Aujourd'hui j'ai eu mon concours blanc. Il était prévisible car il se base sur ce que j'ai appris cette année mais pourtant je suis surpris.
Tout le monde redoute la date fatidique de l'examen le jour J ou l'abattoir pour les intimes. Là où les professeurs peuvent se passer les nerfs et nous réduire en cendres... Toute l'année ma promotion c'est bien tenue, sauf les quelques doublants qui tentant vainement de nous intimider faisaient du bruit dans l'amphithéâtre. Le bruit est l'ennemi de tout professeur respectable.
Me voila partit pour plus de 4h d'épreuves dans trois matières. Trois QCMs , ce n'est pas la mer a boire dit comme ça. Mais mes 93 chapitres se retrouvent dedans et je dois tout savoir redire à la lettre prés pour pouvoir gratter le peu de points disponibles.
Cette peur de cocher une simple case est irréelle. Peur de ce simple trait qui une fois posé peut être retiré. Ne pas déborder, ne pas assez marquer le trait, dépasser de cette sainte case et la machine ne prends pas en compte cette potentielle réponse juste.
Plus que trois semaines de révisions acharnées sur mon bureau et je serais soulagé.
Seul la capacité à retenir et redire compte rien d'autre. "Soyez de bonnes machines à retranscrire" nous a dit le doyen, "et vous serez admis".
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Vie d'un étudiant en médecine
Historia CortaJe suis un étudiant en médecine. J'apprends des choses mais pas seulement, j'observe cette agitation rythmée par les cours et les concours. La peur, l'angoisse, l'humour, l'amour et le dingue sont mes plus fidèles amis depuis le début de mes étude...