Chap 2

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L' obscurité est tombée sur New York. J'ai toujours aimée la nuit , sa pénombre , sa douceur et sa joli lumière qui est éclairent la ville. Mais ce soir je reste de marbre devant ce paysage. Les mains fixées sur mon volant et l'estomac noué je regarde l'heure. Il va bientôt être vingt et une heure trente et je vais devoir affronter Liam. Il ne devait pas rentrer avant dimanche , ce qui nous aurait laissé du temps pour nous calmer et réfléchir à la situation.

On s'est disputé car il devait partir en déplacement cette semaine,  Liam voulait que je l'accompagne et je ne pouvais clairement pas. Je devais accueillir mon nouveau patron et je ne peux pas prendre des jours de congés comme ça. Il l'a mal pris et ça s'est enflammé très vite. On s'est  pris la tête méchamment , on a dit des choses tous les deux qu'on ne pensait pas. Et en y réfléchissant bien , c'est vrai que je l'ai peut-être pousser un peu à bout. Il a fini par me bousculer,  j'ai tellement été surprise par son geste, que je suis tombée et je me suis cognée la tête contre le meuble.

Bien évidemment,  il s'est tout de suite excusé,  il a réagi sur le coup de la colère. J'ai préféré lui demander d'aller dormir à l'hôtel , je voulais lui faire comprendre que ce qu'il m'a fait,  m'a vraiment blessé.

C'est donc le cœur lourd et le stress en mines de tir , que je monte les escaliers jusqu'à notre porte d'entrée. J'essaie de me préparer mentalement mais en vain,  je n'ai plus assez de temps devant moi.

Je prends une grande inspiration et j'ouvre la porte,  les mains moites. Je le vois affalé sur le canapé à observer la télé , une émission sans grand intérêt. Mais quand il m'aperçois dans le hall , il se lève immédiatement et vient à ma rencontre.

Il a déjà pris sa douche car il a quitté son costume pour enfiler un bas de survêtement en coton blanc et un marcel noir. Ses cheveux blonds sont encore un peu humide et je peux lire le regret dans ses yeux noisette.

Il dépose un doux baiser sur mon front,  prends ma tête en coupe et me fixe.

Sa chaleur réchauffe mon cœur immédiatement , mes questions et mes doutes s'évapore. Son parfum entre au contact avec mon odorat et c'est tout mes sens qui sont en éveil. Mon cœur palpite plus rapidement dans ma cage thoracique.

- Ma puce,  je t'aime.

Il dépose ses doigts sur mon menton pour me lever la tête et que nos regards se croisent , à ce moment il dégage tant de vulnérabilité.

- Et toi ? Tu m'aime,  n'est ce pas ? dit-il d'une voix tremblotante.

- Oui,  Liam je t'aime mais... tu es allé  un peux trop loin , dis-je hésitante.

- Je sais bordel , je suis qu'un con , j'aurais jamais dû surréagir comme ça. Je te promets que ça n'arrivera plus.

Après tout c'est peut-être moi qui surréagit , en aucun cas il m'a frappé, il m'a juste bousculer sur le coup de la colère.

Il ne me quitte pas du regard et m'embrasse tendrement sur mes lèvres puis descend dans mon cou , mes épaules et mon décolleté.

Ses mains glissent délicatement dans mon dos pour ouvrir la fermeture de ma robe et faire glisser cette dernière sur mon corps.

Un frisson me traverse ,  mais ses mains et sa bouche me réchauffent immédiatement. Une part de moi aimerais le repousser car je ne veux pas lui pardonner aussi facilement. Mais son amour coule en moi , dans mes veines et ma foi est loin de me raisonner.

Ses mains sur mes fesses ,  il me porte délicatement pour nous emmener dans la chambre . Il me pose sur le lit et il laisse tomber son pantalon et son t-shirt au sol.

Il se glisse sur moi et ses gestes deviennent plus entreprenants , mais il reste doux et langoureux. Je frissonne en me laissant emporter par le désire et la passion qui nous  envahissent. Nos corps sont dans un parfait accord et nous bougeons à l'unisson. À ce moment notre amour n'est que braise et incandescente.

Cet homme me rend folle,  il me rend folle d'amour , de passion mais surtout d'émotion.

J'ouvre les yeux et j'aperçois l'heure sur la pendule , il n'est pas encore minuit et je meurs de faim. Je n'ai pas mangé de la journée et ma soirée ma achevé le peu de force qu'il me restait.

Je me glisse dans la cuisine pour me faire un petit sandwich  jambon fromage que j' engloutis en quelques minutes avec un jus d'orange.

La tête un peu reposée et surtout seule dans l'immense cuisine je me demande si j'ai bien fait de lui pardonner aussi rapidement. Je n'arrive pas à savoir , pourquoi une fois que je suis à ses côtés , je perds tous mes moyens. Certainement parce que notre amour est si fougeux et si dévastateur à la fois. Sont amour m'apporte temps de chose à la fois mais a chaque dispute il emporte une partie de moi et de mon existence. J'ai fait beaucoup de chose pour lui et par amour. J'ai quittée ma ville natale , ma mère et également ma petite sœur.

Mais je ne sais pas si sa change grand choses. Liam travaille dans une grande banque à New York et il est souvent amené à partir rencontrer des nouveaux clients , du coup c'est moi qui me retrouve seul ici,  dans ce grand loft.

Il l'avait déjà quand nous nous sommes rencontrés ,donc au fond de moi je ne me sens pas vraiment chez moi. Je ne participe même pas au loyer , vu que c'est un appartement familial. Son père habitait ici avant d'avoir sa propre famille.

Et de toute façon avec ma petite paye je n'aurais jamais les moyens de m'acheter un appartement aussi luxueux. J'aurais peut être tous juste asser pour un petit studio et encore , les logements libre ici ne court pas les rues.

- Tu viens te coucher ? me surprend Liam.

Il me fixe l'air peiné , en caleçon et les cheveux en bataille.

- J'avais un peux faim , je vais arrivée t'inquiète pas.

J'ai l'impression que ma réponse ne lui suffit pas car il fronce les sourcils , s'approche de moi et me prends par la main. Je me laisse faire on longe la cuisine,  le couloir puis on se retrouve dans la chambre et on se couche tous les deux sur le lit.

Cette pièce est la seule qui a été refaite depuis mon arrivée ici. C'est moi qui l'ai choisi , les murs sont gris et blanc.  L'armoire, le lit , la commode et les tables de chevet sont assortis . Ils sont noir , ornée de gris. L'armoire se trouve en face du lit ce qui créer un effet de profondeur, avec ses grand miroir. Et de mon côté du lit à droite, se trouvent les grande baie vitrée avec vue sur la ville. Je ne ferme jamais les volets , je n'aime pas car je ne peux pas observer le ciel et les étoiles même si on ne voit pas grand-chose à cause des Lumières de la ville.

- Ta famille te manque ?

- Oui , bien sûr . Mais pourquoi tu me poses cette question ?

- Je ne sais pas, tu avais l'air , bizarre voir triste , me dit-il en hésitant.

- C'est vrai que de les voir me ferait le plus grand bien , mais ce n'est pas ça que je pensais.

- Tu ne me quitteras jamais ?

- Pourquoi cette question ?

- Je sais que j'ai abusé hier , je ne recommencerai pas , j'ai tellement eu peur de te perdre.

- Dors , on se lève tôt demain matin.

Je me tourne sur le côté , puis il me prend dans ses bras et c'est comme ça que nous passons la nuit.

Je t'a(b)imeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant