La première chose que j'ai fais quand je suis revenu, c'est me rendre à mon ancien établissement, là où tout a commencé. Le bâtiment à l'époque était moche et délabré, aujourd'hui il était propre et accueillant. J'avais respiré l'air frais de la France, pour moi chaque pays avait une odeur différente. J'étais rentrée chez moi, la maison avait bien changé, la maison qui m'avait vu grandir était désormais seulement une maison parmi toute celle que j'avais eu. Elle était surtout pleine de souvenir, de joie, d'amour mais aussi de peine, de tristesse et de peur. C'était une ancienne maison, vingt et un an pour être exact, elle me laissait indifférente si on ne regardait que l'aspect. Après je m'étais rendu en ville, loin de New York où de Londres, Langon n'était qu'une petite ville perdu au milieu du monde. J'avais fais mes courses, j'avais croisé un monde que je connaissais tout en ne me sentant pas la bienvenue, la où autrefois j'avais mes repères j'étais maintenant perdue. Rentrée chez moi je m'étais assoupis, deux ou trois heures je crois, le décalage horaire avait un énorme impact sur moi. À mon réveil j'étais répartit au collège, j'avais réussi à décrocher un poste de prof d'anglais là bas. Une ironie selon moi, autrefois alors que je marchais dans les mêmes couloirs je me plaignais de cette langue que je trouvais absurde. La rencontre c'était bien passé, de l'intérieur le collège ne ressemblait plus à celui d'autrefois. Les murs était gris ou bleu ciel mais l'usage était toujours présent, je savais que si je jettais un coup d'oeil sous les bancs je trouverais plusieurs chewing-gum, ça, sa ne changeait pas. Pour finir ma journée je m'étais fait des pâtes, puis je m'étais endormis dans ce qui était ma chambre d'enfant.
Mais dans la journée une chose n'avait pas changé, le pâle sourire qui refusait de quitter mon esprit et qui aujourd'hui avait pris place sur mon visage.
Je suis plutôt fier de mon chapitre, dites moi si vous voyez une erreur ou si vous avez une question.
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Après cinq ans d'absence. /T1/
Teen FictionJ'étais partis, lâchement, pathétiquement. J'avais fuis, par peur, par honte. Je ne leur avais rien dit, ils ne devaient pas souffrir. Alors aujourd'hui je reviens, après cinq ans d'absence je dois les regarder dans les yeux, mais j'ai changé. J'ai...