s'endormir en si peu de temps!

Cette fille m'impressionnera toujours. Je m'allongeais donc et m'endormais à mon tour.
Je m'allonge donc et m'endors à mon tour.

____________________________

*PDV KEILA*

J'ouvrais légèrement les yeux et remarquais que je étais assoupie à coté de Tony.

Je me relève légèrement puis me surprends à l'observer.

Son visage est vraiment beau.

Il a l'air tellement gentil et innocent quand il dort, on ne se douterait pas de son réel caractère.

Plus je le regarde... plus j'ai envie de...

L'embrasser... Mais pourquoi?

Cette horrible envie de poser mes lèvres contre les siennes..

Et puis pourquoi pas, au final il m'a bien volé mes deux premiers baisers! Un de plus ou un de moins...

Et puis il n'en saura rien!

Je m'approche donc lentement de lui et m'apprête à l'embrasser...

-Ton désire de me vouloir que pour toi est si grand chérie? Murmura soudainement une voix beaucoup trop familière, me provoquant d'automatiques frissons

Chérie!?

Je sautais d'un bond, surprise, avant de me retrouver par terre sur les fesses ce qui le fait éclater de rire.

-C'est pas drôle ça fait mal! M'écriais-je

-Tu veux un bisou magique? Me demanda-t-il le sourire pervers

Cet idiot!

-Non mais ça va pas, jamais de la vie! Lui répondis-je en me levant et me dirigeant vers la porte à grande vitesse

J'ai a peine posé ma main sur la poignée que Tony me rattrapa et plaqua sa main contre la porte, m'empêchant donc de l'ouvrir.

-Non non non ma jolie tu ne comptes tout de même pas t'enfuir comme ça..? Souffla-t-il volontairement dans mon cou

Je me retournais de façon à être face à lui mais mauvaise idée, puisqu'il est vachement proche!

-...En tout cas, pas avant d'avoir fini ce que tu avais commencé à l'instant... Finit-il alors que je devais sûrement être rouge pivoine tellement je suis nerveuse

Je me retrouve rapidement le dos collé à la porte, prisonnière de ses bras, lui à quelques centimètres de mon visage. Je me pénètres discrètement d'analyser tous les traits de son visage.

Ça devrait être interdit d'être aussi beau.

Totalement dans mes pensées, je remarquais vaguement qu'il se mordait la lèvre inférieure. Je m'apprêtais à immerger dans le monde réel, chassant mes idées lubriques, quand je le sentis rompre le peu d'écart qu'il y avait entre nous. Nous étions désormais totalement collés, nos poitrines se touchaient et nos têtes se retrouvaient à quelques pauvres millimètres.

Il ne cessait ses vas et viens visuels entre ma bouche et mes yeux puis s'arrêta, en me fixant profondément. Vaincue par son regard si désireux, je fermais les yeux et penchais légèrement la tête vers le haut. Il ne perdît pas de temps et scella nos lèvres dans un baiser tendre et délicat.

Toi, Moi et l'ArméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant