Chapitre 18.

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Kylian Mbappe.
Jeudi 29 novembre.
7:00.

Hier, on a eu un match important et nous l'avons gagner.
Et je suis là allongé dans mon lit alors que Neymar dort à point fermé. Il est devenu le meilleur joueur brésilien toutes ligues des champions confondu et je suis fière de lui.
Je me lève et décide d'aller prendre une douche, je pars donc chercher quelques affaires et me dirige dans la salle de bain.
Je me déshabille et entre dans notre douche, l'eau coulant sur mon corps me détend. Malgré la réussite collective hier soir j'ai l'impression d'avoir manqué une chance. Comme si il me fallait plus.
Neymar m'a dit que c'était juste mon esprit de compétiteur qui parler mais ça me bouffe depuis hier et ça m'irrite plus qu'autre chose, c'est pour ça que l'eau me détend. Je ferme les yeux et essaie de penser à autre chose je pense à ma relation cachée avec Neymar.
C'est pareil, j'ai l'envie de montrer au monde qu'il est mien, pour faire dégager ces mannequin superficiel autour de lui mais non je n'ai rien le droit de dire. Donc je laisse mon copain se faire tripoté, collé, draguer par des meufs qui pourrait être miss univers. Je supporte pas, pour un jaloux maladif comme moi c'est impossible à vivre.
Oui, je l'est dans les vestiaires et cob habite ensemble imaginez que votre copain se fasse draguer devant vous et que vous soyez obligé de sourire à celle qui fait ça.
Sans que je m'en rende compte des larmes se mêlent a l'eau qui coule sur mon visage, je suis pathétique. C'est pas possible autrement.
Je finis ma douche et sors essayant de me calmer mais rien à faire. Je m'habille en tremblant.

Il est 8:30 quand je pars de l'appartement direction chez moi. A Bondy.

Maison des Mbappé.
8:50 du matin.

J'arrive devant ma porte et toque. Ma mère ouvre, surprise de me voir içi mais elle me dit de rentrer ce que je fais.

- Kylian..qu'est que tu as ?

- Rien maman je vais bien.

Je m'assois sur le canapé alors que ma mère pars faire un chocolat chaud qu'elle emmène ensuite. Je joue avec mes mains alors qu'elle me tend ma tasse.

- Mon cheri, je vois que tu ne vas pas bien. Dit moi qu'est-ce qu'il y a.

- J'en peux plus maman..je veux plus de cette vie c'est trop dur.

Elle s'approche de moi et prend ma tasse qu'elle pose sur la table.

- Qu'est qu'il ce passe ?

- J'en peux plus de ne pas pouvoir montrer que Neymar est mien, ça me bouffe de le voir avec d'autre fille pour la presse.

- Tu sais que tu n'as pas le choix Kylian, c'est ça être footballeur international. C'est faire des contrainte. Mon père ajoute en s'asseyant sur le canapé. Ça ne sert à rien de te mettre dans des états pas possible.
Sinon tu n'as pas finis de pleurer.

- Pas Neymar. J'en veux pas de ça c'est trop dur. Imagine papa, que maman devant des caméras soit avec un autre parce que c'est pas politiquement correct.
Non moi j'en veux pas de ça, j'adore mon métier c'est un métier incroyable et je suis chanceux mais c'est invivable.
J'ai un coeur et certain l'oubli. Je ne suis pas une machine.

Je me lève, énervé et complètement fatigué de ça.
Je prend mon blouson et ouvre la porte.

- Kylian..

- Non papa. Je veux rien entendre. Au revoir.

Je pars claquant la porte de chez moi, mal en point.
Je marche dans mon quartier tête baisse et arrive devant le terrain de foot où des jeunes sont entrain de jouer.
Autant revenir pour de bon, un petit match ne me fera pas de mal.

- Eh les gars, ça vous dérange si je fais une partie avec vous.

Ils se tournent vers moi, et reste choqué. Je souris tendrement entrant sur le terrain. Puis je vais vers eux, un par un. Faisant des photos et autographes.

- Bon on se l'a fait cette partie les gars ?

Neymar Junior.
Paris.
15:40.

4 heures que je suis réveillé et que Kylian ne répond pas. J'ai appelé sa mère et elle m'a dit qu'il était venu tôt ce matin, il était mal en point et qu'il était parti en furie après les paroles de son père.
Il les a quitté à 9:20 du matin donc je ne sais pas où il peut être.

J'attend patiemment dans le canapé et alors que je croyais que tout était désespéré j'entend la porte d'entrée s'ouvrir, je me lève et vois Kylian un énorme sourire aux lèvres. Je me lève alors, bras croisé sur le torse.
Il arrive dans le salon et soupire.

- Je sais, je t'ai pas prévenu. Oui je parti plusieurs heures et si tu veux savoir j'ai étais faire du foot avec des jeunes de chez moi.

- Pendant plus de 4 heures ?

- J'en avais besoin. Je te dis rien quand le soir tu es avec tes mannequins superficiels et que tu me laisses seul.

- Tu vas pas remettre ça sur le tapis, c'est pour..

- Nous que tu fais ça je sais. Change de CD tu commences à railler Neymar.

- Tu m'explique ce que tu as ?

- J'en peux plus c'est tout je sature de te voir avec d'autre devant les médias.
Tu n'imagines pas comment ça me fait mal que tu oses faire des choses comme celle ci en pensant que moi, jaloux maladif, je le vivrais bien.
Cela fait plusieurs mois que nous sommes ensemble et là j'en peux plus clairement.
Et je te le dis droit dans les yeux Da Silva, si tu continues à organiser et faire se genre de chose nous deux ça ne dureras pas plus longtemps.
Alors réfléchis bien, et choisit bien entre moi ou tes salopes qui t'aident juste à avoir une belle image.

Il monte dans notre chambre et claque bien la porte me laissant sans voix, planter dans le salon ne sachant plus quoi faire d'autre.
Kylian ou ma carrière médiatique ?

Les transferts du siècle. [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant