Amour sucré - Campus Life / Alternative

Épisode 8 - Part 2

(J'ai mis cette illustration juste parce que ça m'a tué 😂😂 En plus, c'est un rapprochement que je m'étais fait pour imaginer au mieux sa personnalité)

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* Appart de Lysandre et Castiel *

Laissant le jet d'eau brûler lentement ma peau, je réfléchissais à ce qu'il venait de m'arriver.

A peine avais-je posté mon message, malheureusement censuré par je ne sais quel procédé, que j'avais reçu un mail de l'université.

J'étais convoquée par la direction cette après-midi.

J'ignorais si ces deux éléments avaient un lien, bien que ça me semblait trop improbable malgré le timing quasi-parfait. Mais, j'étais sûr d'une chose, le monde entier semblait opposé aux moindres de mes agissements contre le Smokey Dance.

Ou peut-être était-ce parce que je n'étais pas venu en cours ce matin ? Pourtant, Monsieur Sebire, le responsable administratif, avait été clair en début d'année. L'université n'allait pas nous courir après pour qu'on se rende en cours, que c'était nos études, donc notre problème, pas le leur.

Enfin ... De toute façon, je n'avais pas vraiment le choix.

Je profitais encore quelques secondes de la chaleur de l'eau avant de sortir enfin de la douche. Si je vidais le ballon d'eau chaude, je connaissais un rouquin qui n'allait pas apprécier.

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* Campus - Bureaux administratifs *

Le directeur, monsieur Culann, mon professeur principal et Rayan Zaidi semblaient être à l'intérieur. Ils discutaient si vivement que je pouvais distinguer leur timbre de voix à travers la porte.

Malheureusement, le brouhaha régnant dans le couloir m'empêchait de distinguer clairement leurs paroles. Je pouvais alors seulement deviner que c'était ... tendu.

Pendant quelques secondes, je fus tentée de prendre mes jambes à mon cou. Avec un peu d'improvisation, j'y arriverais sans trop de difficulté. Et puis, avec les derniers événements, je devenais plutôt douée dans l'art de raconter des salades.

Mais le regard persistant et braqué sur moi de la secrétaire, me fit renoncer à cette idée pourtant tellement tentante.

Je frappais donc, la mort dans l'âme, à la porte du bureau et entrais.

A la seconde où je mis un pied dans le grand, trop grand, bureau de monsieur Culann, leur discussion cessa immédiatement. Et alors, leurs yeux se posèrent sur moi comme trois tourelles en alerte.

J'avais vu juste quant aux personnes présentes. Ils étaient debout, près du bureau, en cercle. Chacun semblant s'opposer ses arguments.

Directeur - Mademoiselle Nidorinne ... Nous vous attendions.

Le sourire bienveillant du directeur, qui d'ordinaire mettait en confiance, me faisait en cet instant froid dans le dos. A quelle sauce j'allais me faire bouffer ?

Rayan - Monsieur Culann, il serait peut-être temps d'arrêter de noyer le poisson et de ...

Directeur - C'est moi qui la politique de ce campus. Pas vous, professeur. Donc laissais-moi gérer cette affaire comme je l'entends.

Cette affaire ? C'était si grave que ça ?

Soudainement en proie à la panique, je me repassais ces derniers mois de cours, cherchant ce que j'avais pu faire de si grave.