nina, quelle traînée nina

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C'était un soir normal, d'un calme relatif les voitures trahissant de temps en temps celui-ci. Nina reposait sur ma poitrine, ses cheveux caramel épars sur mon torse. Ses doigts se promenant dans mes cheveux, me laissant espérer un possible amour indéfectible. Puis elle m'a chuchoté des mots d'amour « Que je t'aime, que je t'aime mon beau Éloi». Puis elle m'a embrassé pour la première fois, ses lèvres n'étaient pas chaudes comme je ne l'imaginait mais juste de la vapeur froide. Je me suis senti disparaître, avant de me retrouver dans un noir profond oppressant destructeur. Puis, elle est apparue devant moi Nina, elle a rigolé avant de lancer à la volée « Tu y a vraiment cru mon beau Éloi. La Mort ça ne s'amourache pas. » Je me suis mis à pleurer, qu'elle était maligne Nina. Mais surtout qu'elle traînée celle-là.

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