La folie à la sortie

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J'avais beau m'engouffrer dans le mensonge, ma mémoire ne revenait point ! Pourtant, j'avais à porter de main tellement de choses, je n'étais pas folle ! L'un des parchemins indiquait belle est bien, l'emplacement de cette prison six pieds sous les abysses.

Attendez  une seconde ! ... Où est le parchemin ?

Il n'est plus dans la poche, de mon manteau brun, qui n'est plus si brun que ça d'ailleurs !

- Oh ! mettez-là en sourdine Gérard ! Vous ne voiez pas que j'essaye d'éc...rire ... Bien sûr si je n'ai plus ce fameux parchemin, c'est qu'ils l'ont. Ça a certainement un rapport avec mon kidnapping ! Oh mon très cher ami, Vous êtes un génie ! Attention ! Ce rat est entrain de vous ronger, non mais regardez votre corps ! Tournez la tête !

Malgré ma folie des plus avancée, je suis arrivée à la conclusion, je dois l'admettre, qu'il y a beaucoup plus de matière grise dans le crâne de mon cher est tendre ami Gérard, entrain de se faire manger par ses pauvres rongeurs, enfermés sous terre ou sous mer.

Nous sommes dans un monde parallèle, ce terme que j'ai inventée désigne un monde qui n'existe pas dans le mien.

Pour faire simple, cher journal je me retrouve dans un monde ou une prison existe alors que normalement dans mon monde, elle est considérée comme un mite.

À part parler de moi et de Gérard, je ne fais pas grand chose de très passionnant, j'aurais aimée avoir une pelote de laine que je face quelque chose quoi. mais au lieu de cela, la cage bouge, tremble et je me dirige vers le haut. Le sol est instable et le plafond se rapproche de plue en plus de moi, si cela continue je vais finir écrasée comme une crêpe !

Je me retrouve dehors, mais toujours dans cette cage, des personnes m'entourent et me jettent de la nourriture, je devrais peut-être en manger, c'est sûrement beaucoup plus bon que leurs bouilles, enfin j'en suis pas vraiment sure.

- Oh ! NON ! Mon pauvre ami où est passer votre corps ? Oui, vous avez certainement raison, il a dû tomber quand nous sommes montés. Mais au moins, vous avez pas perdu la tête ! dis-je pour mettre un peu d'humour dans ce début de journée.

Mon compagnon de cellule se contente de tourner sa tête et d'ouvrir à nouveau son gueulard,mais cette fois ce n'est pas son fameux cafards qui en sort mais des mots :

- Mais ferme là !Ce n'est pas drôle ! Tu devrais frapper ta caboche contre les barreaux !

Ce que je fis...sans contester... bien évidemment.

- Ça fait mal ! hurlé-je en lui lançant un regard noir front marqué par une énorme marque rouge de forme ronde.

Il se contente de rouler sa tête, la tourner en ma direction et de sourire à pleine dents, ce que je vis avant qu'un malabar ouvre la cage et me prend par le pied tout en me tirant avec sa féroce main il me lance contre son épaule droit et me porte comme un vulgaire sac de patate.

Tout en regardant Gérard s'éloigner de moi de plus en plus, je constate avec éffroit qui retourne son crâne en ma direction, ce que je supporte guère et ne peut que lui sortir une insulte ce petit mot que n'est :

- Bouffon ! crié-je à plein poumon.

Dans le feu de l'action, je donne de nombreux coup de pieds dans le ventre de mon kidnappeur, face à la douleur il se courbe, j'en profite et lui prend le bras tout en faisons une roulade avant et je finis par lui fais un clé de sol, pied à terre je finis par lui donner un grand coup derrière la nuque, avant qu'il ne retrouve ses esprits je me dirige en marchant telle un lapin et tout en zigzagans dans ma cage, là où je prend Gérard et met son crâne sous mes aisselles.

-Vengeance, Gérard vengeance ! pensé-je en trottant tel un lapin.

Avant de me remettre à cet homme de plus de deux mètres, enfin façon de parler bien sûr. Il me prend par le bras est me tire par mon épaisse chevelure rousse.

Pourtant, je m'arrête lui envoie violemment, la paume de ma main contre son nez je lui fait clairement comprendre qu'il ne faut pas me tirer les cheveux. L'homme plonge ses pupilles dans mes yeux bleus cristal je fais de même pour accepter son défi. Etant trop concentré sur la musculature de son corps. Je ne vois pas le coup arriver, il me revoie ma main avec son crâne ?

En à rien de temps je perdu concience. Mais, je remarquais que je me suis toute de même trompée. Ses yeux n'étaient pas noisettes, mais bleu.

- Il faut vraiment que je recontrôle ma vue. Ces lunettes ne me vont plus ! affirmé-je de nouveau à l'intérieur de la cage.

Juste avant de me réveiller, j'entend un brin assommée cette phrase :

- Elle n'est pas encore prête !

Je ne sus si c'était dans mon rêve ou bien si cela était dans la pièce ou je me trouvais.

Gérard à côté de moi et son corps délicatement posé sur le mur derrière nous. Mon ami est entrain de m'observer, mais d'une drôle de manière.

Pourtant, des personnes ressemblant à des scientifiques m'analysent comme si j'avais la peste, ou bien comme si j'étais cassée. Oui ! C'est plus ça le terme exact ! Ils finissent par écrire des mots incompréhensibles, ce n'était guère de l'anglais, les lettres ne correspondaient pas, ça ressemblait plus un mélange entre la langue grec et des symboles pour être juste je dirai plus des dessins des hiéroglyphe peut-être ? Malheureusement de loin, ma vue me joue des tours.

Un homme me regarde fixe de ses yeux cachés derrière de grandes lunettes rondes, tout en écrivant sur un énorme calepin. Je suis gênée, la cause est simple ses yeux noirs m'intimident, sa blouse blanche lui donne un petit charme, mais sans plus. Ses cheveux noirs s'accordent bien avec le mur derrière lui.

En crachant par terre, près de moi toujours affale contre mon journal, il hurle d'une voix qui m'est étrangement familière :

- Ramenez-là moi ! hurle-il en me regardant du coin de l'oeil avec son regarde antipathique.

Pourtant, j'ai beau sculpter les moindres recoins de la pièce, il n'y a que moi, je cherche désespérément un corps mort dissimulé dans une peine ombre, sur le coups ça ne m'aurait pas étonné. Mais rien ! Pourquoi ne m'a t-il pas pointé du doigt ?

Après ces quelques lignes, deux hommes robustes ouvrent la cage et m'agrippent par les mains, me voilà entrain de passer la serpillière avec ma jupe en carreaux écossais de couleur noir.

- Mais où m'emmène-t-il ?

Rédigé probablement,le jeudi 14 décembre 1980 à 23h42, dans une prison mal odorante. Certainement les derniers mots de mon existence. 

Les petits secrets de Marlène ScottOù les histoires vivent. Découvrez maintenant