Madness.

4.

* Lundi 14 novembre 2017 *
/ 21h49 /

Point de vue Ash.

Allongés sur le sol en bois de notre petite cabane, j'embrasse Liv', la cheminée réchauffe nos corps enlacés.

Ça fait maintenant une heure que nous sommes partis de la maison de ses parents.

Elle m'a dit qu'elle voulait me montrer quelque chose d'important.

Elle m'a traîné jusqu'en haut de la falaise de Malawi. J'ai le vertige, autant vous dire que c'est un exploit qu'elle ai réussi à m'y emmener.

Mais avec Livie à mes côtés je me suis senti apaisé. Elle m'a sorti de ma vie morne pour m'offrir un monde merveilleux.

Tout en haut de la falaise, à ses côtés, pour la première fois depuis longtemps je me suis senti vivant.

Liv se place au-dessus de moi, ses magnifiques perles noisette me fixent avec chaleurs.

Ses longs cheveux blonds et soyeux tombent sur mon torse. Son corps recouvre le mien.

"Je t'aime." Souffle-t-elle.

Mon coeur rate un battement ça fait un an qu'on est ensemble. C'est la première fois qu'elle me dit ses mots.

Pour être honnête j'avais perdu espoir de les entendre un jour sortir de sa bouche.

Je l'embrasse tendrement, nos corps bougent en rythme, nos souffles se mélangent, nos coeurs battent à l'unisson.

Mon corps et mon cerveau m'abandonnent. Je me laisse totalement aller à notre danse langoureuse.

Je lâche sa bouche, je dois lui dire. Elle me regarde, ses yeux pétillent.

"- Livie, je..."

TUU TUU TUU LU TUU LU.
La sonnerie de mon téléphone me coupe en plein élan.

"- C'est pas vrai!"
Y'a jamais de réseau dans ce bled! Pourquoi c'est maintenant qu'il y en a?

"- C'est pas grave, tu n'es pas obligé de répondre."

J'attrape mon téléphone posé à côté. Lola? Elle veut quoi celle-là?

"- C'est ma soeur elle est chiante, si je répond pas elle va me harceler." Grognais-je

Livie soupire et se décale.
J'attrape mon téléphone

De: Lola askip.
* appel *

"- Allô?
- Oh mon dieu Ash si tu savais comme je suis heureuse de t'entendre. S'écrie-t-elle
- Lola? Écoute, je suis occupé là, on parlera plus tard."

Je raccroche rapidement et me tourne vers ma copine. Elle attrape mon visage entre ses petites mains frêles.

Sa bouche embrasse la mienne, puis lentement ses lèvres dessinent une traînée de baisers le long de mon cou puis descendent sur mon torse.

La caresse tiède de ses baisers réchauffent mon corps.

Il faut que je l'arrête maintenant, après ce sera trop tard. J'attrape ses poignets et ramène son visage à ma hauteur.