Chapitre 13.

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                Kylian Mbappé,
        28 octobre 2018, 19:30.
          Bus direction Marseille.

Déterminé.
Voilà notre état d'esprit en ce moment, on c'est toujours pas qui joue ce soir et j'espère réellement jouer contre Marseille.
Mais pour l'instant Ángel, Neymar et moi parlons de tout et de rien au fond du bus.

- Je vous le dit moi ! Julian est amoureux d'Alphonse !

Ángel : Tu penses ?

- Mais oui il a tout les signes du mec amoureux.
Il regarde Alphonse comme s'il regardait un dieu, il le dévore du regard.
Sans cesse il parle de lui.
Il le défend toujours quoi qu'il arrive. Ils se donnent des petits surnoms.
Il se font des câlins, fin voilà quoi.

- Je suis d'accord avec Ney, on dirait nous deux, ou Paul et Antoine.

Ángel hausse les épaules réfléchissant  à ce qu'on vient de lui. Neymar et moi sommes avachis dans deux sièges du bus.
Neymar  me regarde depuis quelques minutes en souriant et je ne dis rien malgré les questions qui tourne dans ma tête.

- Arrête de te poser des questions nulles, je te regarde seulement.

- Je sais, et laisse mes questions nulles en paix petit.

- Idiot va et c'est toi le petit.

Il m'embrasse tendrement, ce genre de baiser qui vous retourne l'estomac.
Qui vous torture l'esprit et le cœur.
Qui vous chamboule comme rien d'autre au monde. Voilà comment est le baiser qu'il me donne, un baiser magique.
J'ai 19 ans, je suis jeune et j'ai très peu d'expérience niveau amour mais c'est tout.
Et encore c'est la première fois que je ressent ça. Neymar me met dans des états que je ne connaissais pas.
Il me rend dingue, quand il approche d'autre mec ou quand il se met torse nu.
Il me manque quand il part au Brésil.
Il me fait sourire quand il est avec son fils ou quand il me chuchote des mots d'amour.
J'aime Neymar Da Silva Santos Junior plus que tout au monde c'est con à dire mais c'est vrai.

- Je crois que nous sommes arrivé au stade.

Effectivement, nous sommes à Marseille. Plein de supporters sont derrière des grilles et je suis toujours autant impressionné.
Nous prenons nos sacs et nous descendons un par un. Moi et Neymar ensemble mais pas trop collé pour éviter une quelconque rumeur qui pourrait détruire nos carrière mutuelle.
Arrivé dans les vestiaires nous nous changeons et certain parle dans le couloir et d'autre reste dans le vestiaire.
Moi, je croise Florian et Adil alors nous parlons un peu, entre coéquipiers français on va dire.

- Alors, prêt pour ce soir ?

Florian : Carrément prêt, après certes c'est un match important mais il faut avant tout prendre ça au second degré.

- Je suis d'accord avec toi. Vous êtes tout les deux titulaires ?

Adil : Oui ! Tout les deux.
Plus notre gardien.

- J'ai vu ça. C'est cool en tout cas.

Et alors que je parle avec eux je sens deux bras entouré ma taille, me faisant sourire.

Adil : Ah bah tiens, Ney comment tu vas ?

- Je vais bien et toi Adil ?

Adil : Tranquille.

- On t'attend dans les vestiaires chéri, tu viens ?

- J'arrive tout de suite amour.

Il me sourit, et m'embrasse passionnément avant de repartir.
Florian lui, était déjà partie.

Adil : J'ai un peu peur de ce qui peut se passer sur le terrain avec eux deux.

- Moi aussi, sachant que je ne serais pas sur le terrain pour les séparer immédiatement.

Adil : Je suis là, je vais les surveiller frère.

- Merci mec, bon j'y vais on m'attend.

Adil : Va va petit.

J'entre dans les vestiaires et je me fais limite crier dessus par l'entraîneur.
Je viens d'arriver en retard pour la causerie d'avant match.
C'est bon, c'est foutu. Je vois Adrien rentrer dans la pièce et à mon visage il voit qu'on est mort.
Ce soir on ne jouera pas.

                    Neymar Junior
               Vestiaires, 20:40.

Thomas : Les gars, ce soir ça ne rigole pas du tout. Je veux que vous le gagniez ce match. Je ne veux pas de perdant dans ce vestiaire.
Dans tout les cas, quand vous passerez cette porte vous ne serais pas perdant, compris ?

Les gars hochent tous la tête, et nous allons dans le couloir, en ligne.
Je suis un peu énervé contre l'entraîneur qui a sanctionné Kylian et Adrien juste parce qu'ils sont arrivé 3 minutes en retard pour la causerie enfin.
  Dans le 11 de départ il y a : Areola ( Gardien ), Marquinhos, Nsoki, Meunier, Bernat, Verratti, Kehrer, Di María, Draxler, Choupo-Moting et moi.
Un geste, puis c'est partie nous avançons sur la pelouse du Vélodrome.

Vestiaires du Vélodrome
Fin de match, 22:30.

On a gagné ! Premier Classico de la saison et on gagne. Putain on est heureux.
Kylian a pu rentrer, et a marqué, moi je n'ai pas marqué mais Julian a transformé le tire raté que j'avais fait en deuxième buts.
Nous avons la musique et le champagne gicle dans le vestiaire.
Oui on est heureux.

Thiago : PRESKO MET LA MUSIQUE À FOND !

Presnel obéit à notre capitaine qui se lâche après un match compliqué mais réussit.
Kylian entre dans les vestiaires et me cherche des yeux, quand il me voit il court dans mes bras et je le rattrape.

- J'ai marqué Ney..

- J'ai vu cheri, mais pourquoi tu es aussi émotif ?

- Je ne sais pas..Mais putain j'ai cru que j'allais pas rentrer à cause de ma connerie et quand Thomas ma laisser la chance de rentrer bah j'ai tout donné et j'ai marqué bordel.
J'aime pas être en retard en plus mais là..c'étais horrible j'ai eu trop peur.
Trop peur de ne pas jouer et que l'on perdent.
Trop peur de te voir mal et l'équipe aussi à cause de moi, car je savais que je pouvais marqué et je ne sais pas j'ai eu un coup qui m'a rendu totalement mal. J'étais dégoûté et j'avais peur si tu savais.
J'ai eu peur Neymar..vraiment.

Il venait de finir son aveux en pleure, les gars me regardaient sans baisser la musique mais tout de même un peu choqué de voir Kylian dans cet état.

- En plus..je sais très bien qu'ils vont tous en parler et putain ça va me mettre dans un état pas possible encore.
Ça me serre les tripes quand j'y pense.

- Eh Kylian, amour calme toi s'il te plaît. On regarda pas la télé dans les prochains jours et puis tu es rentré sur le terrain ce soir. Et tu as marqué.
Tu as aidé l'équipe encore une fois et ce n'est pas ta petite erreur d'avant match qui va faire disparaître le nombre de fois où tu nous a aidé.
Tu es important Kylian, pour Thomas, pour l'équipe et pour moi. Alors calme toi respire normalement parce que ce soir tu as étais l'un des meilleurs.

Kylian se calma petit à petit, la musique s'éteint au bout d'un moment et les vestiaires se calme. On finit par repartir dans le bus ou Kylian s'endort contre moi fatigué du match et de la crise qu'il a fait.
Nous montons finalement dans notre avion direction Paris.
Fatigué de ce match, et de cette soirée mouvementée.

Les transferts du siècle. [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant