Épisode 10 - Le jeu du hasard

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* Chambre universitaire *

Quelques jours après les révélations que nous avait apporté Armin, les quelques heures interminables me séparant des vacances s'étaient enfin écoulées. J'avais donc confirmé à mes parents que je venais passer les vacances d'hiver avec eux. Ils étaient véritablement impatients de m'avoir à nouveau pour eux tout seul.

Lysandre, quant à lui, avait aussi décidé d'aller profiter des fêtes de fin d'année en famille, auprès de sa mère et de Leigh. Puis, il était prévu que l'on se retrouve quelques jours avant la reprise des cours.

Je rentrais donc à la maison demain, plus déterminée que jamais à aller à la fête étudiante de Noël ce soir.

Je n'avais pas démordu de mon obsession d'aller dire deux mots à cette Valentine Letourneur. Il était hors de question que je la laisse continuer son petit manège pervers qui consistait à essayer de me voler mon petit ami et à m'humilier.

Évidemment, ma conscience ne manquait absolument pas de me souffler qu'aller à cette fête avec un esprit de vengeance ne m'apporterait rien de bon. Mais je voulais en découdre.

Elle avait réussi à me faire voir rouge et elle allait devoir assumer maintenant.

Bref ...

Reprenant mon self-contrôle, je finissais de peigner la crinière qui me servait de chevelure devant le miroir. Plus que quelques coups de peigne par-ci et par-là pour dompter les dernières mèches rebelles et j'étais prête à me rendre à cette fête, qui n'attendait plus qu'une seule chose : mon esclandre !

Alexy et Rosalya étaient d'ailleurs mes cavaliers ce soir, Lysandre devant passer beaucoup plus tard à la soirée, s'étant déjà engagé auprès de son meilleur ami.

J'aurais ainsi plus de marche de manœuvre. Il n'était pas vraiment fan de ma solution qu'il qualifiait de " excessive ".

Je ne voyais pas en quoi enfermer cette pouf dans un sac à patate, puis la jeter dans un champ abandonné et enfin la laisser se débrouiller pour rentrer, était " excessif " ?

C'était même plus que mérité et puis surtout, je pourrais imaginer bien plus cruelle. Qu'elle s'estime heureuse que mes désirs de vengeance s'arrête là.

Je fus sortie de mes envies de kidnapping lorsque l'on frappa à ma porte.

Ça devait être eux ! Je me hâtais pour aller leur ouvrir la porte.

Nidorinne - Hey !

Alexy - Salut, Salut ! Prête à faire la fête ?

Prête à commettre un crime surtout. Malheureusement, j'avais dû promettre de me tenir ce soir et d'être sage. Mais rien ne m'empêchait de m'imaginer tout un tas de scénarios plus satisfaisant les uns que les autres.

Nidorinne - Je n'ai jamais été aussi impatiente, mon cher. De plus, je suis fin prête.

Rosalya - Je vois ça ! Ta robe est sublime. Je me demande bien qui a pu te l'offrir ? Autant de goût ... C'est exceptionnel.

Nidorinne - Je me demande bien aussi ...

Je lui jetais alors un regard complice. Il n'était pas difficile de deviner qui était donc l'auteur de cet achat, le gonflement de ses chevilles étant à peine visible, confinées dans ses botte de cuir.

OoooO

* Campus S *

Le campus S ... Les rois de la fête.

Amour sucré - Campus Life / Alternative Où les histoires vivent. Découvrez maintenant