Drogo le véritable amour (tome 1)

Chapitre 63

La semaine passe assez vite nous sommes sur la route pour aller chez Nicolas, il nous reste une petite heure de route. Rose n'a pas décroché un mot du trajet. Depuis l'annonce qu'on lui a faite lundi, elle c'est refermée sur elle même ronger par les remords et la culpabilité. À 22h nous arrivons tous chez Nicolas il nous ouvre le portail accompagner de Tatiana. Nous nous garons dans la cour et vidons les voitures, nous préparons les matelas puis repartons en direction des pistes de run c'est Rose qui conduit pour y aller. Quand nous arrivons sur la piste Rose fait gueuler son moteur et nous entendons siffler,elle se gare et un rassemblement ce fait autour de nous. Rose descend naturellement et fait la bise à certain et serre juste la main à d'autre, elle me rejoint et enlace ma taille.

Nonor : vous en pensez quoi de l'ambiance ici ?

Miguel : c'est différent de chez nous.

Rose : voici mon ancien terrain de jeu.

Moi : en tout cas tu passes pas inaperçu.

Nonor : ici on l'appel la flèche.

Rose : j'étais une habituée.

Nous nous mettons en bordure et regardons les runs, Rose est contre moi et maintient mes mains sur son abdomen.

Moi : ça va mon bébé ?

Rose : ouais, ouais.

Moi : pourquoi tu veux pas me parler ?

Rose : mais tu veux que je te dise quoi ?

Moi : tout ce qui va pas.

Rose : mais je vais bien.

Moi : si j'avais sû j'aurai jamais dû t'en parler.

Rose : et pourquoi ça ?

Moi : parce que ça va pas, tu veux rien me dire, et tu bloques tout accès à tes pensées.

Rose : j'ai rien a dire à part que tout est de ma faute.

Moi : t'y es pour rien.

Rose : si j'étais pas ce que je suis, ils seraient encore là.

Elle se retire de mon étreinte et commence à s'en aller, je la retiens par le bras et l'attire contre moi.

Rose : j'ai besoin d'aller faire un tour.

Moi : je peux venir.

Elle m'embrasse et me caresse la joue de son pouce.

Rose : après ok.

Je soupire mais acquiesce, je la laisse partir vers les voitures.

Nonor : qu'est-ce qui lui arrive ?

Nous leur expliquons sans trop de détail ce qui lui arrive.

Jérome : faut la laisser gérer ça à sa manière, même si c'est pas la meilleure des solutions.

Mélanie : mais elle a besoin ...

Jérome : de Drogo, si lui n'arrive a rien nous non plus.