palais part.2

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voici le chapitre que vous attendiez avec impatience ( Elena en média)

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PDV ELENA

La voiture se gara au pied de l'immense escalier où m'attend la famille royale, les employeurs, les êtres qui devraient se soucier des autres mais qui ne se soucient que d'eux même, pendant que le peuple meurt de faim.

Je dois me retenir pour ne pas m'emporter lorsque la reine fit un commentaire déplacé qu'elle n'aurait pas dû dire, comme quoi je ne mériteraient pas d'être ici, de porter l'enfant royal, que je ne suis qu'une petite faible et que j'aurais dû mourir au moment où ils ont su que ma mère n'a pas dévoiler sa grossesse, et qu'elle s'est enfuie, laissant derrière elle un enfant qui, plus est, a le pouvoir de faire l'un des travaux les mieux rémunérés.

-Laisse-la tranquille. Elle est ici pour nous assurer une descendance. Que je ne te vois pas lui faire de la misère, est-ce bien clair?

-Oui, je suis désolé, cher époux. Je n'ai pas l'intention de lui parler. De toute façon, elle ne mérite pas que je lui adresse la parole.

-Bien. Ma chère Elena, venez. Je vais vous montrer vos appartements pour votre séjour. Ma femme a pris le soin de l'aménager pour que vous vous sentiez comme chez vous.

Je sens le regard de la reine me suivre tout au long de mon ascension des marches du palais. Lorsque je vois son sourire en coin, je sens que ce que je vais voir ne va pas me plaire. Je ne viens que d'arriver et me voilà détester par l'un de mes employeurs. Pourtant, je n'ai pas encore parler et je me retrouve dans la ligne de mire de l'une des influences les plus importante du pays : la reine. Vue comme le symbole du ''tout est possible'', elle provenait de la classe modeste, n'était ni pauvre ni riche dans son enfance et elle a réussi à s'élever en temps qu'épouse du roi George.

Nous arrivons à la porte de mes appartements comme le dit si bien George. Lorsqu'il ouvrit la porte, je fus stupéfaite de voir ce qui se trouvait derrière elle et je crois que je ne fus pas la seule. C'est à ce moment que je me suis souvenue du petit sourire en coin de la reine. Je comprends mieux maintenant pourquoi elle souriait comme ça : elle à arranger ma chambre pour que je n'aie presque rien. Tout ce qu'il y a à l'intérieur, ce sont des meubles que l'on retrouve dans les maisons des pauvres, et ça va jusqu'aux vêtements.

-Je suis vraiment navré, Elena. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de ma femme. Ce n'est en aucun point acceptable. Je vais vous installer temporairement dans un autre appartement, et je vais m'occuper de réarranger celui-ci.

-Aucun problème! Je vais m'installer où vous voulez. Je peux rester dans cette chambre, cela me convient parfaitement.

-Non, vous devez avoir un appartement et des vêtements confortables et propres. Vous représentez la famille royale maintenant et vous devez être confortable tout au long de votre grossesse.

Je ne sus que répondre, donc je ne dit rien pour ne pas m'attirer d'ennuis. Déjà que la reine ne m'aime pas, il ne faudrait pas que le roi ne m'aime pas non plus. En se rendant à mes nouveaux appartements, nous croisons le prince et la princesse. Ils sortaient des appartements du prince, de ce que j'ai pu entendre dire le roi. Je pouvais voir à son visage qu'il n'était pas très content de les retrouver là, mais il ne laissa apparaître cette émotion que quelques instants, ne voulant pas que je vois cette expression. Il va sûrement régler ça plus tard entre eux.

-Mon fils et très chère Charlotte, je vous présente celle qui portera votre enfant.

-C'est elle la mère porteuse dont vous nous avez parlé, père?, dit le fils.

-Oui c'est bien elle et j'attends de vous que même si elle n'est pas votre égale, vous la traitiez avec respect. Déjà que la reine ne l'apprécie pas, n'en rajoutez pas une couche.

-Bien votre majesté. Mais je ne veux pas être en son contact. Les seules fois que je vais être en contact avec elle, c'est seulement lorsqu'il s'agira de mon bébé. Ce n'est pas parce qu'elle portera mon enfant que je veux qu'elle soit près de moi et que je dois la côtoyer tous les jours.

J'ai arrêté d'écouter à ce moment précis et je crois bien que le prince l'a remarqué, car je sens son regard prudent sur moi. Je n'ose pas relever la tête au risque de rougir. Le roi m'a montré mes appartements et il faut croire qu'il se doutait que sa femme aurait agis de la sorte, car tout est différent. Il m'expliqua que dans la penderie qui est plus grande que mon ancienne chambre se trouve des vêtements à ma taille et décida que cela sera mes appartements définitifs. En plus des règles données par le conseiller dans la voiture, il m'en rajoute une qui est de ne pas en aucun cas rentrer dans l'appartement de son fils et de ne pas le déranger, sauf s'il me le demande. Dans ce cas, j'ai la permission de rentrer dans ses appartements et de le déranger.

Je sens que ça ne va pas être une partie de plaisir et que je vais avoir de la difficulté à rester silencieuse et ça, je le vois déjà d'ici, moi qui dit tout haut ce que je pense. Je suis honnête. Ça ne va pas être facile de garder tout ça à l'intérieur de moi. Je n'ai pas le droit de communiquer avec ma famille durant tout le temps que je demeure au palais, mais personne ne m'interdit d'écrire, de chanter ou de danser. C'est pour cela que je demandai si cela serait possible d'avoir des feuilles et un stylo afin d'écrire tout ce qui me passe par la tête pour ne pas dire tout haut ce que je pense.



PorteusseWhere stories live. Discover now