A meeting for Christmas - Larry Stylinson [TERMINÉE]

5 décembre

Mercredi.

Les joues rouges écarlates, le coeur battant à tout rompre et les membres engourdis, Harry se réfugie dans le café, trempé de la tête au pied. Il ne savait pas qu'une telle averse était prévue aujourd'hui, mais il était maintenant à l'abris, et ne comptait pas repartir d'ici avant que ça ne se soit calmé. En se passant la main dans ses cheveux, afin de se les remettre en place, il croisa le regard azur du mécheux. Ce dernier regarda bien vite ailleurs, les joues rouges, se préoccupant de nouveau de la vieille dame face à lui qui lui racontait que son chat n'était pas rentré de la nuit.

Louis n'avait pas la foi de l'envoyer balader, elle était adorable et s'inquiétait pour son animal de compagnie. Il n'aimait pas vraiment les chats à vrai dire, il préférait les chiens. Mais si cette dame aimait les chats, tant mieux pour elle !

Quand elle jugea bon de partir, Harry pu enfin passer sa commande, le sourire aux lèvres.

- Un thé à la menthe ?

- Évidement !

Les yeux verts du plus jeune pétillaient, il était heureux
de constater qu'après si peu de jours, le mécheux savait quelle commande il prenait. Après tout, il avait beaucoup de clients en une journée, cela ne devait pas être évident de tout retenir. Harry avait attrapé son portefeuille pour payer, avant de récupérer sa boisson chaude.

- Il ne fait pas vraiment beau aujourd'hui. Contrairement à hier.

- Vous pouvez en juger par ma tenue, il faisait si bon hier que je n'ai pas pensé à regarder la météo du jour. lâcha le bouclé en riant.

Louis s'était mis lui aussi à rire, lâchant sa tête en arrière, il avait le rire plutôt facile dû à sa joie de vivre permanente. Harry s'était mis à l'observer, les yeux brillants devant une telle beauté, puis, voyant que la file derrière lui commençait à s'agrandir, il lança un signe de tête au plus vieux, avant de se diriger vers une table libre.

Il y avait beaucoup de monde dans le petit café, plusieurs personnes étaient venues s'abriter et avait finalement décidés de se réchauffer avec une boisson chaude.

Harry avait de la chance, son carnet, coincé à l'intérieur de son manteau, n'avait pas pris l'eau. Il s'en serait voulu d'abîmer quelque chose de si précieux à ses yeux. Il avait besoin d'écrire, tous les jours, il avait bien trop peur d'oublier s'il n'écrivait pas. Tout comme il oubliait son enfance, entouré de deux parents aimants, partis bien trop tôt.

Ses deux plus grandes peurs étaient liées à l'oubli. La peur d'oublier des moments de sa vie en vieillissant. Et la peur de se faire oublier par une personne chère à son coeur, tout comme ses parents avaient sombré dans l'oubli en quittant ce monde trop prématurément.

La pluie avait raison de lui, elle reflétait son humeur maussade.

5 décembre.
La météo est notre reflet. Je ne suis qu'un nuage noir, qui inonde la ville avec une humeur maussade. Mais vous, vous êtes un soleil qui illumine le ciel et qui laisse cette humeur s'évaporer à votre touché.

-H.