Après le concours

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Pour commencer je dirais que je me suis bien débrouiller. J'ai travailler jusqu'à me rendre malade mais je n'ai pas réussis à perdre quelques kilos... 

Bref, le concours de fin d'année, celui qui comporte quatre examens communs plus l'examen de spécialité. Il décide de ton avenir, si tu as bien travaillé et que les professeurs étaient de bonne humeur quand ils ont rédigé leurs questions tu as une petite chance d'avoir des thèmes "faciles". Mais la plupart du temps ton sphincter et ton pharynx en prennent un coup quand tu découvres avec effrois les dizaines de pages de questions qui portent sur l'anatomie générale, l'histologie, la biologie cellulaire, la biologie moléculaire, les médicaments, la philosophie médicale et la spécialité. 

L'anatomie générale, rien de sorcier, pas besoin d'avoir une baguette pour s'y retrouver, il faut juste apprendre 206 os, 639 muscles (je vous passe le compte des artères/veines et nerfs) pour espérer ne pas se manquer sur une question qui inverse la gauche et la droite ou qui confond le plan postérieur et le plan antérieur. Les professeurs sont passionnés, ils aiment leur travail et ils nous demande d'apprendre, de retenir et de vomir le quart de se ce qu'ils ont mit vingt ans à maîtriser sur le bout des doigts en trois mois. 

Histologie, biologie cellulaire et biologie moléculaire, des sciences nobles sans les quelles nous ne pourrions pas soigner le cancer. Je veux être dentiste et pas cancérologue ! Mais pour le plaisir de clouer le bec à certaines personnes j'ai appris de bon cœur 300 pages et 150 photos microscopiques pour entendre le professeur dire le jour du concours "désolé mais la moitié des images sont floues... bon courage !". On voit tout de suite l'importance de notre concours dans la vie de cette personne... 

Les médicaments !!! Je remercie personnellement l'inventeur du Doliprane et de l'Aspégic et plus exactement le chercheur qui a découvert le Paracétamol. Mes héros qui m'ont fait passer mes migraines et mes douleurs cervicales. Sinon pour revenir à cet examen, je ne sais pas quoi en penser, il y avait de tout sauf des médicaments. J'ai eu l'opportunité d'apprendre toutes les lois, les procédés de fabrication, les organismes de contrôles liés à la fabrication d'un médicament. Trente questions, j'ai vu défiler sous mes yeux dix questions datant du concours de 2013,  six du concours de 2016 et trois de celui de 2017. Les professeurs nous aiment. 

Viens le concours de spécialité. Dentaire, une certaine catégorie de personnes qui vont travailler beaucoup que les médecins mais qui auront le même statu à la fin de leur études respectives et qui auront également beaucoup plus d'expérience pratique qu'eux. 75% des études dentaires se font au près du patient en stage et demande plus de rigueur que l'interne en médecine qui vient te remettre le bras en place avec une gueule de boit (je les ai vu boire, c'est pas triste).  Que dire d'autre, nous étions une trentaine toute au long de l'année et le jour de l'examen nous étions 200. Alors que le numerus clausus en choisi seulement 19 (ce numéros me fait pleurer). C'est un apprentissage vaste qui donne les bases pour les élus qui passeront en première année d'Odontologie. Les cours ne sont pas long mais très riches donc il faut faire de la place avec le reste pour pouvoir tout retenir.

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⏰ Dernière mise à jour : May 28, 2019 ⏰

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Vie d'un étudiant en médecineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant