Chapitre 5 L'hôpital Psychiatrique

14 3 0
                                    

Chapitre 5: l'hôpital psychiatrique

Ça y est, c'est le grand jour... Mes parents me dépose dans ce foutu hôpital, je ne suis plus rien aux yeux de mon père ... Seul ma mère est descendue pour me dire au revoir. Mon père lui est resté dans la voiture, il m'a pas adressé la parole, comme si j'avais besoin de lui... Je sais très bien que je ne suis rien à ses yeux, ma mère était contre cette idée, elle disait que ça lui ferait un second enfant mais mon père ne voulait rien savoir, il disait que je pouvais devenir "dangereux". Quel homme sérieusement. Je sais qu'il a peur de Whistler, je sais qu'il ne voulais pas de moi mais que quand il a apprit que ma mère était enceinte, il était trop tard. À vrai dire, il ne s'en occupait pas tellement. Je ne sais même pas quand c'était la dernière fois que j'ai reçu de l'affection de sa part, même quand j'étais plus petit, vers mes 5/6 ans, il ne m'aimait pas, quand je lui ai dis que des gens me harceler, il a dit que je ne savais pas me défendre tout seul.

Bon, me voilà aujourd'hui dans cet hôpital, Whistler et moi avons conclu un pacte, il doit faire comme si il était moi, au vu de son intelligence, ça ne devrait pas être un problème trop compliqué pour lui. Nous arrivons à l'accueil, tout était déjà prêt, l'hôtesse d'accueil à prévenue ma mère que les visites se font qu'une fois par semaine pendant 1h, je m'en foutais totalement de ça, je voulais sortir, j'ai fixé un délai de trois mois grand max avant qu'il me relâche, Whistler, orgueilleux a fixé un délai de même pas 1 mois. Seul l'avenir nous le dira... De toute façon, ma "chambre" était prête, je vit une fille, elle était plutôt mignonne, mais, Lise occupait totalement mes pensées, je me suis promis de l'aborder si je sors indemne de cet hôpital.

Quelques jours passèrent, je suis rentré le Lundi à 9h45, nous sommes à présent Samedi et il est 14h31. La mini pièce qui me sert de chambre est loin d'aider, je n'ai le droit à aucune décoration sur le mur, bon, c'est pas comme si j'en avais de base, toutefois, j'ai quand même le droit à ma lecture, je farfouilla dans mon sac et prit le premier livre que je trouva. "L'univers", un roman de Science-Fiction, je ne sais pas depuis quand j'ai ce livre mais, il me captiva, ça se passait dans un univers parallèle au notre, là où les humains et la voie lacté en général n'existent pas. C'était plutôt bien écrit, je l'ai fini en quelques heures, j'ai pas vu le temps passé, il était déjà 17h45, j'ai lu plus de 3h.

C'est l'heure de mes médicaments, un pour me calmer alors que j'étais totalement calme, Whistler était en train de faire une sieste, et moi en train de lire, nous étions calme, seul le bruit des pages que je tournait venait perturber le silence qui pesait dans ma chambre. Je parti quand même les médicaments, et juste après, c'était l'heure d'aller à la douche... Je redoute toujours ce moment, c'était des douches collectives... Et je suis qu'un faible petit maigrichon, sans Whistler, je suis incapable de me défendre.

Je n'aime pas exposer mon corps nu devant les autres, j'ai toujours été quelqu'un de très pudique, je ne m'aime pas, c'est un fait indéniable, je ne m'aimerai probablement jamais, je ne peux pas regarder tout ces corps nus dans le même endroit que moi... Je ne suis pas narcissique, mais, je fais juste tâche moi le cure dent tout pâle, avec mes hématomes sur tout le corps, la faute à qui... Après la douche, je me suis blotti dans mes draps en pleurant silencieusement, puis je m'endors d'un coup.

Whistler me réveille, il est 7h du matin, nous avions faim mais le petit déjeuner dans cet hôpital n'est qu'à partir de 8h30, encore 1h30 à attendre, j'avais rien à grignoter du fait que aucune nourriture n'est autorisée en dehors des repas prévu. Il y a que 3 repas, le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Rien n'est autorisé en dehors. C'est saoulant, je me résigne à attendre ce foutu petit déjeuner.

Quelques semaines se sont écoulées, aucune visite de mon père, quelle surprise. Ma mère essaie de me rendre visite dès qu'elle le peut, comme Whistler et moi étions calme, nous avions le droit à plus de visite, c'est un soulagement pour moi de voir ma mère, elle m'écrit tous les jours et je prend plaisir à lui répondre. Whistler aime bien ma mère, elle est la seule à le comprendre et l'aime comme si c'était son propre enfant, elle a même retenu les plats qu'il aimait, j'ai vraiment une mère formidable, dans ces moments, j'aimerai vraiment pouvoir retourner chez moi, le problème, c'est mon père, il trompe ma mère, ne l'aime pas vraiment, mais, ma mère fait avec, quelle gentillesse de sa part,  c'est l'heure, ils ont laisser 3h de plus à ma mère au vu de notre comportement exemplaire. Nous nous faisons un dernier câlin, un dernier baiser et me dis de m'accrocher car c'est bientôt la fin de ce cauchemar, elle me laissa une enveloppe avec une lettre dedans, elle me fait promettre de l'ouvrir que quand elle sera partie. Je respecta sa promesse.

Une fois partie, je m'empresse d'ouvrir la lettre, il était écrit qu'elle m'aimait, qu'elle songeait à quitter mon père parce qu'elle ne peut plus supporter le fait qu'il me batte, elle ne peut plus le supporter, elle me dit de rester encore quelques temps dans cet hôpital afin de mieux gérer ses projets et elle reviendra vers moi pour venir me reprendre, elle a dit que ça ne durerait pas plus d'un mois, ça faisait 1 mois et demi que j'étais là, Whistler s'y était habitué et il prend le contrôle que quand je m'ennuie, alors, il trouve des choses à faire.

2 semaines plus tard, j'ai été déclaré sain, ma mère vient avec sa voiture, sans mon père, elle eu à peine le temps de sortir de sa voiture que je lui sautait dans les bras. Elle s'excusa pendant de longues minutes du fait qu'elle ne soit pas venue ces derniers jours, je ne connaissait pas le quartier où elle m'emmenait, je lui demanda donc où nous allions, qu'elle ne fut pas ma joie quand j'appris qu'elle s'est séparée de mon père. J'emménage dans ma nouvelle maison, un petit quartier tranquille, et une silhouette me semblait familière, taille moyenne, fine, long cheveux qui descendent jusqu'à mi-dos, aucun doute, c'était Lise, mais que venait-elle faire ici ? Ou alors, non, ce n'est pas possible, je ne suis pas prêt, j'ai emménager dans le même quartier que Lise, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Je ne suis pas encore prêt pour l'aborder, Whistler est occupé à penser à autre chose, je me cacha, et je fais tout pour qu'elle ne me voit pas, je suis apeuré à l'idée de la voir...

L'enfer dans ma tête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant