Chapitre 24.

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Kylian Mbappe.
06 janvier 2027, 19:30.
Paris.

Nous jouons contre Barcelone, vraiment la chose la plus stressante au monde. L'équipe n'a pas vraiment changé apart le fait que je sois capitaine, après le départ de Thiago il m'a passé le flambeau.
Gianluigi Buffon a arrêter sa carrière aussi, ainsi que Edinson et Choupo-Moting. Et quelques autres aussi.
Marquinhos, Timothy, Bernat, Draxler, sommes encore là. Et pleins d'autre sont resté.
Notre onze de départ composé nous allons finalement dans le couloir. Nous jouons à domicile.
Je vois Messi un peu plus loin alors je m'avance et vais le saluer, on est devenus de bons amis. Je croise aussi quelques coéquipiers de l'EDF encore à Barcelone.
Je me concentre en fin et me met devant, parfois ça me fais bizarre mais du haut de mes 29 ans je suis capitaine du Paris Saint Germain successeur du grand Thiago Silva. En parlant du loup, il arrive de dehors, je souris et le prend dans mes bras.

Thiago : Dis moi tu as grandis depuis que l'on c'est vu la dernière fois amigo !

- N'importe quoi.

Je rigole à l'idiotie de Thiago.

Thiago : Bon courage, tu gères sur le terrain n'oublie jamais ça. Aller je dois y aller on se voit à la fin du match.

Il me fait une autre accolade avant de repartir dans les gradins sûrement. Je regarde devant moi, le stade est en feu c'est bon on va entrer enfin.
Que le meilleure gagne.

Fin du match de ligue des champions.
23:20.
Vestiaires PSG.

On est plutôt heureux mais un peu énervé quand même. On a fait égalité. Ce qui est déjà bien face au Barça mais je ne suis pas spécialement heureux parce que les trois quart des personnes titulaire ne se sont pas donné à 1000%. C'est des bandes de flemmard, qui ne veulent rien d'autre que du frics. Je leur ai dit que je ne voulais plus un match comme celui ci. Maintenant je sors des vestiaires en colère mais je tombe presque dans le pomme en voyant un grand brun cheveux bouclés tatoué au côté de Thiago avec mon fils. Mon cœur loupe un battement et je manque de tombé dans les pommes quand je vois que c'est bien lui. C'est Neymar.
Je me rapproche, ce qui les interpelle ils se retourne. Thiago fronce les sourcils en me regardant et c'est la dernière image que j'ai avant que ma tête touche brusquement le sol.

Neymar Junior.
Hôpital de Paris.
00:40.

Je savais que revenir ainsi choquerai pas mal de monde mais je me sens observer dans chaque coin de cette hôpital. Je soupire et prend mon café avant de retourner auprès de Kylian.
Étant tombé trop brusquement, il a faillit s'ouvrir le crâne, mais bon je suppose que c'est une réaction normal après 6 ans sans voir son fiancé que l'on crois mort.
Son fils, Alceo est gentil comme tout. Je l'ai couché sur un fauteuil et il dort à point fermé. On dirait Kylian tout craché. En parlant de lui, il se réveille.
Je bois mon café en regardant la télé.

- C'était pas une blague alors, je ne suis pas devenu fou.

Je me retourne vers lui plantant mes yeux dans les siens, ses mains se posent sur mon visage.

- J'ai des explications à te donner je pense.

- Oui J'espère bien oui.

Il lâche l'emprise qu'il avait sur moi et le regarde signe qu'il m'écoute attentivement.

- Je suis partis pour ne pas te faire subir ma maladie, et j'ai eu raison. Quand je suis partis pour rentrer au Brésil cette maladie ne m'a pas quitté aussi tôt. Je suis resté 5 ans avec sans pouvoir rien faire, aucune opérations pouvait soigner ça il me fallait obligatoirement une greffe. Ce que j'ai eu, un matin il y a 1 ans environ j'ai eu un donneur.
Du moment où j'ai eu cette greffe j'ai eu un processus de re-fonctionnement, tout simplement car avant la greffe je n'avais plus la force de marcher, de parler ou même de manger. Alors j'ai appris de nouveau à faire cela.
J'ai repris le football aussi, malgré les avis pessimistes des médecins. Je ne regrette pas de t'avoir laissé car je ne voulais pas que tu me vois comme un légume.
Je sais que tu imaginais sûrement que j'étais mort mais non.
Alors excuse moi de tout cœur pour toutes ses années. Mais j'ai pas pu faire autrement.

Kylian avait le visage inondé de larme alors que je finis par reprendre mon souffle.

- J'ai passé probablement 6 ans de ma vie à prier pour te revoir un jour. J'étais désespéré.
Il me faudra du temps, un temps d'adaptation et du temps pour te pardonner mais je le ferais. Et en attendant je veux que tu restes maintenant.

Je souris et le prend doucement dans mes bras en soupirant de soulagement. Merci mon dieu de nous avoir enfin réunit. Après 6 ans de punition.

Les transferts du siècle. [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant