Les Diablesses.

Retour au bercail

A cette époque de l'année, c'est l'effervescence, partout autour de nous, les gens sont excités à l'idée des fêtes de Noel qui approche. Les rues sont parcourues de famille qui explore les marchands du coin en vue des derniers préparatifs. D'immense flocon descente du ciel. La neige tombe au dessus de la ville de Québec, donnant une image féérique à ce tableau spectaculaire.

C'est a ce moment que je réalise a quel point ma ville natale, m'avait autant manqué. Bien que la température soit beaucoup moins accueillante en cette journée frisquette, avec ses moins quinze degré, l'air froid nous a transit a dès que nos pieds ont foulés le sol a notre sortie de l'avion. J'ai toujours adoré la neige et ont peux dire que je suis choyé en voyant les centimètres qui couvre déjà le sol pour cette époque de l'année.

Alors que le taxi arrive à destination mes yeux se lève automatiquement sur l'hôtel qui scintille devant nous, décoré pour Noel avec ses lanternes, ont ne peut que tomber sous son envoutement, de style médiéval , avec ses pierres marqué par le temps qui orne sa devanture, ses corniches, ses tourelles circulaire et son toit en cuivre, elle est tout simplement magnifique. Logé en plein cœur du vieux Québec, ce secteur de la ville qui est ceinturé de mur épais laissé en héritage pas les français, nous transporte dans un autre univers, ou le temps semble c'être immortalisé . La rue pavée et les édifices centenaires renferment un charme particulier que l'on ne retrouve nulle part ailleurs au Québec. Malgré tout l'hôtel est doté de tout le confort moderne tout en respectant le coté architectural de l'époque de sa construction.

Il m'avait toujours fasciné, d'aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours trouvé qu'il avait l'air d'un château. Bien que plus petit que le château Frontenac, l'hôtel est aussi prestigieux. Mais c'est surtout l'ambiance chaleureuse qui se dégage des lieux qui était tant convoitée par les familles, ce qui la démarquait des hôtels aux alentours. Munie de plusieurs suites pouvant accueillir plusieurs membres d'une même famille. Les Royer avait su capter un  d'intérêt plus vaste que leur voisin avec les deux dernières décennies qui avait connu un immense baby boomer au Québec. Les familles nombreuses étaient de retour.

Dès notre arrivé un valet sort pour nous accueillir.

- Mme Richard, Mr Royer, bienvenu !

-Merci, Thomas contente de te revoir! Je dis en rencontrant son regard bleu bienveillant, âgée d'une soixantaine d'année, il a toujours été au service de la famille Royer.

-La suite est prête? demande Justin à Thomas qui arrive derrière moi.

-Tout est prêt comme vous l'avez demandé, répond Thomas en lui tendant la main.

-Content de vous revoir Mr. Royer rajoute Thomas en serrant la main de Justin avec un trémolo dans la voix.

-Content de vous revoir aussi Thomas, dit Justin en le prenant dans ses bras pour lui faire l'accolade surprenant le vielle homme qui laisse une larme lui échapper, a ce geste. Ce qui vient m'émouvoir profondément. Car je sais a quel point notre retour aujourd'hui, après cette longue absence n'est pas facile pour lui comme pour moi.

Beaucoup trop de souvenir nous ramène en c'est lieu. Mon regard revient vers l'hôtel et je retiens mes larmes en avançant à la suite des deux hommes. Dès notre entrés une vague de nostalgie vient me submerger. Nos pieds foule le plancher de marbre, le personnelle se retourne sur notre passage pour nous regarder en nous saluant d'un sourire ou d'un hochement de tête.

Quelque uns dévisage carrément Justin, déconcerté par sa nouvelle allure. Bien sur il n'a plus rien du Bad boy en colère qui a quitté ses lieux il y a plus d'un an, sur sa moto, afflué de sa veste de cuir, ses cheveux long, volant au vent.