Hommage à sa beauté

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A ton palais d'été, à ta vaste muraille,
A tes temples, à ton antique modernité
Ô ville de richesse ayant vu des batailles
Ce que j'admire ta gigantesque beauté !

Ton prodigieux empire émeut tout le pays
Tel l'amour qu'une mère porte à ses enfants.
Ces chers visiteurs à qui toujours tu souris
Gaiement, se précipitent à tes portes en riant.

Et grouillent et grouillent sur la place Tian'anmen
Par millions toute cette population.
L'agitation me bouscule alors et m'amène
A vouloir te visiter, sans hésitation.

Je verrai cet arrondissement qu'ils appellent
Le district sept cent quatre vingt dix huit, berceau
Des arts, de la créativité passionnelle
Rempli de fresques et de sculptures, il est si beau.

Je verrai le temple du ciel, parfait emblème
De ta terre carrée et de ton ciel rond
Qui sont inspirés de tes croyances suprêmes.
Et j'accourrai vers ce temple, et nous accourrons.

Je verrai l'opéra de cette jolie ville
Il éveillera mes sens par sa mélodie
Et ses couleurs, ses arts ancestraux qui jubilent
Qui m'impressionnent, me laissent abasourdie

Je verrai le palais de l'ardente saison
Qui grâce à son étendue prestance surplombe
Le lac central, la colline et leurs horizons.
C'est l'harmonie préservée, la paix, les colombes.
Jadis, ce n'était que chaos et destruction
Les guerres ne laissèrent qu'élimination.

Je verrai aussi cette cité prohibée,
Que ses jardins impériaux enlacent et embrassent.
Les pieds dans l'eau elle se prélasse, fatiguée.
Cette forteresse est d'une beauté vivace,
Vestige d'un passé victorieux, laborieux.
Le jaune du soleil se reflète en ses toits,
Le rouge de tes murs enflammés et joyeux
Me captivent, me charment, me mettent en émoi.

Ô Beijing ! Je découvrirai tes labyrinthes
Toutes ces ruelles me feront divaguer
Je serai enchantée de m'y perdre, sans crainte
Car désormais je sais qu'elles me font voyager.

Ô Pékin, capitale de la belle Chine
Tes mets ressemblent à un nuage de douceur,
A une brume de chaleur, une pluie fine.
Inspirés, nous jouons tous aux explorateurs
En quête de nouvelles saveurs incroyables.

Tes futurs immeubles de verre, incomparables
Viendront charmer le ciel, la tête dans les étoiles
Ils seront infinis tels la tour de Babel
Et toucheront d'autres galaxies. Des toiles
Seront peintes et paraîtront irréelles
Des ouvrages écrits à ta splendeur, ta gloire.

Mon cher Pékin ! Qu'est ce que tu me sembles loin !
Je rêve que je te visite ; je le ferai
Ou je sombrerai dans un profond désarroi
Donc je volerais jusqu'à toi, déterminée
A te rencontrer, te contempler, te connaître.
Je fais ce rêve depuis que l'on m'a fait naître.

A ton palais d'été, à ta vaste muraille,
A tes temples, à ton antique modernité
Ô ville de richesse ayant vu des batailles
Ce que j'admire ta gigantesque beauté !

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