Chapitre V

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Pendant les jours suivants j'ai continué à traîner avec ma prof, elle m'avait même demandé de la tutoyer et de l'appelé par son prénom. Impossible, je pouvais l'appelé par son prénom mais la tutoyer ça ce n'était pas possible. Au fil des jours les discussions devenait de plus en plus sérieuse, passant du cour qu'on avait après à pourquoi j'étais partit ou encore si j'avais recontacté les autres. Les trois quarts du temps je préférais rester vague quand à mon passé et au pourquoi du parce que, je ne voulais pas que les gens sache, j'avais peur. Aujourd'hui rien n'avait changé, c'était leur de mangeait et on s'était toutes les deux assise dans les couloirs pour parler tranquillement. Mes pâtes étaient succulentes et elle me fit remarquer que ça faisait une semaine que je mangeait que des pâtes. Elle souriait tout le temps, un sourire peiné mais un sourire quand même. Ses yeux pétillaient de tout et de rien à la fois, ses lèvres se courbaient soit en grimace ou soit en sourire. Elle était tellement différentes mais si semblables que ça me faisais mal au coeur. Je ne sais pas pourquoi mais sur le coup je lui ai dit, je lui ai dit que j'avais peur et que je me sentais trop honteuse, je lui ai dit que j'étais revenu pour trouver dans ce collège une trace de mon passé mais qu'il ne me restait que des souvenirs que je ne pourrais oublier. Pas de trace matériel. Pas de futur, un passé qui me hantait.
Elle m'a sourit, elle a rigolé et s'est relèvé pour me demander de la suivre, je l'ai fait. Elle m'a fait descendre le couloir et on est rentré dans une petite pièce, elle a attrapé une clef, la clef du sous sol et on est sortit. On a descendu les escaliers pour arriver dans un endroit sombre, le sous sol, l'étage zéro. Elle m'a montré un coin vers le mur et l'a éclairé avec sa lampe de téléphone. J'ai passé mes mains sur la gravure.

"On espère que celui ou celle qui lira ceci regagnera espoir. Delta 5."

J'ai versé une unique larme, une larme de joie, d'amour, de tristesse et de désespoir. Mais après tout pourquoi pas, peut être qu'il y a bien un futur à mon passé.

Fin

Après cinq ans d'absence. /T1/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant