Ce n'était rien que ma mère et ma tante. Elles sont rentrés en fermant la porte derrière elles.Ma tante — Qu'est-ce qu'il t'arrive à t'en aller comme ça comme une voleuse?
Ma mère — Tu as vomi?
— Rien... Il c'est rien passé. Vous pouvez retourner dans la salle. Je vais bien.
Ma mère — Le culte est finit de toute façon. Tu nous rejoins juste.
Elles s'en vont juste après. Je me redresse et souffle un bon coup. Je suis sortie juste après elles. De là où j'étais, je pouvais entendre des voix, des cries de joies. Ils se disaient sûrement bonjour. Je ne suis pas retourné avec eux car je sais que cela allait durer une éternité. Je me suis donc en aller en prenant la sortie. J'ai mis ma capuche en pensant que je pourrais repartir inaperçu mais une femme me retient.
— Tatiana? Eza yo !?
C'est toi.Je tourne le regard et l'examine de bas en haut. Cette femme me disait quelque chose. Et plus je la regardais plus je me suis souvenue d'elle. C'est une amie à ma mère, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue. Elle m'en a même fait la remarque. Nous étions en train de discuté de rien bien intéressant quand une voix nous a coupé. Elle s'est tourné vers cette personne.
Tata Gisèle — Mike ! Mon fils comment ça va !?
Mike — Bien et toi tantine Gisèle?
Tata Gisèle — Tu sais pas à quel point je suis content que Dieu t'es remit dans le droit chemin. Voir nos enfants accepté Dieu c'est ce qu'il y a de plus beau sur Terre après le mariage.
— Tata je dois y aller, dis-je à voix basse.
J'étais prête à partir mais elle m'a retenue.
Tata Gisèle — Regarde qui je viens de retrouver aujourd'hui.
Elle me retourne à ce que je sois face à lui. Nos regards ce sont une seconde fois croisés.
Tata Gisèle — Ça fait du bien de vous revoir tout les deux à l'Église comme ça. Il manque plus que Jonas et Christella et vous êtes réunis comme à l'époque.
— Ça m'a fait plaisir de te revoir tata mais là je dois y aller.
Elle ne m'a pas retenue plus longtemps que ça. Alors que je fessait la bise, je le sentais me regarder. Je lui ai lancé un petit au revoir et je suis enfin partie pour de bon.
Quelques jours plus tard...
Je dormais tranquillement quand des cries provenant du couloirs me font sortir de ma sieste. C'était encore ma mère qui criait. J'ai essayé de me relever mais en vain. Ma tête me faisait mal, pas étonnant vu les quatre bouteilles d'alcool que j'avais bu. Je me suis levé une seconde fois. Je marchais jusqu'au salon en me tenant à l'aide des murs.
Elle parlait en langue mais je vais directement traduire en français.
Ma mère — Moi j'en ai marre ! Je n'en peu plus de votre sœur et de ta fille Koffi. Déjà qu'hier soir elle est rentré tard le soir j'entre dans sa chambre qui pue l'alcool ! Je ne sais combien de bouteille elle a bu ! Je demande à Dieu de l'aide et je commence à perdre patiente car elle ne fait rien pour changer d'elle-même ! C'est bon ! J'en ai marre de pleurer pour elle chaque soir qu'elle soit ou qu'elle ne soit pas à la maison. J'en ai marre d'avoir peur pour aller lorsque je ne sais pas où elle est et avec qui. J'ai l'impression qu'elle ne voit pas touts ce que nous sommes en train de vivre à cause de son comportement ! Déjà une semaine que je l'ai emmener à l'Église et rien du tout elle continue ces bêtises.