L'âme perdue

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Assise sur la rive de ses rêves,
Elle observe la grève floue et nébuleuse.
L'orpheline se lève puis élève
En vain les hommes qui la délaissent, honteuse.

Mère de chacun, rejetée par tous
Ange déchu, banni du gracieux paradis
Par des êtres ayant la furie des loups.
Leurs cœurs de plomb rouge
Chaque jour me pétrifient.

L'orpheline regarde ces hommes immoraux.
Pourtant sont-ils humains ? Ou sont-ils faits de fer ?
Maudits soient ces odieux animaux !
Qu'ils agonisent dans les tréfonds de l'Enfer!

Ô Fraternité ! Lave leurs infractions !
Et puis soigne aussi leur psychose ou leur névrose,
Leur monomanie de la destruction
Parce que ces infâmes en sont des virtuoses.

De Petits PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant