18 décembre

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Mardi.

Harry

Depuis dimanche je me sentais bien plus léger, et bien plus heureux également. Avoir révélé à Louis ce qu'il était arrivé à ma famille m'avait soulagé, je n'avais plus le cœur si lourd. Et notre baiser... bon sang, ses lèvres étaient si douces, si sucrées contre les miennes. Je me demande comment j'ai pu tenir si longtemps sans même les embrasser, puisque désormais, je ne peux plus m'en passer.

Je ne sais pas ce que nous sommes réellement l'un pour l'autre, je ne sais pas si nous pouvons déjà parler de couple, parce que nous ne nous connaissons pas tant que ça. Nous apprenons simplement à nous connaître, on se découvre... des sentiments naissent. Du moins, je sais que j'ai des sentiments pour cet adorable garçon qui me fait tourner la tête.

- Harry ! S'exclame Zayn, mon collègue.

- Oui ?

- Ça te dit un café après le boulot ? On se les pèle ici, le patron veut pas augmenter le chauffage pour le bien-être des livres. Non mais, et notre bien-être à nous ? On s'en fiche ?

- Tu dramatises trop Zayn... je rigole légèrement. Ouais, ok pour le café.

Zayn lève les mains et me fait une révérence alors que je lève les yeux au ciel, exaspéré. Ça ne fait pas si longtemps que ça que je travaille ici, mais je dois avouer que Zayn est la seule personne qui travaille ici avec qui je m'entends bien. Nous sommes plusieurs employés répartis dans différentes parties de la bibliothèque. Avec l'université située non-loin, beaucoup d'étudiants viennent ici, certains jours nous avons beaucoup de travail, d'autres jours, nous nous ennuyons atrocement.

Je finis alors de recouvrir les nouveaux livres et part les ranger dans le bon rayon. J'aimerais tant qu'un de ces jours, un de mes bouquins arrive sur l'étagère d'une bibliothèque, sur la devanture d'une librairie... C'est un doux rêve depuis tant d'années, qui s'est renforcé depuis peu, parce que mes parents me soutenaient énormément dans ce projet d'édition et de publication.

Comme prévu, je quitte le travail en compagnie de Zayn et nous nous dirigeons vers le café où travaille Louis, sous mon insistance. Le basané me regarde en coin, se doutant bien que mon envie d'aller dans ce café n'est pas innocente. Je trépigne d'impatience d'y être, pour pouvoir poser mes yeux sur la beauté de mon mécheux. Je pousse la porte du café et entend la cloche retentir avant de dire à Zayn de prendre place à une table pendant que je prends commande.

Je m'approche du comptoir en souriant avant de remarquer le regard noir de Louis sur mon collègue. Je ne comprends pas tout de suite pourquoi mon Louis si doux fusille une personne quelconque du regard, mais quand il me regarde les sourcils froncés, je comprends un peu mieux. Monsieur est jaloux ? Je me poste devant lui tandis qu'il me regarde toujours de la même manière.

- Tu es jaloux ? Je demande avec un sourire au coin des lèvres.

- Qu-quoi ? Non... b-bien-sûr que non... dit-il les joues rougies.

- Oh... vraiment ? Alors ce n'est pas grave si je prends un café... avec un homme qui me fait du rentre dedans ?

- Pardon ?!

Je me pince les lèvres et ferme les yeux. J'ai peut-être un peu poussé. Je secoue la tête en soufflant et me penche au dessus du comptoir en posant mes mains autour de son cou.

- C'était une blague. Zayn n'est qu'un collègue.

- Hum... sûr ?

- Oui, monsieur le jaloux.

- Je ne suis pa-

Je le coupe en posant mes lèvres contre les siennes et c'est une explosion de bonheur dans mon corps. Nous nous séparons quelques instants plus tard avant de nous regarder, un large sourire aux lèvres. Il me vole un dernier baiser -j'adore lorsqu'il fait ça- et commence à préparer ma commande. Je le regarde d'un air admiratif, il est si beau, je me demande comment un si bel être peu exister. Mes yeux parcourent son dos où les muscles bougent lentement sous son pull fin, puis je continue sur ses fesses rebondie avant de sentir mes joues rougir. Je relève bien vite le regard et me redresse lorsqu'il se retourne face à moi.

Je souris doucement et paye la commande avant de rejoindre Zayn qui m'attend avec un air malicieux. Il fallait s'en douter... je ne pouvais pas échapper à ses questions indiscrètes.

- En tout cas tu as de très bons goûts, Styles.

- Ah oui ?

- Carrément ! Non mais t'as vu son cul ? Dit-il en haussant un sourcil alors que je lui mets un coup de pied sous la table. Mais quoi ? S'écrit-il.

- De un, tu vas nous faire remarquer... et de deux. Bon sang Zayn, ne regarde plus ses... ses fesses. Dis-je les joues rouges.

- Quel prude...

Je lève les yeux au ciel et regarde ailleurs pour tenter de ne plus rougir en pensant à cette vue splendide. Ces derniers temps, je ne fais que rougir à longueur de journée, bon, à chaque fois que je vois Louis en fait. C'est épuisant, mais j'aime cette sensation. Je passe une trentaine de minutes à discuter avec Zayn avant qu'il ne doive partir récupérer son fils à l'école puis je ne tarde pas à partir moi non plus, faisant un signer à Louis après avoir déposé son mot sur la table.

18 décembre.
J'aime te voir jaloux. C'était assez surprenant de voir le chaton que tu es sortir ses griffes. Tu es adorable, monsieur le jaloux.

-H.

A meeting for Christmas - Larry Stylinson [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant