Les événements annonciateurs du désastre qui s'est abattu sur nous ont commencé dès la rentrée scolaire, en septembre. Pendant 1 an, ma famille et moi avons été contraints de vivre dans une peur constante.
Mais notre vie a tourné au cauchemar en 1 mois. Le pire de toute mon existence.Cela a commencé lorsque des hommes sont venus frapper chez nous à deux heures du matin. Mon père était parti boire un coup avec des collègues de travail pour fêter la fin d'un chantier, il n'a donc pas pu empêcher nos assaillants de retourner l'appartement, en hurlant : « LE PATRON PERD PATIENCE, IL VEUT SON ARGENT ».
Combien de fois ai-je du me battre avec ces hommes qui venaient d'abord une fois tous les trois mois, puis chaque mois, pour finir par débarquer chaque semaine ? Je n'ai pas assez de doigts pour les compter.
Nous vivions dans la peur. Mes sœurs, de seulement 11 et 15 ans étaient traumatisées par le fracas et les menaces que faisaient ces hommes à chaque fois qu'ils détruisaient notre appartement. Les meubles renversés, les cadres fracassés au sol, les armoires éventrées, les rideaux arrachés et les vitres explosées, il ne restait plus rien de notre cocon familial. L'appartement n'était plus qu'un énorme capharnaüm dans lequel on ne savait plus où mettre les pieds.Nous avons déménagés plusieurs fois, mais ça n'a pas suffit, ils nous ont retrouvés et ont recommencé de plus belle.
Forcément, ma mère et moi avons posé des questions à mon père. Pourquoi ces hommes nous réclament de l'argent ? Combien ? Pourquoi ne pas appeler la police ?
Tant de questions auxquelles il refusait farouchement de répondre.Alors la terreur continuait, jusqu'à ce que les coups commencent à tomber. Ils ont d'abord voulu s'en prendre à mes sœurs, pour marquer le coup d'entrée de jeu, mais je m'interposais à chaque salve. Alors, pendant que je défendais mes sœurs, ils s'en sont pris à ma mère.
Ils lui ont décoché des coups de poings, des coups de pieds, et mon père restait là, dans un coin de la pièce, à pleurer.
J'ai du hurler tel un démon pour qu'il aille à son secours.Il était bien plus faible que je ne pensais, et d'une lâcheté qui m'en pince encore le cœur.
Comment peut-on regarder sa famille se faire tabasser de la sorte sans réagir ?Bien sûr, les hommes ont vite pris le dessus sur lui, et j'ai dû intervenir de la pire des façons.
Il fallait que ça cesse.
Mes sœurs hurlaient de peur, les larmes ruisselaient sur leur doux et innocent visage alors que nos parents étaient roués de coups sous nos yeux.J'ai donc foncé dans la chambre de mes parents, et j'ai tapé dans les murs jusqu'à ce que je trouve le coffre qui y était dissimulé.
J'ai saisi le code puis me suis emparé du Colt que l'on se lègue de génération en génération :
Un revolver assez puissant, chargé, au maximum, par cinq balles qui infligent une mort presque certaine.Je suis revenu dans le salon en trombe et j'ai pointé l'arme sur l'homme qui tenait ma mère par les cheveux.
J'ai hurlé : « EH ! PAR ICI ! »
Ils ont tous arrêté ce qu'ils faisaient. Ils étaient comme paralysés, le regard fixé sur le canon de l'arme.
L'un d'entre eux me dit d'une voix calme en s'avançant vers moi : « Petit, lâche ça. Tu ne voudrais pas faire quelque chose que tu regretterais toute ta vie n'est-ce pas ? »
Hors de moi, je lui criai : « TU BOUGES PAS ! »
Je tremblais comme une feuille, tous les regards étaient posés sur moi.
Celui de ma mère m'implorait de le faire, celui de mes sœurs me disait le contraire et les yeux de mon père eux, étaient totalement vides.Me voyant hésiter, les hommes se sont subitement détendus et ont commencé à rire :
- Ahah mais le petit n'a-t-il donc jamais tiré ? »
- Il est terrifié, et la peur paralyseCelui qui s'était déjà avancé, reprit ses pas, lents et lourds, vers moi.
Je savais parfaitement que s'il arrivait à me prendre l'arme, on aurait plus aucune chance de s'en sortir. C'était l'assaut de trop, il fallait les stopper.
Alors j'ai tiré.
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La suite arrive bientôt !
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Noces Forcées
Ficción GeneralAlors que je menais ma vie d'étudiant normal, des événements traumatisants l'ont faite virer au pire des cauchemars : Je suis marié à une fille dont l'existence même me répugne. J'avais une copine depuis mes 8 ans, des projets, des amis, tout ça m'...