Partie assez courte

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Quand tu pleures, c'est ton âme qui s'exprime. Quand tu pleures, c'est comme si tous tes problèmes sortaient par les seules issues possible : tes yeux. Tes larmes expriment tout ce qui ne sort pas par la bouche. Ça m'a toujours fait du bien de pleurer. Je prends plaisir à pleurer. Je sais, c'est bizarre. C'est aussi pour ça que j'aime lire. Ça fait sortir les larmes, les peines oubliées ; inconnues. Ça fait réfléchir, on se compare au héros, on pleure pour les personnages, on sourit de leur bonheur, on rit de l'humour de l'auteur et surtout, le plus important, on part. On oublie tout, on est captivé. C'est comme ça qu'on reconnait un bon livre. Si tu te penche plus sur les problèmes du héros que sur les tiens, si tu pleures ou ris avec les personnages, si tu n'arrive pas à lâcher le livre, alors c'est un bon livre, je devrais même dire un excellent livre.

J'ai un livre à lire en français, mais je n'arrive pas à lire ce que je n'aime pas, et comme je n'ai aucune envie de lire ce livre, je sens que je vais souffrir. Il est petit, même minuscule, mais je vais prendre plus de temps à le lire alors qu'il fait environ 95 pages qu'un livre de 300 pages passionnant. De ce fait, je vais repousser l'échéance et cela me fera d'autant plus souffrir lorsque je me déciderai à le lire.

Ce que j'en penseWhere stories live. Discover now